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Aller au bout des choses

18 novembre 2023

Le week-end dernier était un week-end de révision avant l’examen, en yoga. Nous étions moins nombreux que d’habitude. Pourquoi ? Un certain nombre d’élèves avaient décidé de ne pas passer l’examen. Pourquoi ?

Ils ont fait choix de ne pas aller au bout de leur formation, de ne pas terminer, de ne pas clôturer ce qu’ils ont entrepris, commencé. Pourquoi ?

Je pourrais vous citer toutes les raisons qu’ils m’ont données. Mais pour moi, ce sont des prétextes. De cette façon, ils s’autorisent à ne pas retourner dans cette matière, qui peut-être les interpelle. Et plutôt que de chercher le pourquoi, et le comment, ils ferment la porte, ils laissent derrière eux des « choses non finies », ils ne clôturent pas. Je me permets juste de trouver cela dommage.

Et ce week-end fut particulièrement intéressant. Les éléments qui ont été revus, sont bien entendu, les plus interpellant, les plus dérangeants. Ils viennent de philosophies qui ne sont pas notre façon habituelle de penser, de comprendre la vie. Et ces philosophies sont anciennes. Pourquoi devrions-nous les rejeter, sans essayer de comprendre comment eux ont vu les choses. Et c’est dans ces domaines moins faciles à appréhender que nous sommes allés. Nous avons pris du temps pour comprendre des façons de voir la vie, différentes de ce que les philosophies de nos régions nous ont appris. Nous avons mieux compris certains concepts.

Se déclarer professeur de yoga, alors que nous ne connaissons que les postures, les techniques respiratoires, ce n’est pas être un professeur de yoga. C’est juste être un technicien physique, plus ou moins bon. Car là aussi, avez-vous étudié et présenté vos connaissances à des instructeurs ?

Avez-vous appris la façon de vous adresser à ces adultes qui viennent vers vous, avec leurs difficultés, avec ce qu’ils sont. Avez-vous le doigté pour les aider, sans négation, le cœur ouvert ?

Au-delà de tout cela, êtes-vous quelqu’un qui laisse les choses non finies, qui ne range pas la table en la quittant, qui oblige les autres à repasser derrière vous, pour remettre les « choses » à leur place ? Quand vous faites un travail, le finissez-vous ?

Je pourrais aussi vous parler du mot examen. Que signifie-t-il pour vous ? Mais c’est pour une autre fois.

Je préfère vous dire : la fin 2023 approche. Si quelque chose est à terminer, c’est le moment de vous y mettre. Vous vous sentirez tellement mieux, et fier de vous de l’avoir fait.

Comment je vois la vie

23 octobre 2023

Comment voyez-vous ce qui vous arrive ? Voyez-vous le bon ou le mauvais côté des choses ?

Nous savons que le bien et le mal sont sur le même bâton. Alors, de quel côté regardez-vous ? Voyez-vous tout ce que cette nouvelle situation va vous apporter, ou voyez-vous tout ce que vous perdez ?

Êtes-vous du genre à regretter le passé, ou êtes-vous ouvert à ce que l’avenir vous apporte ? Autrement dit : vous sentez-vous heureux, chanceux dans la vie ou estimez-vous qu’il ne vous arrive que des ennuis ?

Voyez-vous le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein ? Si vous ne regardez que le manque, vous allez attirer ce genre de situation en permanence. Et de la même façon, si vous regardez le verre à moitié plein, vous attirez à vous les choses positives.

Comme je n’arrête pas de vous le dire : c’est nous qui amenons à nous les situations, c’est nous qui choisissons ce que nous voulons vivre. Même si ce que je vous dis vous fait hurler, je maintiens que c’est vrai.

Si vous ne voyez que les manques dans toute situation, vous vous dites que je ne connais pas votre vie pour dire pareille chose. Non, en effet, je ne connais pas votre vie, mais je sais que la façon dont vous la regardez, vous appartient et que c’est votre façon de voir, de vivre les situations, qui va engendrer la suite de votre vie.

Alors choisissez. Je sais que, parfois, il faut du recul pour comprendre le bon qu’il y a dans une situation, mais croyez-moi, il est là.

Quelle est votre peur aujourd’hui ?

16 octobre 2023

Si nous voulons bien regarder en nous, nous comprendrons et accepterons que les blocages que nous rencontrons dans nos vies, dans nos projets, sont la matérialisation d’une peur. Regarder cela en face est le premier pas, et c’est aussi le pas le plus important. En effet, c’est ressentir voire comprendre qu’en finale, nous sommes les maîtres de nos vies.

Peut-être n’allez-vous pas me croire, et c’est votre droit. Un jour peut-être vous penserez à ce que je vous dis, et vous comprendrez. Cela seulement si vous avez envie d’aller au fond des choses, au fond de vous-même.

L’automne est la saison du retour vers soi. Vous mettez tout en place pour passer agréablement l’hiver, ces mois avec moins de lumière, plus de pénombre, d’obscurité. C’est en fait le moment idéal pour retourner vers soi. Comment s’est passé l’été ? Au début de cette année académique, qu’ai-je mis en place ? Cela fait plus d’un mois, cela me convient-il ? Ai-je vraiment réfléchi ou ai-je agi automatiquement ? Si au fond de vous, vous êtes heureux, en accord avec votre vie actuelle, c’est parfait, ne changez rien.

Mais si en ce début de la période d’intériorisation, vous sentez que quelque chose coince, il est encore temps de rectifier pour cette année. Parfois, juste un petit changement fait une grande différence. Et cela nous pouvons faire.

S’il s’agit d’un gros changement, découpons-le. Par quoi pourrais-je commencer ? Quelle est la première étape ? Si vous pouvez l’identifier, c’est que votre projet mûrit. Peut-être même de façon inconsciente, vous y pensez et vous sentez dans quelle direction vous voulez aller. Et ce premier petit changement vous ouvrira la porte vers la suite, vers votre objectif.

Et c’est là que nous arrivons à « la peur ». Est-elle là ? Si oui, regardons-la en face. Juste cela est déjà énorme : accepter qu’elle est là, qu’elle existe, qu’aujourd’hui vous l’avez identifiée. Seulement voilà, elle est tellement importante que vous vous sentez incapables d’y toucher, incapables de changer quoi que ce soit. Vous êtes juste capables de la regarder en face, et pour le moment, de vivre avec elle. Tout cela est très acceptable. C’est vous qui sentirez quand vous serez prêts à y toucher.

Je vous souhaite un vrai moment d’introspection et une vraie acceptation de vos choix d’aujourd’hui.

La vie stressante et le yoga

22 septembre 2023

Tout le monde est né pour être heureux, mais nous sommes court-circuités. Nous sommes malheureux parce que notre système nerveux ne peut pas supporter certaines situations. Nous sommes mécontents parce que notre intuition ne nous répond pas rapidement. Notre exigence est beaucoup trop importante. Mais d’où vient-elle ?

Nos parents nous ont appris le stress.

Le petit enfant est fait pour ramper, puis marcher à 4 pattes et lorsqu’il se sent prêt, assez solide, il se met debout. Et nous que faisons-nous parfois ? Nous le mettons sur ses pieds, nous l’invitons à marcher alors qu’il n’est pas prêt, nous le stressons… Nous lui apprenons le stress.

Dans notre vie, dans notre travail, lorsqu’une situation importante et imprévue se présente, le stress arrive et trois réponses s’offrent à nous : la fuite, la lutte ou l’immobilisme. Et cela dépend de chacun de nous.

Nous ne sommes pas formés par la vie pour répondre sous pression. Nous ne sommes pas éduqués pour avoir des nerfs en acier inoxydable. Nous cédons au stress.

Une personne stressée est son propre ennemi. Elle n’est plus elle. Et notre époque ne nous ménage pas les raisons d’être « sans certitudes » et donc facilement inquiets, ce qui peut nous mener vers le stress.

Il existe une relation directe entre la tension musculaire et la tension psychologique. D’où toute approche qui traite à la fois de l’esprit et du corps peut être efficace pour aider à faire face au stress.

La pratique régulière du Yoga permet d’augmenter la capacité à gérer le stress, à améliorer notre énergie intérieure pour faire face avec succès aux facteurs de stress et nous permettre de nous détendre et de nous remettre plus efficacement de cet état.

Par les techniques yogiques, dont la respiration, la pratique physique, la gestion de notre énergie, nous augmentons notre vitalité, nous devenons capables de donner une réponse plus juste à toute situation. Le stress est gardé à distance. Nous revenons à nous-mêmes. Notre intuition peut à nouveau pointer son nez.

Les cycles et le changement

30 août 2023

Je vous l’ai déjà souvent dit : nous vivons dans un monde de cycles, nous avons le jour et la nuit, les saisons, la Lune et ses 28 jours, etc. Mais ces cycles peuvent être presque les mêmes ou totalement différents.

Pourquoi je vous dis « presque » les mêmes ? Pour deux raisons : chaque fois qu’un cycle revient, nous avons quelques jours ou quelques mois de plus, et cela est notre évolution. Mais aussi, dans l’Univers, notre planète change de position, et même un an après, elle n’est pas exactement à la même place que l’an passé.

Or nous sommes influencés par tout ce qui nous entoure, de près et de loin. L’exemple le plus évident est l’influence que la Lune a sur notre Terre : c’est elle qui détermine les marées. Elle fait bouger des masses d’eau énormes. Et comme nous sommes composés d’une grande quantité de liquide, la Lune agit sur nos émotions, nos comportements, même si nous n’y croyons pas, cela se passe.

Alors ajoutons un élément à cela : est-ce que je me laisse influencer, guider par ces cycles que je vis ou dirais-je subis, ou est-ce que je profite de ces changements, pour y ajouter mes objectifs, mes projets, mes choix personnels ?

Puisque de toute façon, il y aura des différences, autant qu’elles soient dans le sens qui me convient. Et pourquoi ne pas en profiter pour amplifier ces différences dans le sens qui me convient ?

Septembre annonce la reprise des cours, des formations scolaires, académiques, cela pour ceux qui se sentent concernés. Mais septembre est aussi le début de l’automne, le début du moment d’intériorisation. Comment vais-je, cette année, vivre cette période ?

Cela ne dépend que de nous : choisissez et profitez de ces changements pour y inclure vos souhaits, vos projets. Je vous souhaite à tous un excellent mois de septembre, un excellent petit ou grand changement.

Réalisons-nous !

30 juillet 2023

Que veut dire : se réaliser ? En tout cas, dans un premier temps : mettre sur pied quelque chose qui vous tient à cœur.

Retournez dans votre enfance : que vouliez-vous devenir ? Que vouliez-vous faire ? Qui vouliez-vous être ? Je suis certaine qu’au fond de vous, quelque chose de cet ordre reste, est encore là.

Et cela, personne ne le fera à votre place. Alors allez-y !

Dans cette grande idée que vous aviez enfant, il y en a certainement une partie qui est possible aujourd’hui. Trouvez-la et allez-y. Soyez persuadé que vous êtes capable d’y arriver. C’est tout ce qui vous manque : la certitude que vous êtes capable de le faire.

En général c’est quelque chose loin de votre quotidien, mais qu’importe : montrez au monde, à votre entourage, à tous, mais surtout à vous, que vous êtes capable de le faire.

Par exemple : vous vouliez être acteur. Trouvez ou retrouvez un texte qui vous plaisait, qui vous a accroché : étudiez-le et déclamez-le. Préparez-vous, seul de votre côté, et quand vous êtes prêt : épatez votre entourage, votre famille. Vous verrez que vous en êtes capable, et cela vous donnera confiance en vous.

Ou vous vouliez devenir un grand cuisinier : cherchez le plat qui pourrait, pour vous, symboliser cela. Exercez-vous, faites-le, pour vous seul tout d’abord, et quand vous êtes prêt, pour votre famille ou votre entourage : épatez-les. Cela vous fera le plus grand bien.

Montrez vos capacités aux personnes qui vous entourent, et symboliquement au monde entier. Mais, si vous osez regarder, c’est à vous et à personne d’autre que vous voulez montrer vos capacités, vos possibilités de réalisation, et c’est cela le plus important.

Bonne chance à vous.

Arrêt sur image

8 juillet 2023

Durant les vacances, nous vivons parfois des moments qui nous semblent extraordinaires, des moments que nous aimerions vivre dans notre quotidien.

Alors comprenons ces moments. Tout d’abord nous sommes disponibles, nous sommes dans l’instant et quelque chose se passe. Le moment est génial.

Nous pensons que c’est dû à la présence d’autres personnes autour de nous, ou à la beauté du paysage, ou peut-être grâce à d’autres éléments.

Oui, nous pensons cela, mais non, c’est nous, c’est notre état d’esprit du moment, c’est surtout la disponibilité d’esprit que nous avons à ce moment. C’est un état presque de béatitude, c’est un moment de joie infinie, une joie intérieure, une joie sans effusion, un moment de bonheur infini.

Ce que je vous décris là s’approche d’un moment de béatitude, de samadi. Ce n’est pas dû à la personne avec qui nous sommes, car nous connaissons ces personnes et ce n’est pas le cas à chaque moment. Ce n’est pas l’endroit, car nous sommes déjà passés dans d’autres endroits aussi beaux, aussi porteurs. Non, c’est nous, notre état de vide, notre état d’accueil.

Nous venons de toucher du doigt ce samadi, cet état de bonheur profond, qui n’est ni bruyant, ni visible de l’extérieur. Il est totalement en nous. C’est un moment où nous avons l’impression d’être arrivés. Arrivés où ? Arrivés là où tout est juste, tout est infini. Oui, nous touchons du doigt cet infini, cette béatitude intérieure, ce moment qui pourrait durer toujours.

Je vous souhaite beaucoup de tels moments. Oh oui, que la vie vaut la peine d’être vécue.

Comme un enfant

1er juillet 2023

Quelle est une des grandes qualités de l’enfant ? Il croit.

Rappelez-vous les belles histoires de nos livres de conte : pour l’enfant tout cela est vrai.

Et nous : croyons-nous encore ? Et si ces livres de conte n’étaient que des transpositions de nos vies, des transpositions de tout ce que nous sommes capables de vivre, capables de faire ? Cela, c’est vraiment ce que moi, je crois.

Retrouvons l’enfant en nous : ayons des projets, et croyons en nos projets. Quand avons-nous arrêté de croire ? Quand nous sommes-nous dit que telle chose n’est pas possible ? Si nous croyons vraiment à nos projets, ils vont se réaliser. Ne laissons pas les autres nous persuader du contraire, c’est eux qui ont tort.

Nous sommes vrais comme des enfants, nous sommes toujours capables de nous émerveiller devant un paysage, un coucher de soleil, notre ombre déformée au lever du soleil. Nous sommes de grands enfants à ce moment, restons capables de nous étonner, gardons notre croyance d’enfant.

Oui, ce à quoi nous aspirons est possible, surtout dans notre cœur d’enfant. Allons-y, croyons en nous, démarrons notre projet, mais surtout, écoutons ce qui se dit autour de nous et qui en général ne nous concerne pas. Et c’est sans doute par là que les idées viendront, les avancées dans un sens auquel nous ne pensions pas au début.

Et surtout : osons faire comme si. Faire comme si nous étions arrivés, comme si tout ce dont nous avions besoin est là, comme si tout cela était vrai, car c’est en faisant comme si, que cela devient totalement vrai. Et ce, à la façon des enfants, de la bonne façon.

Le temps des bilans

18 juin 2023

Voilà la mi-juin, c’est le moment des bilans.

Pour les étudiants, c’est le moment de voir si le travail fourni (ou non) durant l’année académique a porté ses fruits.

Pour nous, sommes-nous contents du résultat obtenu cette année ? Avons-nous bien programmé nos activités, nos loisirs, nos choix ? Sommes-nous arrivés là où nous le souhaitions ?

Si oui, c’est parfait, si non qu’est-ce qui est à améliorer, à analyser, à ressentir, à oser… pour qu’au prochain bilan, tout soit comme nous le souhaitons ou en passe d’y arriver.

Tous nous sommes sur le chemin et c’est cela qui est intéressant, qui est bien, qui est motivant. Dans la vie rien n’est fixe, tout peut à tout moment changer, se modifier, nous offrir de nouveaux défis. Et c’est très heureux. Si les bilans de cette année ne nous conviennent pas, voyons ce qui est à ajouter, à enlever, à lâcher.

Peut-être avons-nous trop espéré de nous, nous sommes-nous mis trop de pression ?

Pensons à aller à l’essentiel. Qu’est-ce qui est important pour nous ? Vers quoi souhaitons-nous aller ? Le savons-nous ? Nous sommes-nous fixés des objectifs ? Avons-nous envie de nous en fixer ? Ce n’est pas nécessaire si nous sommes heureux dans notre vie actuelle. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Toute observation, toute réflexion est bonne à prendre, elle nous fait avancer sur le chemin de la sérénité.

Les vacances approchent

20 mai 2023

Nous voici mi-mai, et à quoi pensez-vous ? Où mettez-vous votre énergie ? Etes-vous toujours à vivre le mieux possible votre présent, ou vous projetez-vous dans les prochaines vacances ?

Qu’attendez-vous de vos vacances ? Est-ce juste un temps de repos ? La découverte de quelque chose de nouveau comme un endroit où vous n’êtes jamais allé ? La réalisation d’un stage que vous ne vous êtes jamais offert ? Une échappée de votre quotidien ? Peut-être tout à fait autre chose, ou peut-être la répétition chaque année du même scénario ?

Cela peut être un peu de tout cela. Mais la grosse question est : qui a choisi ces vacances, pourquoi avez-vous choisi celles-ci, cette idée vous rend-elle heureux ?

Etes-vous allé voir au fond de vous quel était votre sentiment profond par rapport au choix effectué ? C’est là qu’est la chose la plus importante, si vous voulez VIVRE et non pas fonctionner, imiter, suivre et je ne sais quel autre verbe encore. Cela doit être votre choix.

Le ressenti que vous donne votre être profond est vraiment votre souhait, votre choix. Tout le reste est ce que vous vous efforcez de croire pour justifier le choix fait. Mais c’est votre libre arbitre de choisir de ne pas aller voir en vous.

Quelle que soit la raison de votre choix, si vous êtes allé voir en vous, puis avez décidé d’agir différemment, au moins vous connaissez la raison de votre choix, et là nous sommes d’accord. Il n’y a pas de leurre. Construisez votre force en vous et l’an prochain, ce sera votre véritable choix premier qui sortira.

Excellent été à vous !

La parole

22 avril 2023

Des amis viennent enthousiastes et nous disent : viens avec nous demain, nous allons à tel endroit, et nous disons oui. Le pensons-nous vraiment ? Irons-nous demain avec ces personnes ? … Mais nous pensons : ce n’est pas grave, demain je dirai non.

En fait, vous saviez déjà la veille que vous n’iriez pas, mais c’est plus facile de trouver un prétexte le lendemain, que de dire non tout de suite. Bien entendu, l’exemple que je vous donne n’est pas très engageant.

Autre exemple : vous demandez à votre sœur : que fais-tu dimanche ? Est-ce votre vraie question ? Non, la vérité est : peux-tu tenir mes enfants dimanche… Mais c’est plus facile d’amener le sujet de cette façon. Notre communication n’est pas vraie.

Tout d’abord, notre parole correspond-elle toujours à notre pensée ? Lorsque nous disons oui ou non, est-ce réellement cela que nous voulons dire ?

Notre parole est un flux d’énergie que nous lançons dans l’Univers. Flux qui est parti et que nous ne savons pas rattraper. L’énergie est lancée. Et peut-être que 5 minutes plus tard, lorsque nous voyons la réaction provoquée, nous pensons : j’aurai dû me taire. Mais voilà, il est trop tard, je l’ai dit.

Notre parole est-elle une action ou une réaction, auquel cas, elle est rarement juste ?

Notre parole est-elle alignée avec nous, avec qui nous sommes, avec ce que nous pensons ? N’est-ce pas ce qui devrait être, ce vers quoi nous tendons.

La parole est la meilleure et la pire des choses. Nous le savons tous. Une phrase maladroite et nous pouvons blesser quelqu’un. Est-ce normal ?

Rappelons-nous l’adage du langage courant : nous devrions tourner 7 fois notre langue dans notre bouche avant de parler.

Belle journée à tous, que vos paroles soient vraies !

La rigueur, la discipline

1er avril 2023

C’est un peu comme si je continuais la dernière lettre d’infos.

Pour tenir dans la durée, il faut se donner à soi des outils. Et parmi ceux-ci, la rigueur en est un. Si nous laissons les saboteurs se manifester, nous risquons d’abandonner tout ou partie de la routine que nous avons mise en place pour nous aider à tenir.

Cette routine, c’est notre discipline. Non pas des instructions qui viennent de l’extérieur, mais des façons d’agir que nous nous sommes donnés pour nous aider, nous soutenir dans notre effort.

Vous voulez devenir un sportif qui fera de bons résultats ? C’est tous les jours que vous allez vous entraîner. Si vous avez choisi ce sport parce que vous l’aimez, vous vivrez cela facilement. Et c’est cela notre routine, notre discipline.

Vous voulez vous sentir en forme ? Oui, il y a des aliments que vous allez supprimer car vous savez bien que ce sont ces aliments qui vous rendent lourds, voire malade. Là aussi une rigueur, une discipline est nécessaire. Et c’est toujours vous qui vous la donnez. Vous n’obéissez à personne, c’est votre choix. Et tous nous savons que nous mettre un programme, et surtout le respecter est le secret de la réussite.

Trouvez en conscience votre discipline, respectez-la et voyez les résultats. Tout cela en totale liberté, total choix, totale conscience.

Tenir dans la durée

25 mars 2023

Depuis toujours, nous savons que dans toute chose, le plus difficile est de tenir dans la durée.

Démarrer quelque chose : une activité, un nouveau travail, un nouvel habitat. Tout cela est motivant, gai, permet la créativité, l’apprentissage de nouvelles choses. Tout cela nous motive, nous stimule. Mais ce début n’a qu’un temps.

Ce qui s’installe ensuite est le quotidien. Et celui-ci est nettement moins soutenu et soutenant. Les personnes qui nous ont aidés, mis au courant au début ne sont plus là. Leur rôle est terminé. Maintenant c’est nous qui avons les rênes en mains. C’est nous qui devons « faire nos preuves ».

Le projet est lancé, c’est à nous de le porter, de lui donner vie, de le nourrir, de nous en occuper. Et c’est nettement moins facile qu’au début. Maintenant c’est à nous de savoir si c’est vraiment notre projet, si c’est vraiment ce que nous voulons. Et dans ce cas, nous devons tenir.

Si vous lancez une nouvelle activité, il y a peu de chances qu’elle démarre sur les chapeaux de roues. Les personnes à qui vous vous adressez, veulent d’abord savoir si vous êtes solides, si vos promesses vont se réaliser, si vous êtes fiables, si vous êtes compétents. Cela, c’est un des volets de ce moment.

L’autre volet peut être tous ceux qui vous ont déconseillés de vous lancer, tous ceux qui, à votre place, n’auraient pas pris ce risque. Et ils sont là, prêts à vous le rappeler, à vous décourager. Ce sont les plus dangereux.

Si vous avez fait ce choix, je suppose que c’est parce que cela vous convenait, vous plaisait, votre intuition vous y a poussé. Ce choix est juste et bon pour vous. Il faut simplement attendre un temps, tenir dans la durée, continuer vos présentations.

Oui, nous sommes aussi soumis aux lois de ce monde, et pour mettre des choses en place dans notre monde, il faut « laisser le temps au temps ». Il faut juste laisser un peu de temps aux nouvelles relations de travail pour qu’elles puissent vous croire, avoir confiance en vous.

Et c’est juste de ce temps dont vous avez besoin. C’est le temps de tenir dans la durée. Montrer votre croyance, votre assurance à tous, et les fruits se présenteront. Gardez votre courage. C’est ce que je vous souhaite.

Les saboteurs

25 février 2023

Nous savons tous que pour obtenir un résultat dans quoi que ce soit, nous devons avoir de la ténacité, je dirais de la discipline, du suivi.

Nous avons tous de multiples saboteurs : ces petites voix à l’intérieur où nous nous disons « oui, pour les autres d’accord, mais moi je sais. Ce n’est pas nécessaire, je sais comment faire, alors pourquoi m’entraîner, m’exercer etc. »

Toutes ces petites voix, ce sont nos saboteurs.

Et une fois de plus, je me sens moralisatrice : oui, la régularité, la discipline est nécessaire dans tous nos projets. Le mot discipline fait réagir beaucoup de personnes, mais je vous parle de celle que vous allez vous donner à vous-même. L’habitude que vous allez installer en vous.

Dans le yoga, je sais que la méditation, la pratique journalière est ce qui nous tient, nous maintient. Et je vous affirme en connaissance de cause, qu’elle est efficace. En tout, il vaut mieux dix minutes par jour qu’une heure une fois par semaine. C’est vrai en tout.

L’enfant qui apprend à lire, c’est en lisant quelques lignes chaque jour qu’il va y parvenir. Vous apprenez une langue étrangère : c’est en écoutant ou répétant quelques mots tous les jours qu’elle entre en vous.

En yoga, pour maintenir votre corps en bon état, c’est en pratiquant quelques postures, quelques étirements ou renforcements chaque jour que vous obtiendrez dans votre corps le résultat souhaité.

Je pourrais vous citer de multiples exemples. Alors à vous d’arrêter de procrastiner, faites la chasse aux saboteurs, riez d’eux, avec eux et mettez-vous en marche. C’est vous qui décidez dans tous les cas.

Démarrez !

Installer la détente

5 janvier 2023

La période entre deux est finie, elle est passée, et j’espère que pour vous tous, elle s’est très bien passée.

2023 est là, et surtout pas d’exigences de nous par rapport aux autres, et surtout par rapport à nous. Faisons de 2023 l’année de la détente. Rien dans les nouvelles, les projections ne nous invite à cela, et pourtant je vous dis : c’est la solution, la seule pour bien vivre cette année quoi qu’elle nous réserve.

J’ai entendu qu’un sondage avait été fait et que seulement 6% des résolutions prises un 1er janvier sont tenues. Alors surtout pas de pression, pas de culpabilité.

Oui, une direction, mais sans deadline. Vous êtes dans votre vie, et j’espère qu’elle vous convient, vous plait. Si ce n’est pas le cas, que voulez-vous changer ?

En totale détente, demandez-vous comment faire, et ce n’est que lorsque vous vous sentirez prêt, que vous poserez le premier pas dans cette direction, Et si c’est en 2024, voire 2025, c’est bon : pas de pression, mais une vision dans la détente. Laissez le temps aux intuitions d’arriver vers vous. Laissez le temps au temps, et les choses se mettent en place.

Attention, je ne vous dis pas : arrivez en retard au travail, prenez votre temps dans tout ce que vous faites : non. Au contraire, je vous dirais : pour arriver au travail détendus, partez 10 minutes plus tôt que l’an dernier. Vous vous sentirez beaucoup mieux en arrivant, vous serez détendus, les idées viendront beaucoup plus facilement et vous aurez le sourire aux lèvres. Peut-être même découvrirez-vous des facettes cachées de votre travail auxquelles vous n’aviez jamais prêté attention. Vous deviendrez créatifs.

Vivons 2023 dans la détente, et nous le vivrons bien dans tous les cas.

C’est ce que je vous souhaite.

Entre deux

27 décembre 2022

Nous sommes entre Noël et Nouvel An, c’est pour moi, une période entre deux, pleine de positif.

Les jours s’allongent, nous allons vers la lumière. Qu’elle soit présente en nous à tous niveaux. Ce n’est pas encore 2023, donc il nous reste quelques jours pour terminer les choses non achevées cette année. Et si utile, prenons un temps, asseyons-nous et faisons le bilan des réalisations de cette année.

Sont-elles toutes comme nous le souhaitions ou y en a-t-il une qui n’est pas terminée, et pour laquelle nous serions heureux qu’elle aboutisse, même si nous nous sommes arrêtés car la suite est difficile. Mais si nous pouvions commencer l’année sans laisser derrière nous des incomplets, quelques lourdeurs, ne serions-nous pas tellement heureux ?

Dans nos vies, quelles qu’elles soient, il y a toujours des choses moins agréables à faire, moins agréables à dire, mais qui font partie de notre travail, de notre rôle. Ce sont des choses à faire, des phrases à prononcer, des actes à poser. Et plus nous attendons, plus tout cela devient difficile. Alors débarrassons-nous de « cela » avant le passage à l’an nouveau. Et juste pour savoir, n’y aurait-il pas des choses, que nous aurions pu terminer fin 2021, et qui sont toujours en suspens ? Et si c’est le cas, alors qu’attendons-nous ?

Durant cette semaine « différente », préparons l’an nouveau. Préparons-nous une belle année, une année qui nous correspondra. Une année où nous déciderons seuls de nos projets, de nos choix. Préparons-nous une année à nous. Et soyons prêts à vivre ce challenge.

Comme un plongeur qui saute, tout en sachant que l’eau, en cette saison, est très froide. Mais il sait aussi que le « après » sera génial, il aura même trop chaud. Et avant cela, il y a l’effort à faire, sauter dans l’eau sans filet, mais avec la certitude que si nécessaire, l’aide sera là. Si nous en sommes certains, elle sera présente.

Et c’est cette certitude que je vous souhaite à tous : terminons ce qui reste et la lumière brillera pour nous.

Je vous souhaite d’excellentes fêtes de Noël et Nouvel An.

Intox

30 octobre 2022

Quel est le maître actuel de la plupart des actes posés ? C’est l’argent.

Et si je vous parle d’intox, c’est parce que nous sommes noyés par des « informations » qui sont en fait des publicités déguisées pour nous amener à faire l’une ou l’autre chose.

Demandez-vous toujours : qui reçoit l’argent ?

Éditer un journal, créer une chaine de télévision, réaliser un produit, un médicament, etc., tout cela coûte de l’argent. Et d’où vient cet argent ? Qui paie pour que cela existe ? Et deuxième question : quel est l’intérêt de cette personne pour que cela existe ?

Prenons un exemple simple. La mode est aux compléments alimentaires.

Tout d’abord : qui les fabrique ? L’usine en question doit avoir été construite, des personnes y travaillent, au mieux des nutritionnistes compétents, des médecins ont été consultés.

Tout cela déjà a un coût. Quelqu’un a dû avancer cet argent, déjà avant la mise sur le marché du produit. Qui ? C’est déjà une des personnes, ou société qui a intérêt à ce que ce complément se vende.

Puis vient la publicité ou l’intox. Montrer une personne stressée ou autre, qui se sent mieux avec ce complément est souvent ce qui se passe. Le « produit » utilisé a toutes les qualités pour vous plaire, vous convenir. Il y a la publicité à la télévision, dans les réseaux sociaux, dans les journaux, dans les revues. Puis les interviews : la personne qui a été remise sur pied grâce à ce complément. Ce sont des acteurs qui jouent ces rôles. Ils sont payés pour vous dire ces phrases. Ils se sont exercés pour être convaincants dans leur verbalisation.

Idem pour les réseaux sociaux, si quelqu’un vous parle de ce produit, demandez-vous toujours pourquoi ? La personne aurait-elle été payée pour vous dire cela ?

Et donc le produit doit être vendu. Des personnes font en permanence des études pour savoir ce que la population, c’est-à-dire nous, souhaite entendre, souhaite faire. Et c’est sur base de ces sondages que sont montées les scènes que vous allez voir et entendre dans les temps qui suivent, pour vous vanter ce produit.

Et vous là-dedans ?

Comment vous y retrouver ? De quoi avez-vous besoin, envie ? Sur base de cela que recherchez-vous ? Renseignez-vous comment « les anciens » faisaient dans ce cas. Et sur base des informations que vous aurez recherchées, ailleurs, dans des revues plus indépendantes, plus scientifiques, auprès de personnes en qui vous avez confiance, prenez votre décision. Comment ? En prenant le temps d’écouter ce que vous dit votre petite voix intérieure. Tous, nous en avons une, (ré)apprenez à l’écouter. Elle vous dira ce qui vous convient à vous. Très bonne écoute.

La peur et le non-choix

14 octobre 2022

Si nous écoutons les nouvelles diffusées actuellement par les médias, nous risquons d’entrer dans la peur. Et c’est la pire des choses qui soit. La peur peut nous tétaniser, nous mettre dans un état tel que tout ce qui sera dit ensuite, sera accepté, considéré comme vrai, sans passer par le filtre de notre jugement.

Je vous ai déjà expliqué que ne pas choisir, c’est laisser l’autre choisir pour nous. Et l’autre choisit ce qui lui convient, ce qu’il aime. Cela est au niveau des personnes.

Mais replaçons cela au niveau des entreprises et des gouvernements. Qu’est-ce qu’ils aiment eux : garder le maximum de profits, de gouvernance, et le pouvoir de décision. Donc nous sommes invités à faire tout ce qui peut leur rapporter du profit et nous maintenir dans la peur.

Je suis née durant la dernière guerre, et pourtant je n’ai pas peur. Ma mère m’a raconté qu’il arrivait, lorsque des bombardements étaient annoncés, que la famille se réfugiait dans un tunnel creusé entre deux carrières de porphyre. Mais elle ne m’a pas transmis la peur pour autant. Craindre quelque chose et le vivre sont deux choses totalement différentes. C’était comme cela, et tout le monde le faisait. L’Ukraine est-elle tellement loin de nous ?

Ne nous avait-on pas dit, à un moment donné, que les pellets étaient la meilleure façon de se chauffer ? Et voilà, actuellement, se chauffer avec un poêle à pellets coûte plus cher qu’avec un poêle à mazout… L’auriez-vous cru il y a quelques années ?

Je ne sais pas où nous allons. Je suis juste certaine que les ennuis ne sont pas finis. Et au fur et à mesure, nous verrons. Mais je refuse d’entrer dans la peur. Je refuse de me laisser mener par le bout du nez par les personnes qui en tirent profit. Car, c’est bien là que nous sommes. Gardons notre libre arbitre. Ne croyons pas tout ce que l’on nous dit.

Vous savez comme moi qu’il y a des avocats qui défendent des causes, et d’autres qui ont autant d’arguments pour défendre l’avis contraire. Et c’est normal. Chacun développe ce qui l’arrange. Cherchez aussi l’autre son de cloche, reprenez les rênes de vos vies. Quittez la peur. Vivez tête haute et choisissez ce qui vous fait plaisir.

Aujourd’hui encore, ces choses vous sont proposées. N’extrapolez pas, vivez au jour le jour et offrez-vous ce qui vous fait plaisir. Nous en avons encore la possibilité.

Je vous souhaite une excellente fin de semaine et un très beau dimanche.

Vivre sans peur dans l’incertitude

3 octobre 2022

Notre époque est spéciale. Dans des écrits anciens, cette période était annoncée. Et je crois qu’elle n’est pas prête à se terminer.

Si je regarde du côté du yoga, le prochain âge d’or est annoncé pour dans les années 2400, donc dans plus de 200 ans…

Dans ces âges, il y a des périodes : nous sommes au début de l’âge du Verseau : âge où les choses cachées apparaissent au jour.

Les mouvements de défense des femmes sont mis en avant : les abus ont toujours été présents, mais cachés. Maintenant le fait de le savoir permet d’avoir une action dessus. Car nous les humains, les hommes de la base, avons à agir, à nous mettre en mouvement pour que ces choses changent. C’est ce que nous voyons, même dans des pays où les femmes ont très peu à dire. Certaines risquent leur vie, elles le savent et le font pour les suivantes.

En aucun cas, je ne vous dis de poser des actes hors la loi. Mais posez des actes à votre mesure.

Nos dirigeants, les dirigeants du monde au sens large, perdent leur pouvoir et leur monopole. Et cela ne se passe pas facilement.

Alors, nous avons eu le covid, la vaccination, la variole du singe, et maintenant le coût de l’énergie. Tout cela a pour but de provoquer la peur. Lorsque vous avez peur, vous perdez tout bon sens, tout sens commun. Et vous êtes là, attendant que vous soit suggérée une attitude qui, vous voulez le croire, solutionnera tout cela. Et c’est comme cela que les personnes qui ont de l’influence agissent. Et là, vous faites ce qu’ils vous disent. Même si la suite des événements montre qu’ils ne détenaient pas la bonne solution.

A l’opposé, et agissant aussi sur la peur des gens, il y a les influenceurs-(euses) qui gagnent leur vie en présentant, surtout à nos jeunes, des produits de luxe qu’elles reçoivent pour en faire la promotion. Et malheureusement cette nouvelle forme de publicité fonctionne bien chez les plus jeunes.

Réapprenons à nous centrer, à écouter cette petite voix que nous avons tous au fond de nous. Elle est vraie pour nous. Cette petite voix sait ce qui nous convient. Mais c’est dans le calme et le silence que nous sommes capables de l’entendre. Et continuons à vivre, à décider, à choisir sans peur.

Pensez à vous asseoir, à respirer longuement et lentement, et à vous écouter.

Bonne pratique à vous.

L’année académique a repris

20 septembre 2022

Nous voici déjà bien avancés dans le mois de septembre. Et je dois me poser un peu pour conscientiser le temps qui passe. Et vous ?

Ai-je bien mis en place les décisions, les choix, les changements prévus durant l’été, durant les vacances ? Est-ce que je me souviens de mon état physique à la fin de l’année ? Suis-je repartie sur les mêmes rails ? Ai-je appliqué le « petit » changement choisi ?

Nous sommes en début de reprise, c’est le moment de mettre en place les choses. D’ici quelques semaines, cela sera beaucoup plus difficile. Qu’en pensez-vous?

Nous sommes arrivés au moment où il semble que nous reprenons une vie plus « normale » en y intégrant des façons de faire apprises durant la pandémie. Donc non, ce n’est pas comme avant, c’est nouveau, c’est un nouvel équilibre à trouver. Equilibre qui doit tenir compte des situations venant de l’étranger et qui nous impactent aussi.

Prenons la décision de mettre en place de nouvelles choses, des nouveaux moyens de fonctionnement. Nous ne savons pas ce qui nous attend, soyons donc prêts à tout, au mieux de notre être. Rappelons-nous que c’est nous et rien que nous qui devons prendre notre vie en mains. C’est nous qui décidons de nos choix de vie, c’est nous qui assumons les conséquences de nos choix.

Alors oui, allons-y en connaissance de cause. Nous sommes prêts, solides et conscients.

Nous y sommes

30 août 2022

Nous sommes fin août et la rentrée scolaire a eu lieu. Toutes les autres rentrées vont s’articuler autour de celle-ci.

Soit, nous reproduisons l’an dernier. S’il nous a convenu, pourquoi pas. S’il ne nous a pas totalement satisfait, quelle est la « petite » chose que je peux changer ?

Pour moi, ce changement sera minime, mais il est là. J’ai commencé. J’ai accepté l’idée que si je veux une modification quelque part, c’est à moi, et à moi seul(e) de l’initier. Et c’est ce que je fais.

Par exemple : cette année, je conduis les enfants à l’école à pied. Oui, nous allons nous lever dix minutes plus tôt. Cela nous fera le plus grand bien. Nous allons marcher, donc intégrer du sport dans notre routine quotidienne. Nous allons aussi dégager les routes et les abords des écoles de nos voitures arrêtées n’importe comment. L’atmosphère nous en remercie déjà. Nos muscles auront eu leur moment de réveil.

Mais je vous entends rire sous cape, vous tous qui n’avez plus d’enfants en bas âge. Vous souriez, vous ne vous sentez pas concernés.

Mais croyez-moi, j’ai des idées plein la tête, et je vais vous proposer un équivalent : les courses. Dans tous les villages, il y a des petites épiceries où vous allez « rapidement » chercher ce que vous avez oublié dans les courses faites pour ces quelques jours.

Et si vous êtes très organisés et qu’il ne vous manque rien, alors je vous dirai : au moins une fois par jour, faites le tour du bloc. Et si cette marche vous prend moins de dix minutes : au moins deux tours du bloc.

Autre idée : tous les endroits où vous avez l’habitude de vous rendre, s’ils sont à moins de un kilomètre, vous décidez d’y aller à pied.

Si vous souhaitez un petit changement, voilà quelques idées. Mais les vôtres sont meilleures pour vous, car vous vous connaissez bien. Vous connaissez votre cœur. Et c’est là que je vous souhaite d’aller.

Quelle marche avez-vous décidé pour aujourd’hui ?

La fin de l’été

16 août 2022

Et les vacances dans tout cela…

C’est par cette phrase que je terminais le dernier éditorial que je vous ai envoyé. Nous y sommes. C’est le moment de faire le bilan, avant de repartir, tête baissée vers une nouvelle année académique. Des difficultés vont se présenter, des choix vont à nouveau se présenter à nous : qu’allons-nous faire ?

Espérez-vous encore pouvoir revenir « comme avant » ? Avez-vous compris qu’il n’y aura plus de « comme avant » ?

En cette nouvelle année qui recommence : êtes-vous prêt à revoir vos valeurs ?

Qu’y a-t-il de vraiment important pour vous ? Je pense que le moment est venu de se poser cette question, et de mettre en place les choses qui nous permettront de vivre, au mieux, dans le respect de tous, des moments choisis pour nous.

Par exemple, je sais que dans la ferme voisine, ils font du bon pain, avec un blé cultivé sans pesticides, dans le respect de la nature et des personnes qui y travaillent. Mais ce pain coûte plus cher. C’est normal, c’est la juste rémunération des personnes qui y ont travaillé.

Que vais-je faire ? Si je choisis ce pain, il se peut que je devrai me passer d’un prochain week-end de détente. Oui, mais je me serai respecté, J’aurai tenu compte de mon corps, en laissant entrer en moi, un aliment de qualité qui va améliorer mon immunité.

Si je choisis le pain habituel, au prix normal légalisé, j’entretiens le système actuel. J’ignore ce que je mange vraiment, mais au moins je pourrai aller passer un week-end à la mer.

Quel va être mon choix pour cette nouvelle année ? Chacun de nous est totalement libre de la décision qu’il va prendre. Au fond de nous, chacun sait quel est le meilleur choix, mais serons-nous capables de l’annoncer, de le maintenir et peut-être de le « défendre » dans notre famille ?

A chacun de nous de faire son choix, en conscience de nos possibilités du moment.

Je vous souhaite le meilleur en ce nouveau moment de choix de Vie.

Nos désirs ou nos besoins

4 juillet 2022

Désirs et besoins sont proches, mais très différents. Les besoins, c’est le minimum dont nous avons besoin pour vivre. Cela fait peu… Mais nos désirs, ils sont parfois illimités.

La publicité a pour rôle de nous faire croire que nous avons besoin de plein de choses, de produits, de situations pour être heureux. C’est faux. Être heureux est un état d’être qui dépend de notre cœur, et non des objets.

Ne nous laissons pas piéger. Chacun de nous a des besoins différents, auxquels viennent s’ajouter les envies.

Les besoins de base : se loger, oui, mais de quel espace avons-nous besoin ? Est-ce ce bel appartement spacieux, situé près de ce parc sur lequel nous lorgnons mais dont le prix nous demandera de faire des choix ? Ici nous sentons déjà que nous sommes dans les désirs et plus les besoins. Un appartement coûtant le quart du prix de celui-ci comblerait nos besoins. Mais…

Nous vêtir… De plus en plus de magasins de seconde main existent, et je vous assure qu’il est possible de trouver de très belles choses, pour peu d’argent.

Nous nourrir : cuisiner nous-mêmes avec quelques bons produits peut se faire pour un prix raisonnable. Le restaurant n’est pas un besoin, mais un désir.

Si nous avons une belle situation, qui nous rend heureux et qui nous permet les fantaisies, la satisfaction de certains désirs, c’est parfait. Nous sommes heureux.

Si nous avons un travail qui nous rapporte beaucoup d’argent, mais dans lequel nous ne sommes pas heureux. Alors à nous de choisir : continuer et nous offrir les désirs auxquels nous tenons ou trouver un travail moins rémunérateur, mais qui nous plaît et limiter nos désirs. Ce choix, vous seuls pouvez le faire. Vous seuls pouvez sentir ce qui vous convient le mieux. Moins heureux et des désirs satisfaits, ou plus heureux, et moins de fantaisies.

Et les vacances dans tout cela…

Passez un bel été.

La respiration dans le yoga

9 juin 2022

Les postures, les mouvements agissent sur le corps physique par le travail musculaire. Les positions adoptées ont un effet sur les organes et les différentes glandes du corps. C’est pourquoi le placement correct est important. Cela aide à un maintien en bon état de fonctionnement, des différents systèmes du corps. Certaines glandes agissent aussi sur notre humeur.

Le plus important est le souffle : la respiration est guidée aussi bien dans la prise d’une posture, que dans la tenue de celle-ci, ou dans un mouvement qu’il soit lent ou rapide. Mouvement et respiration sont coordonnés. Ils apportent une harmonie dans le corps, dans le mouvement, dans la perception.

Le souffle à lui seul est très important, très puissant. C’est grâce au souffle que le cœur peut, dans le repos, se ralentir, revenir à un rythme plus régulier. C’est le souffle qui va amener paix et harmonie dans le mental. Suivant les besoins, le souffle peut détendre, ralentir ou au contraire donner la puissance qu’il faut, la force qu’il faut dans certains cas, que ce soit au niveau physique ou au niveau mental.

Le travail du souffle se nomme pranayama, qui, textuellement signifie : contrôle du prana. Le prana est l’énergie qui se trouve partout sur la Terre. Nous en prenons par la nourriture, par le repos, par le mouvement, mais le plus grand apport vient du souffle, d’où la très grande importance de la respiration.

Lorsque nous avons beaucoup de prana en nous, nous irradions et tout est plus facile. Si nous manquons de prana, nous sommes fatigués et tout nous demande un effort.

En début de pratique du yoga, de nombreuses personnes se rendent compte combien peu elles connaissent leur respiration.

Les premiers cours vont leur permettre de (re)trouver cette respiration. Pratiquer une respiration longue et profonde pourra donner à la personne une véritable sensation de plénitude.

Cet apprentissage les aidera à gérer plus facilement toutes les situations qui se présentent dans la vie. Cela va de la gestion des enfants un peu nerveux certains jours, aux situations de crise dans le travail.

C’est le souffle qui va aider à prendre de la distance par rapport à ces soucis du quotidien. Après quelques respirations longues, profondes, lentes avec une expiration plus longue que l’inspiration, nous donnerons une réponse plus calme, plus juste, plus sereine à la situation.

Le souffle est le secret de la sérénité, du maintien en bonne santé physique et psychologique. Puis dans le yoga, viennent les étapes du centrage conduisant à la méditation.

La souplesse

17 mai 2022

Notre époque nous demande la souplesse, le réajustement permanent.

Nous sommes sans masque, mais nous savons que la pandémie n’est pas finie. Elle se calme, mais quelle sera son évolution à la fin de l’été, cela reste un mystère.

Fini l’époque où nous pouvions programmer et être certains que les choses se passeront de cette façon.

Je vous ai envoyé une lettre d’infos ce week-end. Et voilà qu’un élément nouveau se présente, et j’aimerais vous le faire partager. Alors pour une fois, je vous envoie une deuxième lettre d’infos quelques jours plus tard.

Adaptons-nous à ce que les circonstances nous amènent, ceci tant que nous ne touchons pas à nos valeurs profondes.

Nous avons toujours notre ligne directrice, ce qui change, c’est la façon de la suivre. Nous continuons à suivre le courant qui nous convient, mais nous nous adaptons aux pierres et rapides qui émaillent le cours de notre vie.

Profitez bien de ces jours chauds et lumineux. Nous pourrons de la même façon accepter les jours de pluie que les agriculteurs souhaitent.

Passez une excellente journée.

Vivre ou fonctionner

15 mai 2022

Vous sentez-vous vivants, heureux de vivre ou avez-vous juste l’habitude d’agir ?

Si vous sentez en vous cette joie de vivre, ce contentement de faire ceci ou cela, c’est parfait, même si nous savons tous que dans toutes choses, dans tout métier, dans tout rôle, dans toute fonction, il y a des parties moins agréables à assumer. Elles font partie de la fonction que nous occupons et c’est à nous de les assurer. Mais la plus grande partie du temps, nous sommes heureux de faire ce que nous faisons, nous sommes toujours motivés, souriants, peut-être très fatigués. Mais alors oui, nous vivons.

Par contre, si dès le matin, en nous levant, nous entrons dans une forme d’automatisme, sans réflexion, sans joie, sans entrain, sans surprise, alors oui, nous fonctionnons. Je sais bien que nous pouvons être très efficaces juste en fonctionnant. Mais la question n’est pas là.

Quel est notre but sur cette terre ? Fonctionner ou être heureux ?

Etre heureux est notre droit de naissance, mais le bonheur, c’est à nous de nous l’offrir. C’est à nous de faire les choix qui nous mènent vers le type de vie que nous souhaitons.

Quoi que vous pensiez de vos parents, ils vous aiment, à leur façon peut-être, mais ils vous ont élevés du mieux qu’ils pouvaient, vu leur histoire à eux. Et ce n’est pas mon propos du jour. Ma question est : vous sentez-vous vivants, heureux ou vous contentez-vous de faire les choses, car c’est ce que vous croyez que les autres attendent de vous ?

Si c’est comme cela : quelque chose ne va pas ou ne va plus. S’il le faut, revoyez vos choix, posez-vous les bonnes questions, et seuls face à vous : osez y répondre. Puis voyez, cherchez le chemin possible pour changer ce qui est à changer, ce qu’il vous est possible de changer, ce que vous choisissez mais pas tout en une fois. Faites un petit changement, installez-le dans votre vie et observez le résultat, et ainsi de suite.

Être heureux

10 avril 2022

Que veut dire le concept « Être heureux » ?

Posez-vous la question, à vous-même pour commencer, puis autour de vous. Qui vous répond spontanément : « oui je suis heureux » ?

Peut-être allez-vous répondre : « je ne suis pas malheureux, je n’ai pas de raison de l’être : j’ai un travail, un logement, une famille. Donc au final : oui, je suis heureux ». C’est après une réflexion que vous allez répondre.

Quels sont vos critères pour pouvoir dire : « oui, je suis heureux » ?

La période spéciale que nous vivons vous influence-t-elle ? Peut-être vous direz-vous : ai-je le droit d’être heureux alors que des personnes sont otages dans des conflits qu’elles n’ont pas souhaités.

C’est vrai que le conflit actuel est à notre porte. Des conflits, des guerres, il y en a pratiquement toujours eu, mais elles étaient plus loin. Celle-ci, elle est proche, et personne ne peut affirmer que nous n’allons pas être entraînés dedans.

Cela va-t-il aider les personnes prises dans ce conflit si nous sommes malheureux ? Ce qui peut les aider, est que nous posions des actes. Mais juste ne pas oser être heureux, ne les aide pas.

Chacun de nous a idéalement sa définition du bonheur. Posons-nous la question : de quoi dépend notre bonheur ?

Je connais des personnes heureuses, car elles ont trouvé un équilibre en elles, elles ont fait leurs essais dans la vie, elles ont une profession qu’elles aiment, parfois, elles travaillent beaucoup, mais la question n’est pas là. La question est : comment je me sens à l’intérieur. Je peux être heureux et très fatigué. Et comme je suis équilibré, je vais me donner le repos dont j’ai besoin pour ne pas devenir malade.

J’ai vu des personnes, en Inde, ne rien avoir comme biens, et être souriantes, heureuses, prêtes à vous donner le peu qu’elles ont, si elles sentent que cela vous fera plaisir.

Le bonheur n’a rien à voir avec les conditions de vie, les conditions extérieures. Il a à voir avec nous-mêmes. Nous sentons-nous heureux avec ce que nous avons ? Si non, que nous manque-t-il ? Avez-vous une réponse à cette question ?

Le premier livre que j’ai écrit était : le bonheur corps et âme, et la question est toujours d’actualité. Ce que j’en disais est toujours vrai aujourd’hui.

Si vous êtes bien avec vous, vous serez heureux dans toutes les situations de votre vie.
Et une fois encore, je vous dis : cherchez en vous, pourquoi vous ne vous sentez pas heureux ?
Et je vais plus loin : avec qui n’êtes-vous pas relié, en bonne relation ?
Et si la réponse était : avec vous ?

Passez d’excellents moments avec vous en ces temps de Pâques.

La confiance versus la peur

25 mars 2022

Vivre en confiance nous permet de rester calme, confiant en la Vie, confiant en nous.

Nous savons que nous disposons de toutes les ressources intérieures pour faire face à toutes les situations. La vie comporte des surprises, des imprévus, parfois agréables, parfois moins. Mais ce ne sont que des situations à gérer. C’est chaque fois l’occasion de remettre nos choix en perspective et comment y introduire cette nouvelle situation. Cela nous permet d’utiliser notre énergie créative à tout moment dans notre vie. Cela, c’est si nous vivons notre vie en confiance.

Si par contre, nous laissons la peur nous habiter, toute nouvelle situation sera vue comme un péril nouveau, comme un risque de changement, et nous risquons de paniquer. Mais comme de toute façon nous devrons introduire le nouvel événement dans notre vie, ce sera en surplus, en surimpression à quelque chose que nous avons peur de lâcher, et la confusion risque de s’installer en nous.

La peur fait que vous remettez votre pouvoir dans les mains de cette peur et de ceux qui la génèrent.

Faisons-nous confiance. Quelque chose se passe, quelque chose de nouveau pointe le nez, voyons comment introduire cela dans notre vie, avec harmonie, même si cela la bouleverse totalement. C’est peut-être une opportunité. Mais pour nous en rendre compte, nous devons être ouverts, avoir confiance en nous et sans peur de l’avenir. Ne chercher la réponse qu’en nous, sans nous laisser influencer.

Chacun met sa pierre à l’édifice

9 mars 2022

Nous vivons une période que plus jamais nous n’aurions cru voir. Et pourtant elle est là. La pandémie est repartie à l’arrière-plan.

Même si, à ce jour, nous ne sommes pas personnellement impliqués, la folie d’une seule personne met le monde en péril, du fait de nos connaissances gigantesques dans tous les domaines.

Nous pouvons aider les personnes en difficulté, soit de façon pratique, par le biais des associations, soit par nos projections d’énergie de paix, nos méditations, nos mantras : tout cela a sa puissance et lorsque chacun, par les biais des outils qu’il possède, met sa pierre à l’édifice, les résultats arriveront. Quand je l’ignore, mais ne nous décourageons pas.

La grande leçon à tirer de cela, c’est de vivre totalement notre présent, prendre le temps de regarder autour de nous, comprendre la chance que nous avons d’être nés dans ces pays.

Parfois lorsque tout va bien pour nous, c’est comme si nous cherchions où cela pourrait aller moins bien. Alors non, apprécions ce que nous avons, apprécions la chance que nous a donnée notre être profond, en choisissant de s’incarner dans cette région. Ayons de la gratitude envers nous-mêmes, et voyons tout ce qui fonctionne bien pour nous et notre entourage. Vivons totalement, avec toutes les parties de notre être, le présent, dans le sourire du cœur.

Les perce-neige et les messages de l’espace

2 février 2022

Depuis quelques jours, les perce-neige sont sortis dans la pelouse. A défaut de neige, ils ont percé dans le tapis vert de l’herbe. Nous sommes sur notre terre, dans notre monde, dans le détail de l’infiniment petit.

A côté de cela, un signal radio hors norme a attiré l’attention d’une équipe d’astronomes australiens. Il est émis par un objet situé à quelque 4.000 années-lumière de notre planète, il vient de l’infiniment grand.

Je ne peux m’empêcher de lier les deux. Tout ce qui se passe en nous, autour de nous est image de ce qui se passe dans l’infiniment grand, même si nous n’en avons pas connaissance. Cette coïncidence de faits me le rappelle.

Un peu plus loin dans le jardin, les tiges des futures jonquilles sortent elles aussi.

Quoi que nous vivions, quoi que nous pensions, nous ne sommes qu’un tout petit élément dans la multitude des faits et phénomènes de la terre pour commencer. Qu’il s’agisse d’organismes beaucoup plus petits que nous, ou de systèmes solaires ou autres, beaucoup plus grands que nous, tout est en mouvement. Tout suit son propre cours. Et parfois, nous remarquons qu’il y a coïncidence, mais sans plus.

Revenons à nos vraies valeurs, occupons-nous de nous, laissons chacun suivre sa voie, nous n’avons aucune influence sur les autres phénomènes, sur les autres personnes, chacun vit son histoire. Et c’est très bien comme cela.

Pour moi, le plus important est que chacun choisisse son histoire, que chacun, sans empiéter sur la liberté de l’autre, vive complètement sa propre liberté, en totale responsabilité.

Fleurissons comme le fait le perce-neige, même si autour de nous, il fait encore noir, même si d’autres autour de nous, doutent, faisons nos choix, ne nous laissons pas influencer, avançons dans notre vie. Ensemble, nous tournons avec la terre.

2022 – Nous y sommes !

6 janvier 2022

2022 est là, c’est un nouveau début et c’est toujours un espoir.

Espoir que nous avons à transformer en réalité. C’est nous qui construisons 2022. Ce matin, le soleil est là. Bon, pas bon, c’est le résultat du traitement que nous donnons à la Terre.

Alors je dirai, oui, bon, car je suis certaine que tout est possible, toujours, ensemble. L’Energie est là, à nous de la mettre en mouvement dans le sens que nous choisissons.

Un début d’année est à nouveau un moment « où tous les possibles » sont là. Qu’allons-nous faire de cette année ?

Quelle est la grande caractéristique des humains ? Nous avons la possibilité de choisir. Utilisons notre faculté, choisissons nos vies, choisissons nos modes de vie, choisissons en conscience et sachons pourquoi nous agissons de telle façon.

N’écoutons pas tout ce qui est dit autour de nous, cherchons les pourquoi et prenons nos décisions par nous-mêmes. Ce n’est pas confortable, je le sais. C’est plus facile de se dire « je n’ai pas le choix », mais c’est faux. Si vous pensez « je n’ai pas le choix », vous choisissez de donner aux autres votre pouvoir. Et les autres choisiront ce qui est leur avantage et non le vôtre.

Encore une fois, c’est à nous que revient de prendre le volant de notre vie. C’est à nous de décider de la direction que nous choisissons de prendre.

Que cette année soit la matérialisation de nos espoirs. C’est ce que je vous souhaite à tous.

Solstice d’hiver – La lumière revient

21 décembre 2021

La lumière revient.

Nous sommes dans un de ces moments de changements, d’inversion même dirais-je. Jusqu’ici les jours se raccourcissaient, mais dès maintenant ils repartent dans l’autre sens. C’est l’image même de la vie.

Durant un temps, nous pensons que nous sommes dans une spirale et puis tout à coup, c’est l’inverse : un changement a eu lieu. Plus qu’un changement, une véritable volte-face. Et c’est ce qui peut se passer à tout moment dans notre vie. La terre, l’espace nous montrent le chemin. Ce n’est pas parce que nous semblons aller dans une direction, qu’obligatoirement c’est la bonne, et que nous devons y rester. La volte-face est possible, puisque tous les six mois au moins, la terre nous en montre l’exemple.

L’idée n’est pas de faire une volte-face tous les six mois, mais de nous montrer que le changement est toujours possible. Et je parle surtout, du changement d’avis.

Nous pouvons, à tout moment, changer de direction, de choix. Bien entendu, nous assumons les engagements pris, mais ensuite nous changeons de direction. Nous avons compris que la direction choisie, n’est pas vraiment celle que nous souhaitons et nous avons le droit d’en changer. Ma vieille marraine me disait toujours dans son patois : « il vaut mieux se dédire que se détruire », et je comprends combien elle avait raison.

C’est le moment de vous demander : sur quoi sont fondées vos croyances ? Est-ce vraiment vous qui les avez choisies ou vous êtes-vous laissé influencer par votre entourage, votre famille, vos amis, le désir de plaire, l’avis général ?

La vraie question est : était-ce vraiment votre avis ? Était-ce vraiment votre choix : votre choix conscient, en analysant vous-mêmes les éléments à votre portée, ou vous êtes-vous relié à la majorité, à l’avis général, à celui que l’on vous invite à suivre ?

Je sais que je vous pose toujours des questions qui risquent de vous obliger à aller en vous, à vous demander : que souhaite mon être profond, et dans ces moments qui, pour un moment encore, resteront dans la pénombre, vous aurez l’occasion d’aller investiguer, si tel est vraiment votre souhait.

Que la lumière vous guide là où votre cœur vous conduit.

L’hiver

8 décembre 2021

L’hiver a aussi son charme. Les jours sont très courts, donc à nous de créer l’ambiance chez nous. A nous de mettre une bougie à l’endroit qui changera complètement l’atmosphère de la pièce, voire de la maison.

L’hiver nous invite au retour vers nous. L’hiver annonce que c’est le moment de préparer le bilan de l’année passée, et sous peu, de se poser la question : cela me convient-il ?

Nous prendrons au moins quelques jours pour donner la réponse juste à cette question. En effet, presque automatiquement, elle annonce la question suivante, comment faire lors de la prochaine année. Nous n’y sommes pas encore. Nous sommes dans ce temps « suspendu » entre deux années. Celle-ci approche de sa fin, mais surtout l’autre n’est pas commencée.

Nous sommes dans ce moment spécial, qui pour moi, a son charme : les jours continuent à raccourcir pour environ deux semaines encore, mais la promesse du retour de la lumière est déjà en germe. Elle est déjà là.

Ne nous projetons pas dans le futur, vivons totalement ce présent. Entrons dans ce moment de retour vers soi. Commençons notre bilan de l’année écoulée. Elle fut spéciale, j’en conviens, mais nous n’en avons pas fini avec cette situation. Sachons la considérer comme ce qui se présente à nous en ce moment, et intégrons-là dans notre réflexion.

Surtout, n’attendons pas la fin, car alors nous nous projetterions dans le futur et ne vivrions pas le présent, ce qui est notre objectif. Il est ce qu’il est. Pas de regret, pas de recherche de responsables, juste, comment, nous, avons-nous accueilli cette situation ? La vie est pleine de surprises. Et je peux vous dire sans m’avancer beaucoup, que ce n’est pas la dernière.

Prenez le temps de faire votre bilan, juste le bilan, le constat. Pas encore le projet de l’an prochain, cela c’est pour dans deux semaines. Maintenant, nous intégrons. Nous poserons les jalons de l’an prochain dans deux à trois semaines, lorsque les jours commenceront à s’allonger.

Je vous souhaite d’excellentes soirées dans la lumière tamisée ou non que vous aurez choisie.

Les choix

20 novembre 2021

Voici un texte que j’ai écrit en 2010, et je suis toujours de cet avis.

Dans un choix, il y a toujours quelque chose à lâcher. Tant que le choix n’est pas fait, nous imaginons que toutes les possibilités sont là. Mais quand le choix est fait, nous en avons laissé une. C’est vrai. Cela représente-t-il une perte ? Non. Cela veut simplement dire qu’en ce moment, avec ce qu’est ma vie, je choisis de donner priorité à cet élément.

Chaque choix est un apprentissage. Je décide quelque chose. Si je décide, c’est que j’ai pris une partie de ma vie en mains. Mais attention, je choisis et je décide pour moi, pas pour les autres. Cette liberté que le choix me donne, les autres l’ont aussi et de la même façon que moi.

C’est souvent pour cela que nous ne décidons pas. Nous croyons plus facile de dire : ce n’est pas ma faute, c’est l’autre qui a choisi. Eh bien non, si j’ai laissé l’autre choisir pour moi, c’est que j’ai fait ce choix, de donner ma liberté, mon pouvoir de choix à l’autre. Et si je fais ce choix, j’assume le choix de l’autre. Sinon je m’affirme, j’exprime mon choix. Je prends le risque que l’autre ne soit pas de mon avis. Et tout cela, dans l’harmonie. Même si nos choix sont différents, l’amour et l’harmonie peuvent rester présents, c’est une question de doigté. Expérimentez.

Choisissez de passer une belle journée.

Taille humaine

10 novembre 2021

Par la pensée, par notre intuition, par nos ressentis, nous sommes tous reliés. Il suffit de nous asseoir, prendre un moment et de placer une personne au centre de notre cœur.

Si vous prenez vraiment le temps et restez suffisamment neutre pour ne pas induire, vous pouvez ressentir si la personne est bien ou non en ce moment. Là, l’universalité est intéressante.

Dans les sociétés, c’est autre chose. Certaines d’entre elles sont tellement grandes, tellement gigantesques et imbriquées les unes dans les autres, que l’on s’y perd. Finalement le produit que vous achetez, qui le fabrique ? Dans quel pays est-il produit ? Qui gagne de l’argent en fabriquant ou en vendant ce produit ?

Si vous posez une question, qui va y répondre ? Qui aura lancé le message de la chose à dire ? Pourrons-nous y croire ?

Ce malaise commence à être ressenti, c’est pourquoi de plus en plus de personnes changent d’emploi et vont vers les circuits courts. Mon sentiment profond est que c’est le retour à la taille humaine, à la relation humaine, personnelle, qui peut ramener chacun où cela est juste qu’il soit.

Quand nous sommes à la bonne place, à notre juste place, nous sommes heureux, nous sommes bien. Et le monde est tellement bien fait que tout le monde ne souhaite pas la même chose. Cela permet que toutes les places soient occupées sur notre terre. Lorsque nous occupons une place interchangeable, sommes-nous heureux ?

Le chemin est peut-être encore long, mais nous avons démarré ce retour vers nous-mêmes. À la campagne, de petites communautés de travail se mettent en marche. Et les circuits courts sont lancés. Alors, nous ne dépendons plus du bon vouloir des quelques personnes vraiment à la tête des holdings de ce monde.

Avez-vous pris le temps de vous asseoir pour vous demander ce qu’au fond de vous, votre atman, votre cœur vous suggère ?

Blanc et noir

12 octobre 2021

Certains d’entre vous ont connu le coq blanc qui a vécu dans le jardin durant plusieurs années. Et depuis quelques jours, c’est un coq tout noir qui se balade sur le terrain. Comme l’autre, il est arrivé seul, il a choisi de s’installer.

Noir et blanc, blanc et noir, nous pourrions penser les opposés, mais non, les deux extrémités du même bâton : la complémentarité.

Le coq est celui qui annonce la lumière, la lumière du jour lorsqu’il chante le matin, mais aussi à un autre niveau, la lumière qui peut correspondre à la sagesse.

La sagesse, l’acceptation de l’autre, même s’il ne pense pas comme nous, surtout s’il ne pense pas comme nous. Nous n’allons pas essayer de le convaincre, nous allons simplement, avec ouverture, comprendre que tous nous ne pensons pas la même chose, tous, nous ne choisissons pas les mêmes modes de vie. Mais nous avons besoin d’ouverture de cœur, d’ouverture d’esprit pour accepter cela. Plus il y aura d’ouverture, moins il y aura d’obligations. Les choses à faire ou à ne pas faire iront d’elles-mêmes, sans que les règles soient écrites.

C’est ce qui existait au temps de l’âge d’or. Retournons vers cette période, acceptons les choix de chacun. Nos choix ne sont pas universels, ils sont juste nôtres. Respectons les autres qui ne font pas les mêmes choix que nous. Soyons ouverts et soyons vrais.

Le chemin dont je vous parle est confrontant, je le sais. Mais c’est à mon sens, la seule façon de bien vivre tout ce qui nous attend.

Je vous propose donc : respect, acceptation de chacun comme il est. La véritable ouverture du cœur, c’est cela.

Je vous souhaite le meilleur.

La peur

9 septembre 2021

La peur est là chez certaines personnes. Et elle est à respecter. Je m’explique.

Si vous avez peur de quelque chose, cela est présent dans votre tête en permanence, surtout si cela est insidieux comme des virus, non visibles à l’œil nu. Et donc vous attirez cette même hauteur vibratoire et vous risquez plus qu’une autre personne d’entrer en contact avec ces vibrations. C’est pourquoi je vous dis : la peur est à respecter. Faites ce qu’il faut pour ne plus avoir peur, ou diminuer votre niveau de peur. Mais faites-le vous-même, avec vous.

Si vous n’avez pas peur, respectez les demandes faites par les endroits où vous allez. Peut-être que votre voisin est quelqu’un qui a peur. Cette personne est là, sachant que si la demande est respectée, elle peut alors gérer sa peur. Nous n’avons pas à provoquer une personne qui a peur, tout comme elle n’a pas à exiger de nous des attitudes qui ne sont pas demandées à l’endroit où nous sommes, où nous allons.

Je ne prends pas position sur les demandes. Chaque endroit, chaque salle de yoga, de cours, fait ses choix, interprète sa compréhension des règles édictées par nos autorités. Cet endroit doit être clair sur les demandes. Nous choisissons d’y aller et de les respecter ou de ne pas y aller. Cela est notre libre arbitre.

Nous (Atlantide) avons choisi de demander aux personnes de garder le masque lors de tous les déplacements, et d’enlever le masque lorsque vous avez rejoint votre place.

Une chose après l’autre

27 août 2021

Notre planète vit des événements graves, et ils arrivent l’un après l’autre, l’un chassant l’autre. Après le covid, les inondations, les incendies, c’est l’Afghanistan. Et la Belgique, la France y sont mêlées. Nous voyons qu’à l’heure actuelle, tout ce qui se passe, l’est au niveau mondial, et tous nous sommes concernés.

Cela ramène mon attention à deux choses :

L’une est de ne pas se laisser toucher émotionnellement par ce qui se passe. Lorsque nous sommes dans l’émotionnel, nous sommes inefficaces. Et si nous souhaitons aider efficacement, ce n’est possible que si nous agissons sans y mêler de l’émotionnel.

Soyons centrés dans nos actes. Pas de promesses faites dans l’état émotionnel que nous ne tiendrons pas. Si nous voulons agir, oui, il y a moyen, mais si nous choisissons de nous engager, alors tenons notre parole. Faisons ce que nous projetons, ce que nous promettons. Et cela se fait avec le rationnel, avec le mental, qui nous aidera à organiser, planifier nos actions. Et à savoir jusqu’où, réellement nous sommes capables d’agir.

L’autre, c’est de bien nous souvenir que la seule personne solide est nous : notre être profond, notre atman, notre âme. C’est la seule personne sur laquelle nous pouvons compter, sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Notre solidité, notre stabilité vient de nous. C’est fondamental de nous en souvenir, surtout en ces périodes troublées, où toutes sortes d’avis sur tout, sont donnés.

La seule voie à suivre est celle de notre intuition. Et lorsque nous savons dans quelle direction notre être profond nous pousse, alors utilisons notre rationnel pour programmer nos actes. Et nous serons des personnes solides.

C’est ce que je vous souhaite en ces moments troublés de rentrée.

La solidarité

17 août 2021

Cette période si spéciale a permis de comprendre qu’une des principales valeurs humaines est la solidarité. Pendant un certain nombre d’années, les catastrophes, les guerres, les incendies, les inondations étaient loin de nous. Bien entendu, nous étions solidaires, nous envoyions des pensées de paix, d’amour aux personnes de ces régions. Peut-être aussi un peu d’argent aux associations en place qui aidaient. Mais « dans nos tripes » peu de personnes le sentaient vraiment. C’était une préparation.

Cet été, notre pays, nos voisins, nos amis, nous peut-être avons été directement touchés par des inondations. Et ici, oui, nous avons vu la solidarité se mettre en place. Dans la commune tout d’abord, les voisins, la famille, les amis, les services communaux, tous se sont mobilisés sans compter, sans se poser de questions. De toutes les parties du pays, les gens se mobilisaient.

Tout d’abord l’urgent, aider nos voisins dans leurs besoins du moment. Oui, la solidarité est là, elle est dans nos cœurs, nous bougeons sans nous poser de questions. Et cela c’est beau : oui l’humain a en lui un très beau côté : il aide qui en a besoin, le cœur sur la main. Et cela est un vrai message d’espoir pour notre société.

Nous savons que dès aujourd’hui, ensemble, nous devons nous poser beaucoup de questions sur nos façons de vivre, d’organiser nos villes, nos villages, sur nos différents moyens de communication. Et cette solidarité nous montre que chacun est capable de répondre présent à ce questionnement.

Jusqu’à présent, nous avons organisé, ou laissé organiser pour nous ce qui nous donnait un maximum de confort, de facilité. Mais est-ce bien cela qu’il nous faut ? Est-ce bien cela qui permettra à notre monde, à notre planète, de traverser cette crise qui n’épargne aucun domaine, cette crise que nous vivons tous plus ou moins en ce moment ?

Posons-nous les bonnes questions. C’est ce que je vous souhaite à tous en ce moment. Belle fin d’été.

L’immunité

26 juillet 2021

Oui, les contaminations reprennent. Les gestes barrières seraient-ils insuffisants ?

Vous êtes-vous demandé pourquoi certaines personnes se font envahir par tous les microbes et virus qui passent et d’autres pas ?

Ce qui fait une grande différence, c’est l’immunité.

Qu’est-ce que l’immunité ? C’est la faculté qu’a notre organisme à lutter contre tout ce qui, en permanence, menace notre bonne santé.

Il y a un facteur génétique qui joue, oui, mais surtout, il y a la façon de vivre.

Voici quelques éléments qui favorisent notre immunité.

La nourriture : le moins possible de produits transformés. La salade, la courgette qui viennent de votre jardin seront bien meilleures pour votre santé que le plat cuisiné tout fait que vous allez acheter. Les légumes crus ou cuits sont à privilégier dans tous les cas. Votre jardin peut être tout simplement quelques pots de légumes que vous cultivez sur votre balcon ou votre appui de fenêtre.

La respiration : à tout moment dans votre journée, pensez à respirer longuement et profondément. Et ceci, de préférence devant une fenêtre grande ouverte, plutôt que dans une pièce à air conditionné.

Votre posture : si vous travaillez assis, devant un ordinateur par exemple, arrangez-vous pour être assis sur vos deux ischions, colonne vertébrale droite dans tous les cas, et verticale de préférence. Abaissez en permanence vos épaules, souvent elles « montent toutes seules ».

Bouger : si vous êtes en ville, faites le tour du bloc plusieurs fois, à chaque pause, avec un bon pas, plutôt qu’un pas de promenade. Si vous avez un jardin ou un parc à proximité, c’est l’endroit idéal pour marcher ou pratiquer votre sport habituel. Les arbres, par leur chlorophylle, purifient l’air en permanence.

Notre mental : évitez d’avoir peur. La peur fait que vous êtes tellement dans cette pensée que vous attirez à vous ce que vous craignez. Faites ce que vous estimez nécessaire pour ne pas avoir peur, puis vivez votre vie, le plus à l’aise possible.

Le yoga : bien entendu, je vais vous en parler. Dès que le temps le permet, nous pratiquons fenêtres grandes ouvertes ou à l’extérieur. Nous mobilisons notre corps avec fermeté mais dans le respect de ses limites. Nous respirons de différentes façons, nous occupons notre mental, et nous terminons la séance dans une détente. Cela nous met dans un état de bien-être. Nous sommes souriants et détendus. Voici quelques éléments qui vont favoriser votre immunité.

Très belle fin d’été à vous tous.

Comme avant

25 juin 2021

J’entends les personnes qui espèrent que tout va redevenir « comme avant ». Avant quoi ? Avant cette époque de recentrage « obligatoire » ?

Mais alors, qu’allons-nous faire de tout ce que cette période nous a permis d’apprendre, de comprendre, de changer ? Allons-nous abandonner tout cela au profit d’un retour en arrière ? Je ne crois pas. Je crois que ce n’est pas possible.

Il est impossible d’effacer de l’Univers ce que nous disons, ce que nous vivons, et même ce que nous pensons. Comment serait-il possible d’effacer dix-huit mois de nos vies ?

Pour certain, la réflexion est profonde, et c’est très bien. J’espère que nous allons tous prendre le temps de nous poser et de nous demander : qu’est-ce que j’ai appris sur moi durant cette période ?

Ai-je appris à vivre seul(e) ?
Ai-je appris à bien vivre avec ma famille ?
Ai-je trouvé les rituels à instaurer en famille pour que chacun y trouve son compte, dans le respect des autres ?
Me suis-je donné l’opportunité de chercher ce qui me convenait, et ce qui ne me convenait pas ?
Ai-je pu observer que c’est moi qui doit mettre les choses en place comme je le souhaite, si je veux qu’elles changent ?
Ai-je compris que le bonheur est un état d’esprit ?

Aujourd’hui, qu’est-ce que je constate ?
Peu de personnes reviennent au cours de yoga en présentiel.

Pourquoi ?
Le confort de la pratique à domicile par Zoom ?
La peur de la maladie ?
Quoi d’autre ? Mais tout cela demande déjà réflexion.

Tout cela me fait dire qu’il n’y aura pas de « comme avant », mais bien un « après » beaucoup plus conscient de comment nous souhaitons vivre dorénavant. Et c’est parfait comme cela.

Très bel été à vous tous.

Séquence ou conséquence

31 mai 2021

La conséquence est ce qui vient après la séquence.

La notion d’action-réaction, voisine, est différente. Elle comporte une idée de non-contrôle.

L’action est normale, pour autant que votre action soit juste. Mais parfois, nous posons un acte qui va bousculer quelqu’un. Et ce quelqu’un pourrait très bien avoir une action, qui sera une réaction à l’action que vous avez posée.

Quel était votre état d’esprit lorsque vous avez posé cet acte ?

La notion d’acte juste est là. Avez-vous posé cet acte car, dans la situation, c’était le seul acte valable à poser ? Ou bien, avez-vous choisi de poser cet acte, car vous saviez qu’il allait interpeler l’autre, le titiller et probablement le faire réagir ? Et une partie de vous était contente à cette idée ?

Vous seul pouvez discerner la différence. ET c’est vous avec vous, que je vous invite à donner une réponse vraie.

Dans le premier cas, si la personne réagit, vous veillerez à l’aider à comprendre pourquoi vous avez choisi de poser cet acte.

Dans le deuxième cas, vous aurez atteint votre objectif, mais serez-vous fière de vous ?

J’ai donné comme titre à l’article : séquence et conséquence.

Une séquence c’est, par exemple, poser un acte ou une série d’actes dans un but qui vous concerne, ou que vous choisissez ou qui vous est demandé.

La conséquence est le résultat obtenu par cette série d’actes.

Si je compare à la notion d’action – réaction, la conséquence peut aussi bien se trouver dans l’action que dans la réaction.

Je vais en rester là avec le sujet. S’il vous amène à des réflexions, vous pouvez me les envoyer, je les lirai très volontiers.

Passez une belle journée.

Les rituels

29 avril 2021

Les rituels sont très importants. Ils nous aident dans notre vie quotidienne. Ce qui est le plus important, c’est que nous soyons en accord avec nos rituels. Alors ils nous soutiennent.

Je vous parle de rituels que vous mettez vous-même en place, pas de rituels qui vous sont donnés par d’autres. Il faut que vous soyez en total accord avec vos rituels. Parfois, ils vont vous embêter, mais vous savez leurs bienfaits, et surtout, vous savez pourquoi vous avez mis ce rituel en place dans votre vie.

Par exemple, si vous voulez bien démarrer votre journée, il me semble important que votre rituel du matin vous apporte de la sérénité.

En voici un : je me réveille, je m’étire dans le lit, je me lève, je vais boire le verre d’eau chaude, j’allume le poêle, je vais m’asseoir face au jardin pour me centrer, pour me relier à cette nature dès le matin.

Ensuite, la tasse de thé ou de café près du feu qui ronfle, les fruits du matin. Ce sont pour moi des rituels de cet ordre qui me plaisent. Ensuite la salle de bain, et je suis prête à vivre ma journée de façon sereine.

Mais naturellement, ce rituel que je vous décris prend du temps. Alors à vous de voir s’il vous convient ou non. Ce n’est qu’un exemple, faites-vous le vôtre en fonction de l’endroit où vous vivez, du temps que vous vous donnez le matin, en bref, de vos choix.

Certains aiment se lever un peu plus tôt pour s’offrir un moment avant de commencer la journée, d’autres vont choisir de se lever au dernier moment. C’est cela aussi votre rituel. S’il vous met en bon état mental pour vivre votre journée, alors tout va bien.

Peut-être avez-vous vos rituels, sans vraiment vous en rendre compte. Et le matin où vous serez un peu plus morose, plus déprimée, votre rituel va vous aider à vous réaligner et à bien vivre votre journée. C’est cela le rôle des rituels. Et vous pouvez en avoir à tous les moments de votre journée, jusqu’au coucher.

Quel est le vôtre ? Quel est celui qui vous fait le plus de bien, le plus plaisir ?

Passez une belle journée.

Le temps du rangement

30 mars 2021

Nous sommes au printemps, et parfois, nous avons tendance à l’oublier, nos repères habituels sont bouleversés.

Le printemps est le temps du renouveau. La nature le sait : les premiers fruitiers sont en fleur, les jonquilles, les narcisses, les jacinthes emplissent nos jardins. L’ail des ours montre ses jolies feuilles dans les bois.

Je vous propose un exercice de maîtrise du mental.

Quelle est la pensée, l’idée qui me revient à tout moment et m’empêche de profiter du temps présent ? Peut-être nos conditions actuelles de vie ?

Envoyons notre pensée sur autre chose. Trouvons une belle image qui nous fait plaisir, une photo de famille qui nous fait chaud au cœur, un moment où nous avons éclaté de rire, une promenade si nous en avons l’occasion. Trouvons ce qui peut nous faire sourire, et chaque fois que la pensée « désagréable » est là, disons-lui : tu n’es qu’une pensée, pas une réalité. Je préfère cette image, et vous imposez à votre pensée d’aller dans cette direction.

Il n’y a pas de méthode miracle, il y a notre volonté souple au quotidien de mettre encore et encore cette pensée, cette image en avant.

Notre mental est un singe savant. Si nous le laissons faire, il nous imposera ce qui nous fait peur, car alors il est le maître. À nous de décider, avec le sourire du cœur, de ne pas le laisser faire. Et chaque fois qu’il nous proposera cette pensée, nous la quittons.

Si vous avez des enfants, vous savez qu’avec eux, souvent nous répétons la même chose, et nous le faisons autant de fois que nécessaire pour que le message passe. C’est la même chose avec notre mental.

Notre mental est utile, mais il est à notre service, au service de notre être profond. C’est donc nous qui décidons lorsqu’il peut gamberger, par exemple pour faire le planning de la semaine ou lorsqu’il a à se taire.

C’est fatigant, mais c’est le chemin. Avec le sourire, c’est à l’usure que nous calmerons le mental et deviendrons les maîtres de nos pensées.

Instinct, intuition

15 mars 2021

Aujourd’hui la pluie est là et il fait frais : temps normal à cette époque. Les météorologues nous disent que nous sommes « légèrement sous les normales de saison ». En soi, c’est une bonne nouvelle. Nos saisons sont toujours là, elles existent encore.

Nous vivons toujours avec de sérieuses restrictions, donc en ce moment, je peux juste vous conseiller de rester chez vous, de vous détendre et d’écouter, dans le calme, ce que les autres membres de la famille ont peut-être à vous dire.

Voici quelques mots sur l’instinct et l’intuition.

L’instinct est ce que nous partageons avec les animaux : instinct de survie, instinct maternel, instinct de défense. Notre réaction instinctive n’est pas nécessairement la même que celle d’un animal, mais ces instincts, les animaux les ont tout comme nous, les humains.

Mais l’intuition, c’est tout autre chose. L’intuition est la caractéristique de l’humain. L’intuition, c’est la connexion avec notre être profond. Lorsque nous sentons qu’une situation ne nous convient pas, alors que rien de raisonnable ne justifie cela, c’est notre intuition qui perçoit ce message de notre être profond. Et pour nous, nous avons raison. Cela ne veut en aucun cas dire que la situation n’est pas valable. Elle convient certainement à d’autres personnes, mais pas à nous.

L’intuition, c’est une information qui n’a rien de rationnel et qui s’impose à nous. Et l’intuition nous aide aussi dans notre quotidien, si nous savons la percevoir, et surtout, si nous savons lui faire confiance, nous faire confiance.

L’intuition, c’est par exemple quand tout à coup nous apparaît la chose à faire dans une situation qui est bloquée, et où nous nous disons : mais pourquoi n’ai-je pas pensé à cela plus tôt ? C’est parce que cette information nous vient par l’intuition de notre être profond. Elle n’est pas de l’ordre de la pensée, mais de l’ordre du créatif, qui est une des qualités de notre être profond. Je peux aussi vous dire : la pensée vient du cerveau gauche et l’intuition passe par le cerveau droit.

La patience

2 février 2021

La patience, c’est une invitation à vivre totalement le « ici et maintenant ». Il ne nous est pas vraiment possible de faire des projets précis actuellement. Nous sommes en attente de l’évolution de la pandémie, et donc des décisions prises tant dans notre pays, que dans les pays voisins.

Alors, voyons tout ce que nous avons en ce moment. Pour la plupart d’entre nous, nous avons de quoi nous nourrir, peut-être pas les fantaisies, mais la nourriture de base est accessible. Nous avons aussi notre logement, et nos vêtements.

Nous voyons aussi naître l’ingéniosité de chacun. Les seconde-mains, les émissions de créativité, les promenades, le rangement de la maison, de la chambre, les peintures à refaire, c’est le bon moment de nous pencher sur toutes ces choses que nous remettons toujours à plus tard.

C’est le moment peut-être aussi de plonger dans les placards, au sens propre comme au figuré. Quel travail, quelle mise au point, quelle situation, quelle démarche avons-nous toujours remise à plus tard ? C’est maintenant que nous sommes « en stand by » que nous pouvons regarder ce que nous laissons très volontiers de côté, en fuyant vers l’avant.

Le temps nous est donné de regarder ce que nous aimons moins voir, ce qui nous demande une mise au point, une acceptation de solution à trouver, sans partir dans la fuite en avant. Partir en vacances plutôt que régler un conflit est une grande tentation à laquelle nous ne résistons pas toujours. Aujourd’hui, pas de grand voyage, donc prenons notre courage à deux mains, et réglons une chose.

Vous verrez quel contentement cela vous procurera. Vous serez fier de vous, simplement parce que vous l’avez fait, vous avez pris du temps de « regarder la chose, la situation en face » et vous avez posé un acte calme et réfléchi. Vous avez posé une action et non une réaction.

Cela vous aura fait grandir de toute façon, quel que soit le résultat obtenu. Et cela est positif. Vous avez gagné en sagesse, et c’est le genre de choses que vous ne perdrez plus jamais.

Qu’allez-vous régler aujourd’hui ? Je vous souhaite le meilleur.

La lumière revient

31 décembre 2020

Chaque jour, nous gagnons une ou deux minutes de lumière. C’est l’effet des cycles. Oui, mais ils sont là pour notre plus grand bonheur : la lumière revient, dans tous les sens du terme.

Ce matin devant la porte du jardin, deux écureuils se poursuivaient, ils s’en donnaient à cœur joie, et ils m’ont fait sourire avec le bonheur en moi. Oui, la vie continue, la clarté augmente. L’hiver est encore bien là pour quelques mois, mais les jours s’allongent.

Quoi que nous vivions, il y a toujours du positif et du moins positif. Ce sont les deux côtés de la pièce, tout dépend quel côté nous regardons. C’est le verre à moitié vide ou à moitié plein. Et c’est nous et nous seuls qui choisissons le côté que nous regardons.

Oui, certains jours le temps est gris. Mais c’est une très bonne raison pour ranger un coin de la maison que nous ne regardions plus depuis quelques mois… ou plus.

Dans le bureau, il y a certainement une pile de papiers qui ne demandent qu’à être triés. Ensuite, nous serons tellement contents de l’avoir fait. Ou encore, il y a ce bon livre que nous ne nous donnions pas le temps de lire, l’occasion est là.

Bouger est excellent pour notre moral. Si, un jour, il n’y a pas de cours de yoga par Zoom, il y a toujours les escaliers. Les jours où je ne mets pas le nez dehors, je monte et descend les volées d’escalier pour un total de 10 étages en suivant. C’est ce que j’avais conseillé aux personnes du groupe, avant le voyage au Népal que nous avions fait il y a quelques années.

Exerçons-nous à trouver le positif dans notre vie. C’est excellent pour notre moral et cela nous permettra de nous sentir de mieux en mieux.

Que 2021 soit l’année qui met en lumière tout le meilleur qu’il y a en nous.

Je vous souhaite une traversée heureuse et consciente sur les vagues de l’océan de la Vie.

Une fin d’année pas comme les autres

21 décembre 2020

Comme vous le savez, depuis début décembre, de nombreux soignants se sont joints à nous pour suivre les cours de yoga par Zoom. Je suis vraiment heureuse que cette initiative leur convienne.

C’est sans relâche qu’ils sont au chevet des personnes qui ont besoin d’eux, tout le monde le dit et le redit. Qu’ils soient fatigués, lassés, presque au bout du rouleau, ils vont chercher au plus profond d’eux-mêmes la force et le courage de continuer, d’être là au poste, pour les malades.

Et donc, je me devais de participer à cette solidarité.

J’ai donc décidé de continuer à donner les cours de yoga par Zoom durant les vacances de Noël et Nouvel An.

Les autres années, je marque un arrêt durant ces deux semaines, mais cette année, les jeudis et les samedis, je donnerai cours.

Ce sont eux, ces courageux soignants qui me donnent l’exemple, et c’est avec joie que cette année, je le fais. Je sais qu’un certain nombre de personnes se sentent un peu isolées, nous serons donc présents. Nous pouvons toujours échanger verbalement, soit avant, soit après le cours.

Belle fin d’année à tous, derrière le masque, le sourire se voit dans les yeux.

Vivre dans la confiance

2 décembre 2020

Cela semble être une gageure, nous sommes en pleine période d’incertitude et je vous propose la confiance comme thème.

Sur qui, à l’heure actuelle, avons-nous la possibilité de nous appuyer, vers qui nous tourner pour avoir des infos et pour savoir ce que nous ferons la semaine prochaine ? A l’heure actuelle, personne ne peut nous donner de certitude.

Donc construisons notre confiance en nous-même.

Soyons certains que, dans toutes les situations, notre décision sera adéquate à nos pensées profondes et à notre responsabilité à l’égard de la société.

Nous continuons à faire des projets, à noter des dates, à organiser nos activités, tout en sachant très bien que c’est pratiquement la veille que nous pourrons confirmer ou infirmer. Et le plus important : c’est avec le sourire que nous vivrons la situation présente en ce moment.

Rappelons-nous toujours qu’il n’y a qu’une seule chose dont nous sommes tous certains : un jour nous allons quitter cette terre. Et cela peut-être demain ou dans un grand nombre d’années.

Souvent, nous entendons : vivons chaque journée comme si c’était la dernière. Et nous prenons cela comme étant une belle théorie, mais aujourd’hui, pour certains, c’est devenu la réalité, une réalité qui surprend. Et le Covid est là pour nous montrer que cette réalité peut être proche.

C’est en acceptant de vivre en confiance (en nous) que nous pourrons faire face, en souriant, à tous les changements que la situation actuelle nous impose.

Belle journée à tous. Le soleil est dans notre cœur.

L’obéissance

2 novembre 2020

Quelle difficulté pour beaucoup d’obéir ! Dans la philosophie indienne, l’obéissance est une des clés : l’être choisit un maître et lui fait toute confiance. La personne sait que le maître choisit ne lui demandera que ce qui est favorable à son épanouissement. Et la personne obéit, c’est une relation de confiance.

Ici, en Occident, faire le contraire de ce que l’on nous demande, est devenu un jeu, un sport. Et pourquoi ? Est-ce dans la désobéissance que nous nous affirmons, que nous montrons qui nous sommes. Je ne le crois pas. C’est notre face cachée qui pointe le bout de son nez.

A l’heure actuelle, c’est au gouvernement que nous « obéissons », car ces personnes ont pris les avis des experts, et sur base de cela, nous demandent certaines attitudes, certains comportements sociaux. Et ces personnes qui sont actuellement au gouvernement, c’est nous qui les y avons mises. C’est en tout cas ce que la majorité des personnes vivant dans notre pays ont choisi pour prendre des décisions.

Comprenons que l’obéissance est une attitude noble et non une faiblesse. Nous comprenons que nous n’avons pas tous les éléments en main, et surtout, nous ne nous laissons pas influencer par les personnes qui essaient de nous entraîner vers la réactivité.

Je terminerai juste en rappelant que la loi d’action-réaction est la loi karmique. Si cela vous parle, vous engrangez du karma. L’obéissance est le darma.

Belle journée à tous.

La souffrance

12 octobre 2020

« Tu me fais souffrir, c’est à cause de toi que je souffre. »

Non… c’est moi qui accepte de souffrir à cause d’un fait, d’un acte. Vous vous sentez touché(e) et votre mental est parti…

« Qu’est-ce qui m’arrive… Je n’ai pas mérité cela… » Et nombre de pensées, nombre d’idées vont vous assaillir.

Et alors ? Qui est maitre dans votre tête ? Vous ou votre mental ? Si vous laissez partir votre mental, vous êtes parti pour des mois, voire des années à vous sentir malheureux. Si vous prenez les rênes et envoyez votre pensée ailleurs, vous irez vite beaucoup mieux.

La souffrance, c’est un état que nous provoquons, amenons en nous, par le biais de nos glandes endocrines.

Nous nous blessons physiquement, cela nous fait mal, nous « souffrons ». Oui, mais pas tous de la même façon.

Si nous détendons la zone, si nous respirons calmement, si nous y envoyons de l’énergie, le niveau de souffrance diminue et peut devenir acceptable.

Je sais que le mot souffrance recouvre beaucoup de choses, beaucoup de niveaux, mais c’est à nous de ne pas nous y complaire. De nombreuses techniques peuvent nous aider.

Ne laissez pas votre mental gérer votre Vie, prenez-la en mains.

Ici et maintenant

15 septembre 2020

Aujourd’hui, nous savons ce que nous avons fait, mais demain ?

Donc chaque jour, nous devons nous adapter. D’un jour à l’autre, nos projets peuvent être chamboulés. Donc vivons totalement chaque journée, et même plus, chaque moment de notre journée.

Trop souvent, nous vivons en fonction de ce qui va se passer cet après-midi, ce soir ou demain.
Maintenant, vivons totalement, en conscience chaque moment. Nous prenons notre petit déjeuner, goutons les aliments que nous mettons en bouche, en les ressentant et sans penser à la suite. Cela ne nous prendra pas plus de temps, mais nous le vivrons plus.

Continuons nos projets, mais avec des plans B, car actuellement nous sommes plus dans les plans B. Cela nous apprend la souplesse. Prenons du recul par rapport à ce que nous vivons, par rapport à nos certitudes. Vivons le jour, l’heure qui vient, qui se présente à nous, mais vivons, et vivons totalement, et sans peur.

Ce n’est pas la peur qui nous fera éviter un problème, au contraire. Le fait d’y penser beaucoup peut accélérer la situation, voire même attirer énergétiquement la chose.

Faisons ce que nous pensons juste et vivons chaque moment, chaque situation, chaque instant totalement, avec bonheur, nous rappelant que c’est le moment présent qui est important.

La reprise

23 août 2020

Les cinq derniers mois que nous venons de vivre, ont été différents. Pour la plupart d’entre nous, nos habitudes, nos fonctionnements, nos automatismes ont été bousculés.

Comment avons-nous vécu cela ?

C’est ici que cela est intéressant. Changer nos habitudes, mettre en place de nouvelles choses, de nouveaux comportements, cela a-t-il été facile pour nous, agréable, interpellant, déstructurant, perturbant ?

Ce genre de situation fait ressortir, met en lumière les sentiments juste sous-jacents et qui ne demandent qu’une occasion de ce type pour se manifester, pour nous apparaître « en pleine figure ». Et là, plus moyen de faire semblant de ne pas les voir, de ne pas les reconnaître.

Avons-nous profité de ce moment pour comprendre et mettre les choses de notre vie à une plus juste place ? Ou avons-nous laissé aller encore un peu plus ?

Puis vient le déconfinement et maintenant la reprise. Il ne s’agit en aucun cas d’un retour comme « avant ». Ce n’est pas possible. Ce qui a émergé est là. Le renvoyer dans les caves de notre inconscient n’est pratiquement pas possible, et surtout pas souhaitable.

Et donc, cette reprise est pour nous une occasion de plus d’aligner notre vie, nos engagements, nos choix, nos objectifs à ce que nous souhaitons, au plus profond de nous-mêmes, dans notre cœur.

Une fois de plus : qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Comment, lors de cette reprise, puis-je prendre un peu plus cette direction ?

Excellente reprise à tous.

Pourquoi agissons-nous ?

12 juillet 2020

Quelle est la motivation qui fait que vous vous levez le matin ? Avez-vous envie de sauter du lit, ou vous levez-vous avec des pieds de plomb ?

Je suppose que vous allez me dire (vous dire): cela dépend des jours. Oui sans doute, alors continuons, quels sont les jours où vous sautez du lit, et les jours où vous avez envie de vous rendormir, de ne pas vous lever ?

La réponse va sans doute être différente pour chacun d’entre nous. C’est normal et très bien comme cela.

Quel serait l’idéal ? Que tous les jours vous vous leviez le sourire aux lèvres pour la journée qui vous attend. Alors décortiquons un peu.

Quel est votre programme du jour lorsque vous hésitez à vous lever, et quel est celui lorsque vous sautez du lit ?

En fonction de cela, que faudrait-il changer dans votre vie ? Que cherchez-vous à fuir en restant dans votre lit ? Pourriez-vous juste un peu améliorer cela ? Et d’amélioration en amélioration, qu’allez-vous arriver à changer ?

Vous avez de bons sujets de réflexion : avant le confinement, durant le confinement, lors de la sortie de confinement, durant les vacances, durant cet été. Ce sont toutes des situations différentes qui vous permettent de mieux cerner ce qui vous convient et ce qui retient au lit.

L’image du char

19 juin 2020

C’est le récit d’une parabole qui existait déjà 600 ans avant Jésus Christ.

Notre être profond, qui nous sommes vraiment, notre âme, est le voyageur qui est dans le char. Notre corps est le char.

Le cocher est l’intelligence, notre capacité à raisonner et les rênes sont le mental.

Les organes des sens sont les chevaux, les objets, les situations de la vie sont les chemins.

Le char se déplace sur les chemins. Les chevaux reçoivent les informations du monde extérieur, qu’ils transmettent au cocher par leurs comportements, leurs réactions.

Le cocher reçoit les informations par le mental et son intelligence lui permet de donner une réponse aux informations reçues.

Avons-nous des organes des sens qui provoquent des réactions violentes ou plus réfléchies ? C’est cette information que nous donnons au cocher par l’intermédiaire des rênes.

Plus le voyageur et le cocher sont en accord et en harmonie, plus facile sera la route. Elle sera agréable et la destination sera atteinte facilement.

Plus notre être profond et notre personnalité sont en harmonie, plus facile est notre voyage sur cette terre. Nous sommes en même temps le voyageur et le cocher. Que la compréhension réciproque soit profonde et heureuse, et votre vie sera jonchée de fleurs comme les bords des chemins.

Et maintenant…

4 juin 2020

Et maintenant que vais-je faire…

Chanson de tous les temps, histoire qui se répète encore et encore.

Voilà arrivé ce moment tant attendu par certains, tant redouté par d’autres.

Aujourd’hui, il est là.

La normalité revient, en tout cas se remet en place. Voici donc arrivé pour chacun de nous le moment de passer de l’imaginaire à la mise en pratique dans la vie, dans la matière de nos nouveaux choix.

Jusqu’à présent, les résolutions d’après confinement étaient théoriques, maintenant un certain nombre d’entre elles peuvent devenir réalité : c’est le moment choc.

C’est le moment du choix : allez-vous reposer les actes comme avant, ou allez-vous mettre en place les éléments de votre vie comme vous les aviez imaginés, souhaités durant ces dernières semaines.

La porte du changement est là devant vous. Le confinement nous a donné le coup de pouce dont nous avions besoin pour faire le premier pas, si premier pas il y a pour vous.

C’est vous et vous seul qui décidez et qui vivrez les résultats de vos nouvelles mises en place.

Bon courage à tous.

Longtemps

15 mai 2020

C’est un mot bien connu en yoga. Mais le sens de longtemps est très relatif. En yoga, lorsque nous sommes dans une posture ou un mouvement intense pour une zone musculaire, notre « longtemps » peut être de 2 minutes, puis nous allons peut-être passer à 5 minutes, voire plus en augmentant petit à petit.

Et dans notre quotidien actuel, nous sommes à 7 semaines de confinement et nous trouvons que c’est longtemps : oui et non.

Oui, pour ceux qui se retrouvent sans revenu, c’est longtemps.

Mais ce temps va-t-il nous permettre d’en voir le positif ? Les personnes qui font du télétravail vont peut-être essayer de continuer un à deux jours semaines car elles ont pu apprécier les facettes positives de cette façon de faire. De plus, ce qui sera profitable à notre humanité : moins de voitures sur les routes, moins de pollution etc.

Certains ont pu trouver ou retrouver leur intérieur. Ils en ont profité pour changer la disposition des meubles, tirer profit de l’une ou l’autre disposition. Ce que la vie mouvementée habituelle ne permettait pas.

Et ce longtemps, même s’il s’aménage, n’est pas encore fini.

Alors oui, profitons de ce « longtemps » pour stimuler notre créativité. Comment rencontrer nos amis autrement, comment développer notre côté artiste, vider et repeindre la pièce qui nous plait le moins. Bien choisir la nouvelle couleur, quels meubles allons-nous y mettre ou ne pas mettre. Comment aménager un espace, même petit, pour chacun.

Et à un moment donné, cette période sera devenue presque la norme, et nous nous sentirons particulièrement bien chez nous. Là, nous aurons trouvé tout le sens du mot longtemps.

Avant – Après

1er mai 2020

Il y avait notre façon de vivre avant le confinement. Et maintenant pendant le confinement. Et après ?

Une toute autre forme de vie s’est installée depuis plus d’un mois. Au départ, elle nous a surpris, puis nous nous y sommes installés, ne sachant pas vraiment jusqu’à quand.

Elle a ses avantages et ses inconvénients. Elle nous rapproche les uns des autres, tant ceux qui vivent sous le même toit, qu’avec nos voisins. Les liens familiaux peuvent être renforcés. Cette vie nous donne l’occasion de nous connaître un peu plus. Peut-être avons-nous pris le temps de demander à nos enfants, à nos conjoints ce qu’ils aimaient vraiment.

Les rencontres pas possibles en ce moment nous ont-elles vraiment manqué ? En général, la vie à la maison nous a permis de retrouver notre maison, notre appartement, notre foyer, notre nid. Les activités comme la cuisine, le jardinage, la décoration, le bricolage ont pris une plus grande place.

Et maintenant que le déconfinement se profile, posons-nous la question, prenons le temps de nous poser et de nous demander: allons-nous oublier tout l’acquis fait pendant ce mois de confinement ? Personnellement, j’espère que non.

Par la force des choses, nous avons vécu différemment, nous avons mis en sourdine certaines choses au profit d’autres.

Je vous conseille vivement de vous asseoir, de peser le pour et le contre, de sentir ce que vous voulez conserver « après », et de mettre les choses en place dans votre vie pour que cela se passe, pour que ce bénéfice puisse rester acquis.

Je vous souhaite un excellent premier mai.

Les listes

21 avril 2020

Les listes sont à la mode. As-tu ta « to do » liste, la liste de tout ce que tu voudrais faire avant de mourir ?

Oui, les listes ont leur intérêt. Tout ce que nous écrivons sur notre liste, libère notre tête. C’est sur le papier, donc nous pouvons le sortir de notre tête, laisser notre mental libre d’aller ailleurs, là où nous avons choisi de l’envoyer, ou nulle part, si nous méditons.

Nous pouvons envoyer notre mental dans le « ici et maintenant ». Nous pouvons être attentifs à ce que nous faisons, nos faits et gestes, nos repas, nos moments de présence à nous.

Quand la « to do » liste du jour est faite, nous pouvons structurer notre journée, l’organiser. Et en même temps, rester ouverts à tout ce qui peut se passer, tout ce qui peut arriver de non prévu.

Les listes sont là pour nous aider, et non pour nous coincer dedans. Et chaque fois que nécessaire, nous les refaisons, avec les nouvelles infos que nous avons.

Un autre intérêt des listes, c’est de pouvoir barrer ce qui est fait. Cela nous permet de voir où nous en sommes dans le choix de tâches que nous nous sommes donnés pour la journée. Et barrer peut nous apporter ce sentiment de satisfaction du « travail accompli ».

Rappelons-nous toujours que c’est nous qui faisons nos listes, c’est nous qui faisons ces choix, qui décidons de nous donner ce travail, et que nous sommes libres à tout moment de la changer, pour l’adapter à la situation du moment, à ce qui se présente à nous, à ce que tout au fond de nous, nous considérons comme prioritaire.

Et le « must », c’est lorsque dans la liste des choses à voir ou à faire avant de mourir, nous comprenons que rien n’est vraiment nécessaire. Tout ce que nous pensons que cela pourra nous apporter, nous l’avons déjà en nous aujourd’hui. À ce moment, nous sommes totalement libres. Et dans notre cœur, l’expansion est sans bornes. La liberté est là, elle est intérieure.

Où en êtes-vous dans votre « to do » liste d’aujourd’hui ?

Précurseurs de l’âge d’or

14 avril 2020

Le passage d’une époque à une autre ne se fait pas en une fois, mais progressivement.

Nous sommes dans la dernière partie de l’âge de fer, son déclin. De nombreux êtres sont revenus dans la conscience totale, celle que tout le monde vit lorsque nous sommes dans l’âge d’or.

Actuellement, des êtres, des endroits agissent dans la conscience totale, c’est-à-dire pour le bien de tous les êtres de cette terre: humains, animaux, végétaux et minéraux.

Ils sont des exemples, même s’ils ne le savent pas. Je dirai même surtout s’ils ne le savent pas. Ils font tâches d’huile, d’autres personnes les imitent, comprennent ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Et ces personnes sont les précurseurs de cette époque qui se prépare, et qui est le prochain âge d’or.

Surtout continuez, c’est grâce à vous que dans quelques années les êtres de cette terre pourront à nouveau vivre dans la conscience complète. Offrons cette opportunité à nos enfants.

Profitons de cette période spéciale, différente, pour leur expliquer le pourquoi de nos actes, de nos choix. Et en jouant, surtout en jouant, amenons-les vers un monde préservé. Soyons précurseurs sur ce chemin.

Karma, Darma

7 avril 2020

Karma, darma, c’est un thème dont je vous ai déjà parlé. Aujourd’hui je vais vous le mettre en relation directe avec ce que nous vivons.

Vivre selon le darma, c’est suivre la loi universelle, c’est avoir des pensées, poser des actes qui sont tous bons pour tout notre Univers, les personnes, les animaux, le climat, etc.

Cette loi n’est pas écrite. Elle correspond au niveau de conscience le plus élevé, comme dans l’âge d’or (voir édito précédent). Cela peut aussi s’exprimer: faire ce que nous avons à faire dans la situation, la position dans laquelle nous nous trouvons, et cela à chaque moment de notre journée.

En pratique, aujourd’hui, pour une des premières fois peut-être, tous nos dirigeants sont d’accord pour nous demander le confinement. C’est actuellement ce qu’il y a de mieux pour que nous, êtres de la terre, restions en bonne santé. C’est le darma. Et cette fois, en plus il est écrit, il est demandé, redemandé tous les jours.

Pour nous, respecter ce confinement, comprendre que pour les êtres de cette terre, c’est ce qu’il y a de mieux, c’est vivre selon le darma. Et comme nous sommes dans l’âge de fer, ce n’est pas immédiat, cela nous demande une réflexion, peut-être de nous différencier d’amis. Mais aujourd’hui, vivre suivant le darma, c’est respecter le confinement, et le faire respecter par nos enfants, nos adolescents si nous en avons la responsabilité.

Si nous transgressons cette loi, nous vivons suivant le karma. Nous savons que nous avons posé un ou des actes contraires à la loi. Notre atman, notre être profond, sait lui, que nous n’avons pas fait ce que l’Univers attend de nous. Et c’est facile de nous trouver de bons prétextes: je vais aller voir tel(le) ami(e), c’est sur le chemin de tel magasin d’alimentation. Si je me fais arrêter, je dirai que je fais mes courses. Nous savons que nous mentons, donc nous chargeons notre être, notre inconscient d’un poids. Cela non plus n’est pas écrit, sauf au plus profond de notre être, de notre cœur.

Vivons aujourd’hui notre darma le cœur léger, c’est mon souhait pour nous tous.

Les âges

27 mars 2020

Dans la philosophie indienne, différentes époques existent. Nous avons eu l’âge d’or, puis l’âge d’argent, l’âge de bronze et celui dans lequel nous sommes: l’âge de fer.

Ces âges sont des niveaux de conscience. L’âge d’or signifie que la conscience est totale. Chacun sait ce qu’il faut faire dans toutes les situations, dans tous les domaines et le fait naturellement sans se poser de questions. Ceci en tenant compte de chacun. Personne ne pose un acte qui est à son profit personnel au détriment des autres.

Puis vient l’âge d’argent. La conscience diminue, elle est aux trois quarts. Les gens ont encore la conscience de comment agir au mieux pour eux et la communauté. Mais, c’est après réflexion qu’ils continuent à agir pour le mieux de chacun.

Nous arrivons à l’âge de bronze, la conscience a encore diminué, elle est à moitié. Les lois ont dû être écrites pour être suivies.

Et vient enfin l’âge de fer, la conscience est au quart. Dans cet âge, que les lois soient écrites n’est plus suffisant, il a fallu ajouter la répression: punir lorsque les lois ne sont pas respectées. Vous comprenez pourquoi je vous en parle. Nous vivons cette époque.

La suite est le retour à l’âge d’or: le retour à la conscience complète. Nous vivons une situation très particulière, qui nous offre l’occasion de faire un énorme pas en avant dans la conscience.

Dans cette pandémie, personne ne peut s’en tirer seul. Nous avons tous besoin des autres. Nous avons tous besoin de suivre les instructions qui nous sont données, si nous voulons aider l’humanité à revenir à une vie plus normale, plus harmonieuse.

Et c’est l’occasion pour chacun de montrer son « niveau de conscience ». Suivons les instructions, elles sont données au profit de tous. Il ne s’agit pas que de nous, mais bien de chacun d’entre nous.

Aller faire la fête lorsque l’on nous demande de rester éloignés physiquement les uns des autres, n’est pas un acte conscient. Nous retardons, remettons en question notre retour à la normale, que les autres le sachent ou non.

Cette pandémie est en même temps une occasion pour notre humanité de faire un grand pas en avant dans le retour à la conscience. Et comme toujours nous avons le choix, nous avons notre libre arbitre. Mais dans notre coeur, au fond de nous, une petite voix est là, et sait où nous en sommes.

Tous ensemble vers le prochain âge d’or.

Le Sel

10 mars 2020

Nous sommes dans une épidémie qui vire à la pandémie. Les recommandations d’hygiène sont présentes et nombreuses. Et le yoga a lui aussi ses outils : le sel.

Depuis la préhistoire, le sel est utilisé pour la conservation des aliments, comme de nos jours encore. Il est extrait de mines dans le sol ou de source salée, ou de la mer. Sur les bateaux, son importance est énorme.

Il a fait partie de rites religieux. On jetait du sel pour enlever les ‘sorts’ que l’on pouvait avoir jeté sur des personnes ou des endroits.

Il y a la route de la soie, la route du rhum et aussi la route du sel.

Il a été une monnaie, il semble que sel et salaire auraient une origine commune.

Par contre, limitez la quantité de sel que vous ajoutez à vos aliments, nous en consommons trop, il y en a dans pratiquement tous les produits achetés préparés.

Le yoga a des techniques de nettoyage du corps à l’eau salée qui ont fait leurs preuves. Mais beaucoup plus simplement : pensez à vous gargariser la bouche à l’eau salée, à vous rincer la bouche à l’eau salée.

Nettoyez-vous le nez à l’eau salée, ou pratiquez neti avec un lota, si vous connaissez. Lavez-vous les mains à l’eau salée. C’est simple, à la portée de tous et efficace.

Le sel est un excellent élément de nettoyage et de purification. Pour le gargarisme et le lota, utilisez 9gr par litre d’eau, c’est la salinité du corps, c’est comme le sérum physiologique.

Bon nettoyage.

Suivre le mouvement

5 février 2020

Je ne m’attendais pas à vous envoyer une lettre si rapidement après la précédente, et tellement reliées l’une à l’autre. C’est comme la mise en pratique de ce dont je vous parlais. Pour diverses raisons, je me trouve à prendre la responsabilité d’une formation d’enseignants de Kundalini Yoga à Paris.

Ce n’était pas prévu, mais j’ai ressenti, analysé puis accepté.

Sur quelques jours, il m’a fallu changer, prévoir, réorganiser une partie de mon planning. Et voilà, c’est en grande partie fait.

Qu’est-ce qui est stable ? Nous. Pour passer cette époque de bousculades, de tempêtes, de revirements, c’est en nous, sur nous et cela presque exclusivement que nous pouvons compter.

Dans ce cas, nous posons des actes sans difficulté, sachant bien que chaque acte est un engagement que nous prenons, avec nous, avec l’Univers et souvent aussi, avec d’autres personnes. Et ces engagements, nous avons à les tenir.

C’est aussi cela le merveilleux de la Vie: les choses se passent différemment que prévu. Nous avons toujours le choix de dire oui ou non à la situation qui se présente.

Si nous ne nous sentons pas à l’aise ou pas prêts à relever le prochain défi que la Vie nous propose, nous disons non, et c’est juste pour nous à ce moment. Et c’est très bien comme cela. C’est que le défi est à relever par quelqu’un d’autre.

Nous avons tous un être profond qui est divin et fait de la même substance, mais nous l’avons habillé par un vêtement différent, qui est notre corps, notre mental, notre personnalité. Et tout en restant dans l’alignement de notre être profond, nous sommes tous différents dans nos fonctionnements.

À l’occasion, partagez-moi vos expériences et vos choix, nous en serons tous grandis.

La stabilité

28 janvier 2020

Je vous écris cette lettre alors qu’un vent de tempête souffle tout autour de nous.

C’est vrai qu’à l’heure actuelle, peu de choses sont stables autour de nous. La tempête est souvent présente, les températures sont trop élevées en ce moment.

Tout ce qui est autour de nous semble vouloir nous déstabiliser. Tous ces éléments qui nous permettaient de nous référer et de nous situer sont en total changement. Un peu comme s’ils voulaient eux aussi nous secouer.

Alors soit nous nous laissons mener « au gré du vent (de tempête) », pour aller dans quelle direction ? Soit nous prenons les choses en main et nous construisons notre stabilité. A l’heure actuelle, cela me semble la meilleure pour ne pas dire la seule solution.

Nous allons partir à la rencontre de nous-mêmes, à la rencontre de qui nous sommes vraiment, et non pas de qui notre entourage souhaite que nous soyons. Et cela peut nous demander du courage.

Nous allons regarder les choses en face, les comprendre, nous faire notre opinion. Ensuite nous allons devoir choisir: est-ce que je reste dans la tempête ou est-ce que j’ose amorcer un petit changement vers la direction qui me permet d’être moi. Vous seul pouvez choisir et décider.

Comme je l’ai déjà expliqué, tout changement amène un plus dans une direction choisie, mais peut amener d’un autre coté une perte. Il n’y a pas de mauvais choix, il y a seulement les choix que nous sommes capables d’assumer aujourd’hui. Le savoir et choisir est déjà un très grand pas.

Excellente année 2020 à tous.

Que nous réserve 2020 ?

6 janvier 2020

C’est toujours un peu la surprise. Avons-nous placé nos objectifs ? C’est la première chose, mais nous sommes-nous donné les moyens de les atteindre ? Cela est la deuxième question.

L’Univers c’est nous. Souhaiter quelque chose est une chose, mettre en place le chemin dépend aussi de nous. Même s’il y a beaucoup de chance que par synchronicité c’est par une autre voie que la solution arrivera.

Tout changement amène une perte ou un abandon de quelque chose. Cela peut être juste le contrôle de la chose. Et c’est parfois cela le plus difficile. Nous devons nous dire que la chose ne se présentera plus comme avant, nous avons à accepter cette idée et avancer sans nous retourner. Nous avons choisi la personne, elle fera tout ce qu’il faut.

Disons que 2020 est l’année où nous allons apprendre la confiance. C’est un gros chapitre. Ceci est juste un exemple. Peut-être que c’est tout autre chose que nous allons devoir apprendre. Mais je pense que nous aurons un apprentissage à faire.

Rappelons-nous juste que tout apprentissage est bon à faire. Nous serons plus grands, plus riches et plus à même d’affronter les défis que nous plaçons sur notre chemin.

Très bonne année 2020, pleine de défis, d’objectifs, de petits et grands bonheurs, pleine de surprises. Exactement l’année telle que nous la souhaitons.

Où en sommes-nous avec nos boulets?

17 décembre 2019

Voici le début d’un article du livre La bonheur Corps et Âme que j’ai écrit, il y a une vingtaine d’années, réédité plusieurs fois et qui est toujours d’actualité, (Editions EccE).

Lâchons nos boulets pour vivre libres.

Nos boulets, quels sont-ils ? Qu’est-ce qui nous limite, nous freine, nous retient dans la vie ? Je vais aller droit au but : ce sont nos peurs. Quelles peurs ? Nos peurs de perdre. De perdre quoi en fin de compte…

Nos peurs, les boulets que nous traînons…

Combien de personnes vous diront que le travail qu’elles font ne leur plaît pas. C’est pourtant elles qui, à un moment donné, ont dit oui à ce travail. Pourquoi ? Parce qu’elles ne trouvaient rien d’autre ? Ont-elles dit oui parce que le salaire leur plaisait et qu’un autre travail aurait rapporté moins d’argent ?

C’est en général par peur que les gens (c’est-à-dire nous) disent oui à ce qui ne leur convient pas. Peur de quoi ?

  • Peur de ne pas trouver l’emploi qu’ils aiment;
  • Peur de manquer de travail;
  • Peur de déplaire à la famille;
  • Peur d’être rejeté;
  • Peur de manquer d’argent;
  • Peur de ne pas rencontrer le compagnon, la compagne idéale;
  • Peur…

Attention, je ne dis pas : « Lâchez votre travail à l’instant, s’il ne vous plaît pas ». Pour cela, il faut être prêt. Cela signifie qu’il faut avoir confiance en la Vie, en l’Univers.

C’est aussi avoir la certitude intérieure que ce qui nous convient le mieux existe pour nous. Et nous allons le rencontrer. Cela peut aussi dépendre des croyances qui créent notre personnalité. Peut-être devrons-nous les remettre en question si nous allons vers un changement.

D’autre part, vivre en confiance, cela s’apprend. Nous commençons à utiliser notre pouvoir créateur, pour manifester dans notre vie les besoins du quotidien. Puis, nous amenons à nous l’environnement qui nous convient. Et ainsi de suite. (Extrait du livre: le Bonheur corps et âme – disponible aux Editions EccE et chez Atlantide).

Le non attachement

12 décembre 2019

Dans le yoga, nous avons un livre de base, écrit vers 500 avant JC. Tout s’y trouve déjà.

Je choisis aujourd’hui de vous partager cette notion de non-attachement.

Commençons par parler du non-attachement par rapport aux objets, aux situations et peut-être qu’une autre fois, nous aborderons « aux personnes ».

Rappelons qu’il y a en nous au moins deux faces : la personne que nous sommes vraiment et celle que nous montrons aux autres. Nous sommes sur cette Terre, et la gageure de notre vie est de faire au maximum coïncider les deux faces. Et cela peut être l’histoire de toute une vie : passer de la dualité à l’unité.

Vous avez une belle situation dans une société et de ce fait, vous pouvez vous offrir une voiture qui vous plaît. Des revers dans la société peuvent faire que vous allez vous retrouver sans travail. Et vous ne pouvez plus assumer le coût de cette voiture. Vous la vendez et vous achetez une petite voiture, voire vous passez de deux voitures à une, pour la famille.

L’invitation du non-attachement est de vous sentir aussi bien et heureux dans cette petite voiture ou sur votre vélo, que dans la précédente. Cela demande un travail d’acceptation. Et si vous vous placez « un pas en arrière », vous comprendrez que finalement, vous n’avez rien perdu de fondamental.

Ceci est un exemple de non-attachement.

Un autre exemple : vous avez une offre de services à faire. Vous voulez absolument obtenir ce marché. Vous êtes dans l’attachement, dans l’émotionnel. Probablement que vous ne verrez pas toutes les facettes. Votre attachement, votre émotionnel vous aveuglera.

Par contre, si vous êtes non attaché, vous allez faire de votre mieux, mais sachant que si vous n’obtenez pas ce marché, ce n’est pas mortel. Vous en obtiendrez un autre. Très calmement, vous allez envisager tous les points, vous avez l’esprit libre pour les analyser et les présenter au mieux. Vous allez bien voir toutes les facettes de la situation. Vous ferez ce travail sans y mettre de l’émotionnel et vous avez beaucoup de chance qu’il soit dans ceux retenus.

Y a-t-il un domaine dans lequel vous pourriez, cet hiver, travailler le non-attachement en vous, pour vous ?

La permanence de l’impermanence

20 novembre 2019

La seule chose à laquelle nous avons à nous habituer est que tout change en permanence. Elle est finie l’époque où nous installions les choses et c’était pour le reste de notre vie, ou en tout cas pour une grande partie de celle-ci.

À l’heure actuelle, tout bouge, tout change. Et vouloir retenir quelque chose qui change est une erreur. Nous ne figeons pas le temps. Et cela nous secoue, nous insécurise, c’est normal. Nous parlons de famille recomposée.

Les inondations, les tremblements de terre nous montrent que nos maisons sont elles-aussi susceptibles de s’écrouler, de disparaître.

Nous changeons d’emploi régulièrement.

Alors, où aller chercher la stabilité dont nous avons besoin pour nous épanouir ? Plus dans la maison, plus dans la famille, plus dans le travail. La seule réponse valable c’est EN NOUS.

C’est à nous d’être stable, solide. C’est à nous d’être la personne sur qui nous nous appuyons. C’est donc à nous de rencontrer cet être profond que nous avons en nous, qui représente qui nous sommes vraiment. Cet être qui lui est stable, solide.

Et là, toute impermanence sera vécue avec bonheur, comme une chose, une situation normale, à revoir, à remettre à sa place, dans son contexte. Nous avons à remettre les choses en ordre à chaque moment, car l’ordre juste aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain.

Regardons cette façon de voir les choses comme normale. Elle l’est et à tout moment nous réalignons les situations.

Et pour faire cela avec bonheur, nous avons grand besoin de trouver cet alignement en nous. Le point fixe, l’axe solide autour duquel tout bouge, c’est nous.

La stabilité, la permanence est en nous. Et donc, le bonheur qui est en nous, est stable.

C’est ce que je vous souhaite de travailler, de vivre, de comprendre, dans ces derniers mois de 2019.

Notre communication

18 octobre 2019

Communiquons-nous beaucoup ? Avons-nous besoin de parler, de téléphoner, d’envoyer des mails ou des messages dès que nous sommes seuls ? Comment vivons-nous la solitude ? N’aurions-nous pas envie de communiquer avec nous-mêmes ? Qui sommes-nous ?

Communiquons-nous pour convaincre ? Avons-nous envie que les autres partagent notre avis, si oui pourquoi ? La communication n’est-elle que verbale ?

Avons-nous envie ou besoin de nous raconter ? Nous attendons que l’autre ait fini de parler pour exprimer ce que nous avons déjà dans la tête, sans prêter une réelle attention à ce que l’autre nous dit. Appelons-nous cela de la communication ?

Qui parle ? Notre ego ou notre être profond ? De quel chakra nous exprimons-nous ? Que dire du langage corporel ? Etes-vous vrai dans ce que vous dites ou écrivez ?

La communication, c’est aussi ce que nous lisons, les images que nous voyons. Par exemple: les images, la vue concernent le troisième chakra. Mais sur les publicités, lorsque nous voyons de jolies femmes assises sur des luxueuses voitures, c’est manifestement le deuxième chakra, avec la séduction, la sexualité qui est concerné. Or il s’agit d’acheter une voiture.

Et l’écoute dans tout cela ? La communication est idéalement réciproque, nous écoutons l’autre vraiment, et nous lui donnons une réponse à ce qu’il nous a dit, pas une solution, même s’il la demande, mais nous l’avons entendu et nous le lui exprimons. Puis nous pouvons parler à notre tour. Et si nous sommes écoutés, ce sera parfait.

Avez-vous fait l’expérience de vous arrêter au milieu de votre phrase ? Si l’autre enchaîne tout de suite, vous comprendrez que ce que vous avez dit n’a pas été entendu.

Le souffle, la respiration, un des piliers du yoga

3 octobre 2019

Notre vie est portée par le souffle. Celui-ci est une clé extraordinaire pour vivre dans ce monde empli de stress et de peur.

Le souffle, début et fin de cette vie. Pour l’enfant, le souffle est le premier acte de la vie après avoir quitté l’utérus. Nous sommes tous passés par là. Si nous sommes sur cette terre, c’est que nous avons pris cette profonde respiration.

Bébé, nous avons expulsé l’eau en suspension dans les poumons et avons commencé le constant pompage du diaphragme et des poumons pour vivre de l’air, cette source invisible de notre vie sur Terre.

Nous avons hurlé, nous avons annoncé notre venue. Toutes les personnes présentes sont suspendues à ce premier Son, à ce Mot qui signifie que nous sommes entiers, expressifs et vivants.

Et lorsque nous nous éteignons, c’est notre dernier souffle que nous rendons.

La mythologie indienne nous dit qu’à notre naissance, nous recevons un certain nombre de respirations, et lorsque nous avons les avons toutes épuisées, nous rendons notre dernier souffle.

Alors imaginez-vous lorsque vous êtes stressé et le souffle court, comprenez à quelle vitesse vous consommez votre capital souffle.

Le yoga pour qui ?

23 septembre 2019

Quelques réflexions sur le yoga.

Tout d’abord, il ne faut pas être souple pour faire du yoga.

Le but du yoga est d’amener en nous le calme, la paix du mental.

Un des moyens : le travail du corps. Il y a de nombreuses formes de yoga.

Vous pouvez prendre une posture, une position et la garder un temps, en la ressentant dans vos muscles par exemple.

D’autres formes vous proposent des enchaînements de postures.

Une autre encore vous invite à faire un mouvement répétitif, soit lent, soit rapide.

L’important est que vous sortiez du cours heureux, content de la pratique que vous avez faite, et détendu.

Si ce n’est pas le cas, essayez un autre cours. Même si tous les professeurs de yoga transmettent la même chose, ce n’est pas de la même façon.

Un conseil: essayez différents cours de yoga pour trouver la forme qui vous convient, et c’est ce que le festival vous propose.

Venez-y nombreux !

Vertige

30 août 2019

Non, je ne souffre pas de vertige. Je suis à Zinal pour les réunions de l’assemblée générale de l’Union Européenne de Yoga.

Zinal est une vallée entre des montagnes pointues, si hautes que regarder vers le sommet me donne une sensation de vertige. Ces montagnes sont vertigineuses.

J’ai eu l’occasion de faire une promenade guidée par un géologue. Cela aussi est vertigineux, les millions, milliards d’années auxquelles il faisait référence en nous expliquant la naissance de ces montagnes. Zinal est une vallée jeune, car habitée uniquement depuis le 18ème siècle.

Pourquoi je vous parle de tout cela : car une fois de plus, cela me permet de relativiser. Nous humains, lorsque tout va très bien, nous vivons sur cette terre une centaine d’années.

Que sommes-nous sur cette terre, et dans l’Univers ? Et que sont nos problèmes, les choses pour lesquelles il nous arrive de nous prendre la tête ?

Et pourtant, oui nous sommes ici, oui nous souhaitons être heureux. Alors prenons un peu de distance par rapport à ce qui se passe dans notre vie. Respirons puis agissons s’il y a lieu. Parfois juste s’asseoir pour comprendre, suffit.

Très philosophe, ce monsieur nous disait : oui, il faudra sans doute que les hommes apprennent à vivre autrement dans les années qui vont venir. Non seulement la terre est dans un cycle naturel de réchauffement, mais notre façon de la traiter augmente cette rapidité.

Sur ce, je vais aller méditer et chanter des mantras.

Les orages

20 juillet 2019

Voici la saison des orages. Y a-t-il une saison pour les orages ? Que nous montrent-ils ? De quoi sont-ils images ? Probablement des orages qu’il y a en nous.

Déjà, la planète est très malmenée. Un certain nombre de personnes et associations font tout ce qu’elles peuvent pour amener la conscience dans les êtres, la conscience que nous allons trop loin. Trop de tout, trop de plastiques, trop de poubelles, trop d’humains et d’animaux en souffrance. La terre n’en peut plus.

Alors elle a les orages. Mais allons-nous comprendre ? La marche arrière risque de coûter cher à bon nombre de multinationales. Sont-elles prêtes à cela ?

Mais comme toujours commençons par nous. Lorsque nous aurons apaisé les orages en nous, nous serons sereins. Alors chacun de nous pourra en conscience prendre quelques décisions pour améliorer le sort de la planète. Par exemple, ne plus acheter un produit emballé sous plastique, le choisir en vrac.

Et de petit pas en petit pas, ce serons nous, les consommateurs, qui montrerons le chemin vers le ralentissement des orages, vers la protection de notre terre, de notre planète.

Destin et destinée

21 juin 2019

Vous croyez que votre vie est « écrite », que c’est votre destin. Si vous en avez la certitude, alors oui, cela va se passer comme cela. Vous n’aurez qu’à suivre le mouvement.

Mais si vous décidez de prendre votre vie en mains, de faire vos choix, et d’en accepter les conséquences, alors vous choisissez votre destinée et jour après jour vous la créez.

Ce n’est pas pour autant que tout va se passer exactement comme vous le souhaitez. En effet, nous ne sommes pas seuls, nous avons un pouvoir de décision et de réalisation sur nous, mais pas sur les autres.

Les autres aussi, au vu des circonstances, de leurs objectifs, de leurs envies gèrent et guident leur vie. Et notre limite est là.

À nous de prendre la place que nous choisissons, de connecter notre intuition pour sentir ce qui nous convient le mieux, et de choisir d’aller dans cette direction. Et au jour le jour, d’aménager notre vie, nos choix, au mieux de ce qui nous convient. Et, à nous aussi, d’accepter que les autres fassent pareil.

Comprenons que chacun a ses mobiles, ses raisons, ses recherches de bonheur, qui ne sont pas nécessairement les mêmes que nous.

Affirmons notre destinée, reliée à notre intuition, à notre ressenti. Nous savons tous ce qui est bon pour nous. Soyons prêts à vivre notre destinée, acceptons la surprise de voir les choses se mettre en place, et réalignons autant de fois que nécessaire. C’est cela la Vie, c’est la surprise quotidienne.

La tempête fait rage

8 juin 2019

Depuis bientôt une semaine, nous sommes soumis à des moments de tempête, d’orages voire de grêles.

N’est-ce pas juste l’image de ce qui se passe actuellement en nous et dans notre pays, voire dans tout le monde ?

Les burn-outs sont toujours présents, les ras-le-bol sont là eux aussi, les chutes idiotes mais qui immobilisent les gens nous sont rapportées autour de nous. Les maladies comme la rougeole et autres refont surface, et nos médecins sont sur le qui-vive.

Et toute cette semaine, pratiquement chaque jour, une région est touchée par le vent, l’eau, la grêle.

Ramenons tout cela à nous, car tout ce qui se passe autour de nous est image de nous. Quels conflits avons-nous qui bouillonnent à l’intérieur ? Que souhaiterions-nous changer, et que nous n’osons pas ? Et à un niveau plus large, comment va notre politique, comment se gère cet « après élections » ?

L’invitation est de voir comment chacun de nous peut apaiser la tourmente qui dort en nous. Alors seulement, la tourmente extérieure se calmera. Que cela ne vous empêche pas de dormir! Mais le questionnement et la vigilance sont de mise.

Les signes de l’Univers

29 mai 2019

Qui m’envoie ces signes ? Non, ce n’est pas Monsieur Univers qui décide pour moi ceci ou cela. Non. Ce que je vous dis c’est que c’est vous qui vous envoyez ces signes.
Comment ? Par votre comportement, vos habitudes, votre vocabulaire, votre façon de voir la vie.

Vous avez l’habitude de rater ce que vous entreprenez. Une fois de plus, vous voulez mettre sur pied une soirée entre amis. Et voilà que dans ceux que vous invitez : deux sont déjà pris ailleurs, un autre doit garder les enfants et donc ne peut se libérer et un quatrième est malade. Vous comptiez être un groupe de six personnes, vous serez deux… Cela change tout à fait la donne. Et vous vous dites : c’est bien la preuve, une fois de plus j’ai raté mon organisation et vous baissez les bras.

Vous pouvez le voir comme cela, ou vous dire : le jour est mauvais, je change de date et c’est avec de la joie dans la voix que vous relancer vos invitations et tout le monde peut venir.

Voyons cela : oui peut-être ce jour-là, chacun avait cette bonne raison de ne pas être présent, mais peut-être aussi qu’au fond de vous, vous pensiez : ce n’est pas la peine, ça ne va pas fonctionner. Et votre ton de voix, votre façon de présenter votre invitation disait non au lieu de dire oui. Et cela s’est produit.

La semaine dernière, le même jour, je découvre deux appareils électriques défaillants, et quelques heures plus tard, le réparateur vient sonner à ma porte. En fait, il devait aller chez le voisin, mais s’est trompé de maison. Inutile de dire qu’il s’est aussi occupé des appareils en panne.

Analysons : deux appareils électriques en panne : mon énergie est faible et risque de me lâcher, dit autrement, je suis très fatiguée et je risque d’être malade, voire pire. Mais le réparateur est déjà là : j’ai la solution dans les moments qui suivent l’image. J’ai donc la solution en mains. Elle ne dépend que de moi, de continuer à m’épuiser ou de m’offrir quelques jours de vrai repos pour recharger mes batteries. Ce que j’ai fait.

Regardez la situation, rappelez-vous que c’est une image de vous que votre inconscient, votre être profond a provoquée pour vous montrer quelque chose. Regardez et gérez.

Je vous souhaite une belle observation de votre Vie.

L’Inde et son énergie

28 avril 2019

Lorsque les personnes me demandent si je me suis formée en Inde, je réponds non. Je me suis formée en Europe. Mais par contre, je suis allée vivre des choses au moins 500 fois plus intensément en Inde.

Les premiers voyages là-bas, je les ai faits seule, il y a plus de 25 ans. Livrée à moi-même pour trouver les solutions à ce qui se présentait, les moyens de me déplacer, les autorisations pour loger dans les ashrams. C’était fort différent de ce que nous y trouvons à l’heure actuelle.

Puis, j’ai vite compris, qu’il valait mieux que ce soit un indien qui discute avec un indien. Et par la suite, je me suis fait aider.

Mais l’énergie de l’Inde garde sa puissance, et ceux qui ont partagé ce dernier séjour là-bas peuvent vous le confirmer. Lorsque nous choisissons de partir là-bas, nous devons savoir que nous serons bousculés.

Les choses qui passent presque inaperçues ici, prennent de l’importance là-bas, et notre capacité à « prendre de la distance » par rapport aux faits est mise à l’épreuve.

Nous sommes obligés de faire la part des choses, de nous souvenir de ce qui est permanent et ce qui est illusoire. Nous comprenons qu’un nombre certain de choses que nous pouvons considérer comme très importantes ici, sont dérisoires, lorsque nous les regardons de là-bas, au milieu de notre vécu là-bas.

Et à chaque fois, cela me permet d’apprécier un peu plus la chance que j’ai d’être née dans ce pays, la chance que j’ai de vivre dans nos régions. Et je remercie encore plus l’Univers lors de chacun de mes retours.

Je vous souhaite à tous de vivre pareilles expériences.

Le renouveau

23 mars 2019

Le printemps est là, c’est le symbole même du renouveau.

Regardons la nature. Comme chaque année, les bourgeons sont là, les fleurs apparaissent. Que le climat soit bon ou non, les plantes et leurs instincts sont là, à nous montrer le chemin. Elles savent que chaque année, l’opportunité nous est donnée de commencer quelque chose de nouveau, de repartir d’une terre vierge.

C’est le moment des bonnes idées pour sortir de la torpeur de l’hiver. C’est le renouveau, le nettoyage des « vieilles » choses. Y a-t-il quelque chose à améliorer dans notre travail, notre façon de vivre ?

La nature fait peau neuve, elle nous montre l’espoir, le renouveau. Tout existe, prêt à bourgeonner, il ne manque que nous, notre décision, notre choix de direction, notre engagement pour que tout reparte de plus belle, suivant la direction que nous allons donner.

Peut-être y aura-t-il quelques arbres à tailler, quelques branches plus ou moins mortes à enlever pour redonner vigueur au reste de l’arbre. C’est à nous de voir, de choisir où nous allons placer notre énergie dans les mois à venir.

Je vous souhaite un très beau parterre fleuri tant dans votre coeur, que sur votre terrasse, ou dans votre jardin. Les fleurs multicolores sont là. C’est l’époque la plus colorée de l’année. Je vous souhaite de bien soigner vos jardins intérieur et extérieur.

La mesure de notre engagement

6 février 2019

Nous recevons à la mesure de notre engagement.

2019 est déjà bien entamé. Quels sont vos projets ? Continuer comme l’an passé ? Pourquoi pas si cela vous convient.

Peut-être avez-vous envie ou déjà décidé de mettre un projet sur pied ?

Alors que faire ? Comment faire ? L’énergie créatrice est là, à votre disposition. Mettez en marche cette énergie. Engagez-vous. C’est le maître mot.

Utilisez les techniques de visualisation pour imaginer avec précision ce que vous souhaitez développer. Cela est très utile, car c’est dans cet état méditatif que vous attirez l’énergie vers votre projet.

Mais cela ne suffit pas : vous devez démarrer votre projet dans la matière, faire ce qu’il faut dans notre monde, pour mettre sur pied votre objectif.

Et c’est ici que vient la mesure : vous souhaitez vraiment réussir, alors ne ménagez pas votre peine. Méditez sur votre projet plusieurs fois par jour et, pourquoi pas, prenez le risque d’en parler, de commencer les démarches, de vous engager : commencez.

N’attendez pas que tout vous « tombe du ciel ». Montrez « au ciel » que vous participez à la mesure de vos possibilités. C’est l’intensité de votre engagement qui fait toute la différence

Bonne réussite !

Entre Noël et Nouvel An – Paisible

29 décembre 2018

Paisible, oui, c’est comme cela que moi, je qualifie cette période. Pas de cours, pas d’activités habituelles, c’est comme si toute l’énergie de la Vie qui a peuplé Atlantide durant toute cette année, se posait.

L’été, avec ses longues journées, est le moment des moissons, des récoltes et dans la joie, dans les chants, tout le monde travaille ensemble. C’est le moment des rencontres, des réunions, et tout ce qui caractérise les contacts sociaux.

L’hiver, avec ses journées courtes, sa température plus froide, favorise le retrait sur soi, le retour vers Soi. C’est le moment de laisser se calmer les passions, de les regarder d’un peu plus loin, peut-être même avec un oeil différent.

Je ressens une grande douceur dans cette période entre deux. C’est aussi le moment où des âmes en profitent pour passer de l’autre côté, dans la douceur. La neige, le brouillard tamisent les sons : douceur ici aussi.

Profitons de ce calme car dans une semaine, la Vie reviendra, les jours s’allongent déjà, préparant ce retour vers l’extérieur et vers les autres.

Bonne léthargie quelques jours encore.

Je vous souhaite à tous le meilleur pour cette année qui arrive.

Les rites et les rythmes

4 novembre 2018

L’un et l’autre sont rassurants. Notre vie est mouvement, et c’est normal : tout change toujours, parfois dans le sens que nous souhaitons, mais parfois non. Et c’est alors que nous raccrocher à quelque chose de stable nous aide, nous fait du bien, nous permet de ne pas prendre peur.

Nous savons que des fêtes comme la Toussaint, Noël, le Nouvel An sont des fêtes qui reviennent chaque année. Ce sont des éléments stables dans nos vies. Et chacun de nous a ses rites. Le cimetière à la Toussaint, le repas chez les parents le jour de Noël, ou d’autres.

Même si parfois cela nous pèse, cela nous fait aussi très plaisir. Ce sont comme des valeurs sûres sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. Cela fait partie de notre structure.

Je ne vous parle pas du repas du dimanche que vous faites chez les parents ou les beaux-parents et que vous ne pouvez plus accepter. Je vous parle de points de repère qui se répètent une fois l’an par exemple.

Nous savons que les rythmes existent au-delà de nous sur cette terre : jour, nuit, saisons. Et c’est parfois gai d’y adjoindre des repères, des rites, des choses que nous répétons une fois l’an, mais avec souplesse quand même, si une année cela n’est pas possible dans notre agenda.

Et quels sont vos rites en novembre ?

Il y a toujours un « après »

23 octobre 2018

La vie quotidienne est là. Lorsque j’ai organisé le festival, je m’étais focalisée sur toutes les choses à mettre en place, et ce n’est que quelques jours avant que j’ai réalisé, qu’il allait falloir démonter… le beau plancher que nous avions mis dans la tente, les tissus, les décorations, la sono, etc.

Heureusement, là aussi j’ai eu de l’aide, et tout s’est bien passé.

N’est-ce pas souvent le cas ? Nous organisons une fête, nous pensons à tout ce dont nous allons avoir besoin, nous y arrivons, la fête est là, l’apothéose, le magnifique…

Puis le soir, tout le monde est parti et nous sommes là, toujours dans l’énergie de la fête qui retombe doucement. C’est un moment doux, plein de quiétude et qui nous laisse cette impression : j’ai réussi ou non.

Puis, le lendemain, il faut tout remettre en place, puis rentrer dans le quotidien. Et c’est ce quotidien qui doit nous rendre heureux. Nous passons plus de jours, plus de temps dans ce quotidien que dans la fièvre, la joie de l’organisation d’une fête ou d’un événement.

Recherchons toutes les raisons que nous avons de nous sentir heureux dans notre vie quotidienne. Elle est loin d’être monotone. Tellement d’éléments changent toujours, cela donne à notre vie un mouvement permanent. Elle ne stagne jamais. Et c’est cela qui doit nous apporter notre vrai bonheur, notre sentiment de satisfaction d’être à notre place, d’avoir fait ce que nous avions à faire.

Le vrai bonheur est à trouver dans les « petites choses » du quotidien.

Faites votre liste et vous serez étonnés.

Le coeur à l’ouvrage

2 octobre 2018

Cette expression a pris pour moi un tout autre sens ces jours-ci.

Le festival est terminé, et nous sommes heureux et fatigués. Heureux parce que vraiment beaucoup de personnes ont répondu présent. Heureux parce que la qualité habitait tout ce qui a été proposé. Fatigués, parce que cela fait des mois que nous mettons les éléments en place. Fatigués parce que la tension nerveuse présente les derniers jours avant le festival, est retombée, faisant place à la Joie du coeur, la Joie tranquille, la Joie Ananda.

Et quel était notre état d’esprit durant cette préparation : le coeur. Tous nous avons travaillé de bon coeur, avec le coeur, en ne regardant pas au temps que cela nous prenait. Une chose était à faire, nous la faisions. Tous nous avons travaillé partout, tant au montage, qu’à la cuisine, à la décoration, au nettoyage, au secrétariat, aux toilettes, au démontage. Là où quelque chose était à faire, nous le faisions, nous ne nous sommes jamais demandé : est-ce à moi de faire cela ? Non, nous voyions quelque chose à faire, nous le faisions.

C’est pour cela que nous avons retrouvé Guillaume en haut de la grande échelle, pour terminer à attacher des éléments. Kiran quant à lui s’est retrouvé en cuisine, après le départ de Haribai. Les maris de plusieurs personnes sont eux aussi venus aider.

Et c’est tout cela « le coeur à l’ouvrage ». Personne n’a travaillé par obligation, tous nous avions compris la raison de notre présence et tous nous étions dans le coeur.

Nous savons que sur cette terre, nous sommes soumis aux lois de fonctionnement de cette terre, et cela passe par la mise à l’ouvrage dans la matière, avec le coeur ouvert.

Et c’est pour cela que tous nous avions envie de nous prendre dans les bras, de nous dire merci. Nous l’avons fait et bien fait.

Merci à vous tous d’avoir été présents.

La digestion

8 septembre 2018

La digestion, c’est le thème que j’avais choisi pour cette semaine de rentrée. Pour beaucoup de familles, septembre est la rentrée scolaire, académique ou simplement la période qui suit les vacances d’été.

C’est donc le moment de remettre les routines en place, sans doute pour une année. Avons-nous gardé les mêmes que l’an passé ? Pourquoi pas si elles nous conviennent. Si non, avons-nous eu la force, le courage de changer celle qui nous pesait le plus ?

C’est ici qu’intervient la digestion. Lorsque tout va comme nous le souhaitons dans notre vie, en général notre digestion fonctionne bien. Mais si nous avons l’une ou l’autre contrariété, chose à mettre en place, notre digestion est plus difficile. Notre estomac, notre foie, nous disent que tout n’est pas à sa juste place. Et que faisons-nous ? Avons-nous compris le message, ou bien nous obligeons-nous à digérer quand même la situation ?

C’est la raison pour laquelle cette semaine, nous avons travaillé la digestion, pour que nous soyons plus à l’écoute des messages que notre corps nous envoie.

Le corps court-circuite le mental, il nous envoie un message de notre être profond. Et bien entendu, nous avons toujours le choix d’entendre ou de faire la sourde oreille.

Bonne rentrée à tous, bonne installation dans vos nouveaux rythmes.

Le lâcher prise, le non attachement

25 août 2018

Nous voici rentrés d’Inde. Comme toujours ce pays reste fabriqué de contrastes, où l’énergie est si puissante. Rien n’est moyen, mitigé en Inde, ou bien c’est beau, et alors c’est magnifique, ou bien c’est tellement difficile pour nous occidentaux, que directement nous rejetons.

Et dès les premiers jours, vivre le lâcher prise, le non attachement nous a été offert.

À Srinagar, nous sommes allés à 5h du matin, au marché flottant, de légumes et de fleurs et oh surprise, ce marché avait lieu sur des lacs couverts de lotus. C’était magnifique et magique en même temps. Les marchands, les cueillaient et nous les offraient, en guise de bienvenue, espérant un achat de notre part.

Nous sommes toutes rentrées avec un lotus en main. Cette fleur image des chakras, cette fleur considérée comme la plus belle, symbole de beauté, de pureté, de réalisation. Nous étions toutes si heureuses, si respectueuses de les tenir entre nos mains.

Mais voilà, quelques heures plus tard, nous partions… Allions-nous nous accrocher à ce moment magique vécu dans ces barques ? Le lotus nous a invité à ce lâcher-prise : l’emmener était presque impossible sans l’abîmer. Nous les avons laissés sur place, dans un verre d’eau.

Nous tenions entre nos mains l’image d’Ananda. Et pour que la béatitude reste complète, la situation nous a offert de vivre dans le même instant, le non attachement. Nous avons directement lâché le symbole, et juste gardé la joie de cette rencontre dans notre coeur. Merci l’Inde, une fois de plus les images fortes étaient présentes.

Changer un de nos fonctionnements

28 juillet 2018

Quelle meilleure période que le retour de vacances pour changer quelque chose dans notre vie ? Vouloir tout changer en une fois est une utopie dans 90% des cas. Je vous laisse 10%, si c’est ce que vous voulez et que vous vous en sentez la force. Ce n’est pas impossible, juste une sacrée gageure.

Ici, je vous propose une voie plus abordable. Choisissez ce qui vous dérange le plus dans votre façon de vivre. Attention, choisissez quelque chose qui vous concerne personnellement, et non ce que vous aimeriez que l’autre change dans sa façon d’être. Cela n’est pas dans votre pouvoir. Mais ce qui est dans votre pouvoir, c’est changer le regard que vous portez sur l’acte de  » l’autre  » qui vous dérange. Comment ? Tout d’abord en vous demandant ce qui, chez vous, est touché par ce comportement. Cela touche-t-il à un souvenir douloureux ? Cela vous rappelle-t-il un comportement vu chez vos parents et qui vous hérissait à l’époque ? Considérez-vous cela comme un manque d’éducation ? Un manque de respect ? Cela vous renvoie-t-il à un souhait qui est au fond de vous, et que vous n’avez même pas osé vous formuler réellement ?

Lorsque vous aurez trouvé, vous pourrez regarder en souriant la chose qui vous dérangeait chez l’autre. Et pour vous, c’est une délivrance et votre réponse à ce comportement aura des mots différents, et une zone s’est libérée en vous. Vous êtes libre face à ce comportement.

Continuez à vous libérer : une chose à la fois.

L’univers en perpétuelle adaptation

9 juin 2018

Nos paroles, nos pensées sont constructrices de notre histoire, de notre futur, et cela en permanence. Ce sont des flux d’énergie que nous envoyons dans l’Univers et par les lois physiques d’attraction, arrive à nous ce que nous souhaitons.

Mais voilà, la dualité qui nous taraude, oui maintenant, non dans quelques moments. Le flux énergétique envoyé va dans un sens, puis directement dans un autre… quel méli-mélo. Comment voulez-vous qu’arrive à vous quelque chose de cohérent si vous envoyez des messages désordonnés ?

Et attention, la peur est aussi un message que vous envoyez, dans le sens du non par rapport à votre projet. Je vous laisse avec toutes ces réflexions. Et je vous souhaite que vous mainteniez toute décision prise au moins durant un mois sans la remettre en question. C’est l’exercice que je vous propose si vous êtes dans la dualité.

Belle semaine !

Notre corps physique

19 mai 2018

À l’occasion d’un article que je viens d’écrire pour une revue de yoga, j’ai reparlé de « l’emboîtement » des corps d’énergie, des différents niveaux de l’être, ayant tous des fonctions différentes. Mais celui dont la vibration est perçue par nos organes des sens est notre corps physique, celui que nous voyons, que nous sentons. Et il est le moyen pour tous les autres corps de nous signaler nos manques, les réajustements nécessaires.

Encore faut-il que nous comprenions ces signes. Nous pouvons choisir d’aller chercher une petite pilule qui masquera le signe. Cela veut dire que nous ne sommes pas prêts à le regarder. Ce n’est rien, il va revenir. Si une partie de nous a un message à nous transmettre, elle enverra vers notre corps autant de signes qu’il faudra pour que nous comprenions.

Au fond de nous, nous savons bien pourquoi telle ou telle chose se présente à nous. Mais c’est plus facile de ne pas regarder. Plus facile aujourd’hui, mais il faudra quand même traiter la chose, si nous voulons qu’elle ne se reproduise plus.

C’est pourquoi, j’ai intitulé un de mes livres : oui maintenant ou oui plus tard.

Nous vivons une difficulté à un niveau de nous-mêmes. Notre corps physique nous le montre par une maladie, une blessure, un organe qui fonctionne moins bien, etc.

Soit nous prenons le temps de regarder cette difficulté et de la traiter, idéalement de la solutionner, et tout rentrera dans l’ordre. Autre choix, la pilule. Nous savons que la difficulté n’est pas résolue. Nous savons qu’elle reviendra.

Peut-être qu’à ce moment futur, nous serons mieux armés, mieux prêts à y faire face. C’est cela notre choix.

Chouchoutons notre corps physique, il est très important, et surtout il est le messager, le traducteur de tout ce qu’il y a en nous. Prenez bien soin de vous.

Le printemps est là

14 avril 2018

C’est le moment des grands nettoyages. C’est le moment d’aller dans les coins que parfois nous évitons soigneusement. Qu’allons-nous y trouver ? Et pourtant c’est justement là qu’il vaut mieux aller voir.

Qu’y a-t-il dans l’un ou l’autre coin dans votre tête ? Y a-t-il quelque chose que vous laissez en suspens parce que c’est trop difficile à affronter, à accepter, à simplement regarder en face ? Mais pourtant vous savez que la chose est là. Vous savez que telle situation est à régler, vous savez qu’il faut rencontrer telle personne et parler de cela, mettre les choses au point entre vous.

Pourquoi ne l’avez-vous pas encore fait ? Parce que cela risque de vous faire mal, ou d’apprendre des choses que vous soupçonnez mais qui n’ont pas encore été dites. Tant qu’elles ne sont pas dites, vous pouvez faire semblant, faire comme si ces choses n’existaient pas. Et pourtant vous savez que c’est un leurre. Au fond de vous, vous savez qu’elles sont là, mais vous gardez un couvercle dessus.

Le printemps vous donnera la force de soulever le couvercle, d’aller regarder dessous, et de prendre la situation à bras le corps. Et si votre émotionnel en prend un coup, vous vous souviendrez de respirer profondément et lentement au moins cinq fois de suite en sentant le mouvement dans votre corps. A chaque respiration, l’impact de la situation aura diminué et votre émotionnel se sera dégonflé. Et la légèreté se sera installée en vous.

Vive ce printemps léger !

Le réveil

18 mars 2018

La fin de l’hiver s’annonce, dans quelques jours le printemps est là. Le temps n’est pas encore tout à fait au diapason, mais cela va venir.

Je remarque que c’est la 166ème lettre d’infos que je vous envoie. En numérologie, 1 + 6 + 6 = 13. 13 est le renouveau, le début des projets, la mise en place des nouvelles choses ou de celles que nous relançons. Et c’est vraiment ce que je sens en ce moment. Il est grand temps de préparer les projets de l’été et de relancer la machine. Et ce, avec la souplesse dont je vous parlais dans la lettre d’infos précédente.

Les perce-neiges ont joué leur rôle, les jonquilles sont là, c’est la période des couleurs dans les jardins. En ville, le long les allées, les arbres se préparent eux aussi à montrer leur joie. Nous sommes dans un monde de cycles, et celui du réveil est arrivé.

Quel est votre réveil à vous ce printemps ?

La souplesse

2 mars 2018

Comme je vous le disais en janvier, nous avons à mettre les choses en place pour qu’elles se passent. C’est totalement vrai. Mais, nous avons aussi à rester souples, et prêts à changer nos projets à tout moment. C’est là la souplesse de la vie. L’Univers met en place les énergies en fonction, tant de nos demandes que de nos peurs. Et oui, elles ont aussi beaucoup de puissance.

Mais parfois, pour que tout puisse se passer selon nos demandes, il y a un délai, car nous n’avons pas toutes les cartes en main. L’Univers a les demandes de tout le monde et donc l’Univers est en perpétuelle adaptation suivant ce qui se présente. L’Univers a comme objectif de répondre aux énergies envoyées par tous.

Ces moments de retard sont ce que nous appelons les imprévus. Et c’est eux qui font le sel de la vie. Soyons souples tout en gardant nos objectifs comme buts.

Mettre les choses en place

14 janvier 2018

Voici 2018 qui est lancé. Quels sont vos projets pour cette année ? La Vie avec le non-attachement, c’est mettre les choses en place, comme vous les pensez maintenant. Et savoir que, si des éléments que vous n’avez pas encore se présentent, il y aura des changements.

Mais qu’est-ce qui changera ? Le ou les moyens d’atteindre votre but, mais pas le but car c’est vous qui déterminez vos objectifs : ce sont vos choix et vous les maintenez.

C’est vous qui avez fait ce choix, et s’il change, c’est que vous aurez décidé de changer d’objectif, mais ce ne sont pas les aléas de la vie qui vous mènent par le bout du nez.

Mettre les choses en place, c’est décider de vos objectifs, puis rester ouverts à tout ce que la vie va vous proposer pour aller vers vos buts. C’est à ce niveau que vous lâchez prise. Mais pour cela, bien entendu, il faut que vous sachiez quels buts vous voulez atteindre. Si vous êtes indécis, ou si vous avez peur, c’est là, la première chose à travailler.

Quels sont vos objectifs pour 2018 ?

Fin et début

30 décembre 2017

Il faut qu’une chose se termine pour en commencer une autre. Nous ne mordons pas dans dix fruits à la fois, nous en mangeons un, et quand il est terminé nous prenons le suivant. Tout entamer et ne rien terminer nous emmène vite dans une sorte de chaos.

Au dictionnaire, le mot chaos se définit comme un ensemble de choses sans dessus dessous et donnant l’image de la destruction, de la ruine, du désordre. Et comme synonyme, j’ai trouvé : anarchie, confusion, bouleversement, désordre, trouble, désorganisation, pagaille.

2017 se termine, faites ce qu’il faut pour vraiment terminer toutes ces choses, courriers, dossiers, travaux que vous avez laissés de côté en 2017. Ils risquent d’amener le chaos dans certains domaines de votre vie s’ils restent inachevés.

C’est à cela que j’occupe mes journées durant cette semaine « entre deux », entre les deux fêtes de l’hiver.

Ne commencez pas 2018 de façon encombrée. Que le début de 2018 soit le plus vide possible, le plus ouvert à tout ce que la Vie va nous montrer, va nous offrir. Les promesses sont déjà là. Il ne dépend que de nous de les voir et les saisir.
Bon nettoyage et bon début avec le soleil dans votre cœur.

Que 2018 vous apporte à tous ce que vous souhaitez au plus profond de votre cœur.

La pleine conscience

11 novembre 2017

Vivre en pleine conscience, c’est ce que nous sommes censés faire en permanence. Cela est devenu une technique et des outils sont conseillés, la pleine conscience c’est être totalement présent à ce que nous faisons. Par exemple, c’est avoir la conscience du goût du fruit, du légume, du biscuit que nous mettons dans notre bouche.

C’est sentir la texture, la température de nos vêtements lorsque nous nous habillons, et comment notre peau accepte le toucher de ces matières. C’est reprendre la conscience de tout ce que nous faisons automatiquement. Et ce non pas pour changer nos actes, mais pour vraiment les vivre. Habiller les enfants en pensant à nos rendez-vous de la journée, n’est pas la conscience.

Si vous regardez la télévision le soir, avec le paquet de bonbons sur les genoux, avez-vous la conscience du nombre de bonbons que vous avez mis dans votre bouche ? Avez-vous la conscience du nombre de fois où vous retournez dans la cuisine pour picorer l’un ou l’autre aliment ? La poignée du frigo sonne-t-elle chaque fois que vous l’ouvrez pour ramener votre conscience à ce que vous allez prendre dans ce frigo ?

C’est ce que l’on appelle aussi le  » Ici et maintenant « . Être totalement présent à ce que vous faites.

Vous pouvez, bien entendu, prendre un moment pour programmer votre journée, la passer en revue, mais alors, c’est cela seul que vous faites, vous ne mangez pas votre tartine en même temps. Elle risque d’ailleurs d’être mal digérée.

Choisissez votre élément de travail et devenez conscient d’un ou deux actes en plus dans votre journée, c’est un grand pas. Les suivants seront plus faciles.

Belle journée à vous.

Nos désirs et nos peurs

28 octobre 2017

Nous avons des souhaits, des désirs dans nos vies. Et c’est toujours d’une façon ou d’une autre le moteur de nos actes. Oui, mais aller vers un de nos désirs, de nos choix, c’est bien souvent abandonner quelque chose. Et parfois, cela nous fait peur.

Que se passe-t-il dans l’Univers ? Lorsque nous avons une pensée, et à plus forte raison un désir, nous émettons une onde d’énergie, une vibration correspondant à notre souhait. Mais si nous ne sommes pas totalement clair au sujet de notre souhait, s’il est teinté de peur, de retenue, nous envoyons avec la même force l’onde contraire, la vibration de peur. Et à cette vibration aussi l’Univers répond. Et un obstacle se présente.

Qui a mis cet obstacle ? L’Univers ? Oui, à notre demande. Comprenons que nous sommes à l’origine des éléments qui s’offrent à nous. Si nous sommes centrés, unis, certains de notre souhait, il ne sera pas teinté de nos peurs, et tout se passera comme nous l’émettons.

Si nous ne sommes pas alignés, unifiés dans notre souhait, le premier travail est là. Qu’est-ce qui me freine ? Qu’est-ce qui me limite ? A partir de là, nous comprendrons si oui ou non, nous avons vraiment ce souhait, et si nous sommes prêts à vivre ce qu’il va nous amener et nous enlever peut-être.

Bonne réflexion et bon ressenti sur vos souhaits profonds.

Le droit de changer d’avis

7 octobre 2017

Régulièrement dans notre vie, nous organisons des plannings, nous programmons des rendez-vous, des rencontres, des soirées, des activités. Puis voilà un imprévu, et nous devons bousculer tout cela. Parfois aussi ce n’est pas un imprévu, c’est nous qui réalisons que nous avons trop présumé de nos forces, de nos possibilités, et nous sommes coincés.

S’il s’agit de maladie des enfants, petits-enfants, accidents, nous n’hésitons pas une seconde, nous bousculons notre organisation. En effet, cela est pour nous une bonne raison de changer. Nous considérons donc que ce sera aussi une bonne raison pour les autres. Mais est-ce le cas ? Avons-nous demandé, vérifié… Nous sommes aussi dans le cas des séparations de couples. Ce n’est pas mon propos du moment.

Je préfère envisager le cas où tout à coup nous avons envie de changer, car notre organisation nous pèse. Et nous n’avons pas de raison « valable ». Qu’allons-nous faire ? Ici les réponses peuvent être différentes pour chacun. D’aucuns vous diront : je me suis engagé, je continue donc. Et cela, même si je me retrouve dans une impasse ou si je suis sur les genoux.

Moi, je dirai, je me donne le droit de changer d’avis, à condition d’assumer la responsabilité du changement, de « payer » les conséquences, s’il y en a, de mon changement d’avis.

J’avais une vieille marraine qui me disait « il vaut mieux se dédire que se détruire » et je suis fondamentalement de cet avis. Mais je suis aussi d’avis de comprendre que des choses auxquelles je ne m’attendais pas, peuvent aussi changer suite à ma décision, et j’accepte.

Et vous qu’en pensez-vous ?

L’automne et ses jolies couleurs

30 septembre

Voici le mois de septembre qui se termine. C’est le grand moment des rentrées. C’est le moment des organisations pour l’année. Si vous êtes parents ou grand-parents, vous savez que c’est maintenant que les organisations s’installent.

C’est aussi et surtout pour chacun le moment de décider en conscience, en prenant la responsabilité d’accepter ou non telle ou telle charge. Et dans une famille avec enfants, elles sont nombreuses. Qui conduira, ira rechercher, s’occupera des enfants, des repas tel ou tel jour ?

Chacun, suivant l’organisation de la famille, a ce genre de décision à prendre en ce début d’année académique. C’est le moment des reprises de cours, des nouvelles activités que nous souhaitions suivre depuis tellement longtemps sans nous décider. Cela aussi, c’est le moment de décider.

Est-ce que je me fais plaisir cette année ou bien ce sera peut-être pour dans un an. Dans mon échelle des valeurs, où ai-je mis les choses qui me font plaisir ? Suis-je restée dans les « je dois », « il faut », « c’est comme cela que l’on fait » ou ai-je osé me demander : « qu’ai-je vraiment, du fond de mon coeur, envie de vivre cette année ? » Car nous repartons pour une année. Et sur cette terre, notre temps linéaire est implacable. Jour après jour, il avance. Que nous soyons bien, en pleine forme ou fatigués, sans énergie, le temps est là, et les engagements pris sont présents eux aussi.

Nous sommes en début de période, avons-nous choisi ce qui nous convient, ce qui nous fait plaisir, ce qui nous permet de regarder les belles couleurs que les arbres nous montrent en ce moment ? Aujourd’hui, le changement est encore possible, dans quelques semaines, peut-être plus.

Vous êtes-vous donné ce qui vous convient du fond de votre coeur ? Je vous le souhaite de tout coeur.

Ventre et centre

3 septembre 2017

Avez-vous déjà remarqué qu’il n’y a qu’une lettre d’écart entre ventre et centre ? Or notre centre est dans notre ventre. Déjà le centre de gravité physique du corps, est au niveau du nombril, au milieu du corps.

Le troisième chakra, manipur, appelé aussi le nabhi est dans ce voisinage.

Toutes les paroles que nous disons, partant du ventre, avec la force de notre ventre sont entendues. Puis la personne a toujours son libre arbitre pour la suite qu’elle va donner à notre expression. Les chanteurs savent très bien que leur son doit partir du ventre.

Les actions mises en place dans notre vie, qu’elles soient celles du quotidien ou nos plus ou moins grands projets, doivent partir de ce centre qu’est notre ventre pour aboutir. Ce qui part de la tête s’envole. Ce qui part du ventre s’enracine dans la terre.

C’est dans le ventre que nous digérons nos aliments, c’est-à-dire les choses que nous autorisons à entrer en nous. Soyons vigilants sur ce que nous envoyons dans notre centre. Pensez aux aliments que vous choisissez. Digérer sa nourriture, c’est aussi digérer sa vie. Que mettez-vous dans votre vie que vous avez du mal à digérer ?

En ce beau mois de reprise, je vous laisse sur cette réflexion.

Excellente rentrée à tous, faites les bons choix pour que votre ventre, votre centre soit souple et heureux.

Les cycles

12 août 2017

Ce matin, je regardais le jardin et le pommier a déjà des feuilles qui jaunissent et tombent. C’est le rappel des cycles. La nature est encore pleine de vie, pleine de sève, avec les verts intenses de l’été, mais la fin de cette phase se prépare et le pommier nous le montre.

Notre monde est un monde de cycles : les 4 saisons, le jour et la nuit, la lune… Elle change chaque jour la surface qu’elle nous montre, mais répète cela mois après mois. Ces cycles sont les plus visibles et les plus connus.

Nous, humains, avons aussi nos cycles : les femmes le savent très bien. Et en tout être, il y a des cycles qui lui sont propres : par exemple, la dépression du début de l’hiver. Elle qui nous rattrape chaque année à la même époque. Si nous la conscientisons, elle sera moins importante. Les anniversaires, les souvenirs de moments vécus comme heureux, ou au contraire, malheureux, nous reviennent lorsque les dates anniversaires arrivent.

Quelque chose de cet ordre se relie à nos façons de fonctionner qui nous font répéter encore et encore des événements de notre vie.

Ces cycles sont un peu comme des repères dans nos vies. Soyons en conscients, trouvons-les, acceptons-les. Mais comme nous les connaissons, ils nous influencerons moins. Nous serons moins sensibles aux cycles.

Trouvez les vôtres, c’est ce que je vous souhaite.

Fin et début

1er juillet 2017

Avez-vous déjà remarqué que fin et début sont le même moment ? Nous sommes à la fin de l’année académique et au début des vacances. Et c’est bien de regarder les deux : la fin pour un bilan, le début pour choisir la suite de ma vie.

Certains d’entre nous vivent des événements plus difficiles. Là c’est bien de regarder le moment comme une fin. C’est bien de prendre par exemple la décision de se laisser moins affecter par ces événements.

Certaines personnes ont le chic pour nous rendre responsable de ce qui leur arrive. C’est faux. Chacun de nous mène sa vie, chacun de nous est responsable de son bonheur, à soi. Être heureux ou non est un état d’esprit. Les événements de la vie sont là. Ils sont extérieurs à nous, qu’allons-nous en faire ? Comment les regardons-nous ? Nous laissons-nous atteindre ou non ?

Pour être efficaces, nous devons rester non atteints émotionnellement par les événements. Alors nous donnerons la réponse juste à la situation, réponse non émotionnelle, réponse venant de notre cœur.

Dans la pensée indienne, nous trouvons la différence entre les bons amis et les mauvais amis. Les mauvais amis vous maintiennent dans votre situation en vous donnant raison, en disant vous comprendre. Ils ne vous aident pas.

Les bons amis sont ceux qui vont un peu vous secouer, vous demander comment vous envisager la fin de cette situation et comment vous choisissez de vivre le début de la nouvelle façon de voir les choses.

Prenez une ou deux semaines sans penser, en vous posant, puis au retour, choisissez de vivre votre vie dans le bonheur, quels que soient les événements extérieurs.

Vivre relié à l’Energie de l’Univers

4 juin 2017

Il y a plusieurs façons de vivre, mais c’est l’une d’entre elles qui m’intéresse aujourd’hui. Je choisis ma direction, je choisis ce que je veux faire, et plus encore, qui je veux devenir, être. Le simple fait d’y penser, c’est lancer cette vision dans l’Univers et comme l’Energie Créatrice de l’Univers n’a qu’un but : nous aider, des signes vont apparaître. Vais-je les voir ou non ? Ces signes sont des aides qui nous montrent où les situations, les éléments de la Vie sont prêts à nous aider dans cette direction. Là il y a une ouverture.

Mais comme nous avons un total libre arbitre, nous pouvons choisir de ne pas donner suite à ces signes. L’Energie Créatrice de l’Univers, si nous émettons toujours le souhait d’aller dans cette direction, nous en proposera d’autres, et ainsi de suite.

Si une voie ne semble pas être fluide, il y a une raison : soit nous n’avons pas compris le signe, soit nous bloquons à l’un ou l’autre niveau de notre être.

Si vous vivez de cette façon, je vous propose de nous rencontrer pour partager nos expériences, notre façon de voir et de comprendre la Vie, cette Vie sur cette Terre que nous vivons en ce moment.

Rencontre informelle : Vivre relié à l’Energie de l’Univers : vendredi 23 juin à 19h30

Au bon endroit au bon moment

13 mai 2017

Cela s’est passé hier fin de journée… Le gros orage, l’énorme trombe d’eau qui tombe en une fois, à l’improviste, en un endroit précis comme si tous les nuages se déversaient en même temps…

Tout s’arrête, les personnes attendent avant de quitter l’endroit. Et l’inondation commence. Mais nous étions ici et nombreux. Tout le monde a réagi très vite et rien de grave ne s’est passé. Nous étions là au bon endroit, au bon moment.

Allons plus loin: nous sommes toujours au bon endroit au bon moment. Si nous suivons notre intuition, nous serons toujours où il est juste pour nous d’être à un moment précis. Soyons à l’écoute, à l’observation de notre environnement, et nous comprendrons pourquoi nous devions nous trouver à cet endroit à ce moment.

Parfois, nous pensons : j’aurais dû être là à ce moment, cela ne se serait pas passé comme cela : c’est vrai et faux. Faux car nous aurions interagi et changé le cours des choses. Vrai si nous n’étions pas à cet endroit, c’est que ce n’était pas à nous de gérer ceci ou cela. Et tout s’est passé comme cela devait se passer.

Mon conseil, où que vous soyez, quoi que vous voyiez ou entendiez, restez tous sens ouverts: il se peut qu’il y ait une très bonne raison pour que vous soyez là.

J’ai personnellement le sentiment que dans ma vie, j’ai toujours eu les informations que je devais avoir, à temps, voire nettement plus tôt que nécessaire, même si je ne m’en rendais pas compte tout de suite. Cela m’a permis de guider mes choix, de comprendre pourquoi je faisais l’une ou l’autre chose, parfois hors de toute logique, mais poussée par quelque chose en moi.

C’est mon être profond, relié à l’Univers, qui a une vision plus globale d’un ensemble de situations. Suivez vos intuitions et vivez une vie heureuse. C’est tout ce que nous sommes venus faire sur cette terre.

Accepter avec le sourire et s’adapter

29 avril 2017

Le plus bel exemple est le temps qu’il fait, la météo.

Nous, humains avons déjà pris le contrôle de tellement de choses. Pour certaines, c’est un plus, pour d’autres, est-ce nécessaire ? Est-ce utile ?

Nous ne laissons plus de place à l’imprévu. Par exemple : nous voulons connaître le sexe du bébé le plus tôt possible : plus de surprise, plus d’élan de joie en voyant que c’est une fille ou un garçon : nous le savons déjà. Nous allons même parfois jusqu’à choisir le jour de la naissance. Je ne dis pas que la science est mauvaise, elle sauve beaucoup de vies. Mais laissons sa place à l’imprévu et à la surprise.

Heureusement, il y a la météo pour nous rappeler que nous ne contrôlons pas tout. Pour l’instant le printemps se fait attendre. Les fleurs de la glycine ont été gelées, et sans doute aussi certaines fleurs sur les arbres fruitiers. Que pouvons-nous faire ? Accepter, nous verrons et nous nous organiserons autrement.

Notre corps nous donne aussi des situations où nous n’avons aucun contrôle. Tout à coup le malaise est là, la maladie nous surprend. (Elle ne devrait pas, car qu’avons-nous fait pour être malade ?) L’os qui se brise tout à coup dans une chute, un moment d’inattention a suffi. De toute façon, stop aux projets d’une minute à l’autre, nous nous adaptons. Faisons-le en souriant.

Après la pluie le beau temps…

15 avril 2017

N’est-ce pas ce que l’on a l’habitude de dire ? Je vous livre un moment, pas plus de quelques minutes vécues dans la montagne il y a quelques jours.

Il fait grand beau, le ciel est bleu intense, une légère brise fait doucement bouger la cime des arbres.

Tout à coup dans les arbres un grondement nait, comme s’il venait du fond de la terre. C’est le coup de vent qui s’approche. Il est là. Je dois fermer la fenêtre qui était grande ouverte, car tout s’envole dans la pièce. Cela dure une ou deux minutes d’une violence extrême.

Puis un coup de tonnerre au lointain et toute cette agitation s’arrête net. Les arbres sont dans une immobilité anormale durant quelques minutes. La brise revient durant quelques instants. Oui, mais tout n’est pas redevenu comme avant, même si l’aspect est le même. Il y a eu cette rafale qui a fait tout remonter jusqu’au point d’orgue du coup de tonnerre.

Et la terre le sait bien. Quelques instants plus tard, de gros nuages gris foncé arrivent et la pluie est là. Directement forte, comme elle peut l’être ici en montagne. Elle dure le temps qu’il faut pour nettoyer toute cette électricité présente dans l’air. Dans la nature, un quart d’heure à une demi-heure suffit.

Puis le soleil revient. Tout a pris une nouvelle place, certainement différente après ces moments intenses. Mais apparemment tout continue comme avant. Ce n’est qu’apparent.

C’est cela le flot de la vie. Rien ne dure, mais tout retrouve une place, une nouvelle place, voire la même réaménagée après l’orage.

Quel est votre dernier gros orage ? Quelle place ont actuellement les acteurs de votre vie ?

Le printemps, le renouveau

1er avril 2017

Le soleil est de nouveau présent dans nos vies. Pas tous les jours, pas tout le temps, mais la luminosité a changé.

Les plantes, les fleurs, les arbres savent que le moment de relancer la sève est arrivé. C’est le renouveau. Et vous, votre sève où en est-elle ? Prête à remonter ? Les projets sont-ils là ?

Dans deux semaines, nous fêtons Pâques, la fête de la résurrection. Là aussi un retour vers le meilleur. Et pour les petits et grands enfants, le symbole des œufs est là aussi. Tout projet est tout d’abord dans l’œuf, avant d’éclore et de montrer le bout de son nez.

Et vous, en ce moment de renaissance, qu’y a-t-il dans votre œuf ? Qu’avez-vous comme intention en potentialité ? Vers quoi allez-vous diriger votre attention ? Qu’est-ce qui voudrait tant germer en vous, et que vous ne laissez pas encore pointer le bout du nez ?

Posez-vous la question. Le printemps est le moment idéal pour laisser germer et arroser les nouvelles choses, les nouvelles directions.

Reposer le mental, c’est se changer les idées

18 mars 2017

Vous prenez une semaine de congé et lorsque vous reprenez le travail, vous vous sentez tout aussi fatigué si pas plus… qu’en début de semaine. Pourquoi ?

Durant ce moment, vous vous êtes posé, vous avez laissé remonter en vous, devenir apparente, une fatigue importante accumulée. Mais est-ce bien une fatigue ? N’y a-t-il pas une lassitude de certaines choses, certaines habitudes ? Le fait de rester chez vous, vous les fait ressasser, et le repos du mental n’est pas présent.

Mon conseil : prenez ne fut-ce qu’un ou deux jours pour aller « ailleurs ». Vous vous changez les idées, même si vous êtes à quelques kilomètres de chez vous. Vous voyez autre chose, vous pensez à autre chose, vous nourrissez votre mental.

Lorsque vous revenez, vous ne replongez pas où vous en étiez, vous regardez votre quotidien différemment. Vous êtes à nouveau prêt à repartir plus en forme. C’est aussi l’occasion de voir votre vie avec un regard différent.

C’est pour cela que vous allez visiter une ville voisine, que vous allez voir une exposition, un spectacle, faire un jogging, une grande promenade, participer voire monter un spectacle ou que sais-je encore.

Déjà le fait de réfléchir à ce qui vous ferait plaisir aujourd’hui, va diriger votre mental vers un autre sujet, et ouvrira votre horizon.

Je vous souhaite une journée différente, pour vous y ressourcer.

Je dois ou je choisis ?

4 mars 2017

Combien de fois sur une journée dites-vous : je dois ? Je dois faire les courses, je dois préparer les repas, je dois aller travailler, je dois conduire les enfants à leurs activités, etc.

Qui vous oblige à cela ? Personne d’autre que vous.

Vous êtes des êtres libres, ce qui veut dire libres de vos choix, libres de vous donner des « obligations ». Oui, mais toutes ces obligations viennent de choix que vous avez faits à un moment de votre vie.

Alors le premier stade est de dire : je choisis de faire les courses, je choisis de préparer les repas, je choisis d’aller travailler, je choisis de conduire les enfants à leurs activités, etc.

Puis, vous sentirez en vous, lequel des « je choisis » va vous devenir insupportable. C’est votre inconscient qui vous donne le message que cela est à regarder de plus près, et d’envisager un aménagement, voire un changement.

Je sais que cela peut vous mener très loin. Mais c’est vous qui ferez le choix de continuer cette introspection ou de la stopper pour un temps, si elle vous devient insupportable. C’est comme cela que vous allez vous retrouver et par là même (re)trouver ce qui vous donnera la joie intérieure.

Nos désirs : moteurs de nos actes

19 février 2017

Vijayananda, sage français qui a accompagné Ma Ananda Mayi durant une très grande partie de sa vie, nous disait : ce sont vos désirs qui vous font agir, qui font que vous allez encore et encore revenir sur terre.

Sans aller aussi loin dans la réflexion, cela est vrai à tous les niveaux.

Pourquoi choisissons-nous telle maison, appartement, parce qu’il nous plaît, pour sa dimension, pour sa situation, pour son prix ou pour toute autre raison. Pourquoi avons-nous choisi tel travail ? Pour ce qu’il nous apporte : l’argent, la sécurité, la proximité, la facilité ou autre.

Si vous cherchez bien, tous vos choix sont motivés par des envies. Oh oui parfois nous utiliserons le mot besoin, mais au fond, c’est la même chose. Les vrais besoins sont tellement minimes.

Et à quoi nous sert le yoga, la méditation ? A comprendre et à pouvoir choisir ce que nous voulons vraiment. Nous nous posons, nous prenons le temps de comprendre nos motivations. Puis, au fil du temps, nos choix sont plus en rapport avec ce vers quoi notre être vrai, profond souhaite comme forme de bonheur.

Premier stade : reconnaître que nous agissons pour satisfaire une envie. Ensuite juste nous demander quelle importance nous lui donnons. Puis continuer à agir avec la conscience de pourquoi nous le faisons.

Qui, que sommes-nous ?

11 février 2017

Nous sommes un emboîtement de corps. La physique quantique nous dit que la matière c’est de l’énergie qui vibre à une vitesse telle que nous la voyons comme dense, comme solide. Et en fait c’est en mouvement constant et très rapide.
C’est une conception que notre mental a du mal à accepter, car cela ne fait pas partie des images, des situations connues par lui. Et pourtant moi, j’y crois.

Cela permet de comprendre que nous avons autour de nous et en nous, d’autre corps d’énergie qui vibrent à des fréquences différentes, et ces fréquences-là nos yeux ne nous permettent pas de les voir.

Mais il y a des personnes qui les voient, et beaucoup plus que l’on ne croit. Ces personnes m’en parlent, car elles savent bien que je ne les croirai pas folles.

Un exemple : couchez un vélo, prenez la pédale en main et faites-la tourner très vite. Vous verrez la roue comme une surface beige clair. Or vous savez qu’elle est formée de rayons et de vides. Mais le mouvement rapide vous donne une autre image. Et cette image vos yeux la voient, alors que ce n’est que du mouvement.

Et vous que croyez-vous ?

La lumière revient

30 janvier 2017

Nous sommes fin janvier et la clarté du jour est déjà plus longue. Notre monde est caractérisé par les cycles : jour, nuit, été, hiver, chaleur, froid, etc.

Dans nos vies, c’est en général pareil, un certain nombre de choses, de situations se répètent. C’est peut-être moins manifeste, moins visible au premier coup d’œil, mais c’est le cas. A nous d’être attentif aux situations que nous vivons, aux possibilités qui s’offrent à nous, aux choix que nous faisons.

Et je vous dirai toujours la même chose : si cela nous convient, c’est parfait comme cela. A nous d’être francs, d’être conscients et d’oser regarder à quelle partie de nous, cela convient. Est-ce à la partie de nous qui veut ne pas se poser de questions, ou est-ce à notre être profond, notre atman que la situation convient ? C’est là toute la différence. C’est peut-être moins confortable dans un premier temps, mais dans la durée, c’est bien meilleur.

2017 – nouvelle année, de bonne augure

7 janvier 2017

2017 – En numérologie, le total des chiffres est 10. Et je crois que le 10 est un nombre puissant.

En calcul, c’est le passage à la dizaine, c’est d’une certaine façon l’étape suivante. Des nombres à un chiffre, nous passons aux nombres à deux chiffres.

C’est une année nouvelle, c’est une possibilité de tourner une page, de changer une chose dans notre vie. Si quelque chose vous titille, sautez sur l’occasion, changez cela.

Nous sommes en janvier, premier mois de l’année, encore un 1. Le un est l’unité, le centre, le choix. Et être un en nous-même, avec nous-même, c’est savoir ce que nous voulons, savoir où nous voulons aller. Et même si demain, vous constatez que ce n’est pas la bonne direction, il sera temps encore de changer de cap. Vous aurez des éléments en plus, pour serrer de plus près, le chemin que vous souhaitez prendre.

Et au fil des mois, vous réalignerez chaque fois quelque chose. Rien n’est fixe dans la vie. Voyez votre vie comme un trajet en voiture et vous êtes au volant. A tout moment, vous corrigez la trajectoire, à tout moment quelque chose est à faire pour rester sur la route, dans la direction que vous choisissez.

Que ce premier mois de cette année dix vous voit le sourire aux lèvres.

Noël – Nouvel An – Moments hors du temps

26 décembre 2016

Nous sommes tous différents… Pour moi, cela a toujours été une période que j’aimais beaucoup. Plus jeune, je fêtais avec les amis. Ces longs moments cocoon où nous nous retrouvions, nous racontions notre année, nous fêtions ensemble ce nouveau départ. Nous racontions nos projets idéalisés par notre jeunesse.

Puis les enfants naissent, grandissent, demandent de la présence. Un autre sens du groupe se met en place. Ces périodes furent plus calmes, plus familiales, et pour moi toujours aussi riches. Rassembler la famille au moins une fois l’an, cela me fait chaud au cœur.

Puis les autres jours, me retrouver seule, me retrouver moi, refaire le point. Me donner le temps de ne rien « faire », juste être moi, juste me poser. Un temps pour moi, cela aussi me fait grand plaisir, m’est très précieux. Et c’est toujours avec joie que je constate que je suis bien avec moi.

Je vous souhaite à tous des moments où vous serez vous aussi, bien avec vous, sans attente, sans demande, juste être bien, être heureux.

Très bons moments lumineux et heureux dans votre coeur.

Puis dans quelques jours, l’année 2017 va pointer le nez et nous amenez dans son tourbillon. A nous d’en décider le rythme.

Le retour

26 novembre 2016

Nous voici de retour d’Inde avec encore des couleurs plein les yeux, des sons de toutes sortes plein les oreilles. L’Inde nous a fait vivre son côté incroyable comme à chaque fois. Et à chacun de ces moments interpellant, non prévus comme elle excelle à nous offrir, c’était l’éclat de rire général. La bonne humeur, l’entente, les rires étaient notre quotidien. Chacun était attentif à l’autre, aux autres à chaque moment.

Le libre arbitre

23 octobre 2016

Dans nos échanges après la méditation, le libre arbitre a pointé le bout de son nez. Oui, nous avons toujours le choix, notre libre arbitre dans toutes les situations. Mais, notre responsabilité est d’assumer les conséquences de nos choix.

Nous pouvons dans l’instant décider un changement profond dans notre vie. C’est un trait de notre libre arbitre. Pour donner vie à ce nouvel axe, c’est à nous de nous observer et de constater si les mots que nous utilisons, les phrases que nous disons sont en accord avec le nouvel axe que nous donnons à notre vie.

Pour que ce changement profond fonctionne, nous avons à aligner à cette nouvelle direction, tous les autres moments de notre vie. Un changement profond n’est possible que si tout le reste agit dans ce sens également. Nous sommes un tout, nous ne sommes pas morcelés.

Si, ici je suis cela et je pense et parle comme cela, et là je représente autre chose, donc je dis autre chose et je pense autrement : c’est la dualité, et c’est de ce fait le mal-être, la recherche permanente de nous-mêmes, de qui nous sommes. Mais cela aussi est notre libre arbitre.

Les choses sont

25 septembre 2016

Nous avons toujours envie que les choses de la vie se passent comme nous le souhaitons, au mieux pour nous. Mais ce qui est le mieux pour nous, ne l’est pas nécessairement pour les autres. Et donc, les situations dont nous n’avons pas le contrôle, ne se mettent pas toujours comme nous l’aurions souhaité. Et souvent, à posteriori, nous constatons que cela a un côté qui est meilleur pour nous.

Apprenons à mettre le moins possible d’émotionnel sur les situations de la vie. C’est une des choses que petit à petit nous comprenons dans un cours de yoga par exemple. Nous commençons à savoir rire d’un muscle qui nous fait mal, l’accepter comme une nouvelle sensation à vivre totalement. Et nous y arrivons.

C’est la même chose dans la vie. Petit à petit, nous évitons de dramatiser. Nous comprenons que si une chose ne se présente pas à nous, c’est que nous ne sommes pas prêts à la vivre, que nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour qu’elle arrive. Alors, regardons ce qui s’offre à nous et que nous n’avons pas remarqué jusqu’ici. Et vivons cela avec le sourire.

La rentrée est arrivée

10 septembre 2016

Les cours de yoga ont repris cette semaine. Nous installons un nouveau rythme dans notre vie pour quelques mois, voire une année. Les rythmes sont reposants, sécurisants. Alors choisissons-les bien. Demandons-nous : vais-je être confortable avec cela ?

Je pense aussi aux enfants: laissez leur des moments sans activité, et sans tablette ou ordinateur. L’enfant a naturellement une grande créativité, laissez le rêver, laissez le vivre dans son monde imaginaire, laissez le jouer seul, avec ce qu’il va choisir. Ce faisant, il développe une partie de son cerveau, la partie créative.

Et à nous adultes, laissons-nous des moments de détente, des moments de repos, des moments de retour vers nous-mêmes, sans obligation de performance, de réussite, de rendement.

Des moments pour juste « être ».

Terminer les choses

23 juillet 2016

Pourquoi faisons-nous ceci ou cela? Le savons-nous vraiment? Avons-nous choisi de le faire, ou est-ce par habitude, par automatisme, parce qu’un jour nous avons fait ce choix?

Nous sommes tous en perpétuel changement. Ce que nous aimions il y a dix ans, voire plus, peut ne plus vraiment nous plaire aujourd’hui. Allons-nous garder des objets, des habitudes, des rituels choisis à cette époque?

S’ils nous conviennent toujours, alors oui, gardons-les, sans hésitation. Juste réactualisons nos choix. Souvenons-nous aussi pourquoi nous avons fait ces choix. Ces raisons sont-elles toujours présentes?

Qu’est-ce qui me convient vraiment aujourd’hui? C’est cela la bonne question à se poser.

Je vous souhaite de prendre du temps pour « remettre les pendules à l’heure ».

Le mois de juin

4 juin 2016

Quel drôle de mois que ce mois de juin! Mois des examens pour les étudiants, nous aurions envie qu’il soit déjà passé, nous nous projetons dans le futur. Et pourtant c’est le présent que nous vivons et qui est déterminant.

Si vous n’avez pas le souci des examens, c’est souvent le mois juste avant les vacances, et ces vacances, vous y aspirez tellement que vous aimeriez que juin soit passé. Hé non, vivez le totalement: c’est le mois des fleurs, c’est le mois des couleurs, c’est le mois du retour du vert dans les jardins, les parcs, etc.

C’est le mois de l’attente. Et parfois attendre quelque chose nous apporte tout autant que la chose elle-même. Profitez de chaque instant de ce beau mois de juin. Appréciez tout ce que ce mois vous apporte. C’est le mois le plus lumineux de l’année.

Réussir ses examens est une joie, et détermine le futur d’une année en tout cas. Et c’est durant ce mois de juin que cette opportunité nous est offerte.

C’est aussi le mois des bilans. Comment s’est passé cette année depuis les dernières vacances? Y a-t-il des décisions à envisager, à mûrir, à réfléchir dans les mois à venir? C’est le mois des réflexions, des mises au point.

L’alimentaire

5 mai 2016

Je trouve toujours dommage lorsque des personnes me disent qu’elles font tel ou tel travail pour l’alimentaire. A côté de cela, elles ne se sentent vivre que quelques heures par semaine. C’est un peu comme les personnes qui rêvent de leurs vacances toute l’année. A peine rentrées, elles programment celles de l’an prochain, et vont « attendre » que l’année qui commence soit écoulée, pour vivre durant deux ou trois semaines.

Nous vivons dans un monde dont le fonctionnement nécessite de l’argent. Donc à nous d’avoir une activité qui nous en apporte. Nous savons que nous allons devoir rester actif plus longtemps et peut-être accepter d’être payé moins qu’à l’heure actuelle pour le même travail. Alors cherchons un travail qui nous plaît, qui nous convient, dans lequel nous nous épanouissons. Et n’attendons pas que quelqu’un d’autre nous offre cette opportunité. Soyons créatifs, ayons une idée et osons la mettre en pratique. Trouvons quelque chose qui nous rendra heureux toute l’année.

Nous allons probablement travailler beaucoup plus, car les indépendants travaillent beaucoup d’heures, en général beaucoup plus que les personnes salariées. Mais ils le font de bon coeur, car ces personnes croient à leur projet, croient à l’utilité de ce qu’elles ont mis sur pied.

Alors allez voir en vous: votre activité, votre vie vous convient-elle? Si oui, c’est parfait. Si plus ou moins, recherchez une idée pour améliorer cela. Si non, alors posez-vous les bonnes questions.

Je vous souhaite un mois de mai plein de fleurs dans votre jardin, votre appartement, et dans votre coeur.

La stabilité

23 avril 2016

Dans notre monde actuel, tout change et même parfois très vite. Qu’est-ce qui est stable dans notre vie? notre travail? notre couple? notre famille? notre maison? notre santé? Oui, nous aimerions bien que tout cela soit stable, que nous puissions avoir nos marques stables, nos références stables. Mais tout cela peut être soumis au changement et très rapidement. L’entreprise peut faire faillite, etc.

Vers où nous tourner pour trouver un élément stable? Vers nous.

Ce qui est stable, c’est notre être profond. En yoga, nous l’appelons l’atman. C’est le témoin, le Soi profond. Cette partie de nous qui n’est pas sensible, pas soumise aux aléas de notre quotidien, cette partie de nous est stable. Elle est là avec nous tout le temps, sans jugement. C’est cette petite voix avec laquelle nous pouvons avoir un dialogue intérieur.

Et à notre époque, c’est presque la seule chose de stable que nous ayons. Alors rencontrons-nous.

Et c’est ce que le yoga nous propose: nous connaître. Physiquement d’abord, puis rencontrer notre mental, pour aller ensuite vers notre être profond, vers notre élément stable, non soumis aux changements. Trouvons notre force et notre stabilité en nous.

Le yoga

2 avril 2016

Nous sommes à moins d’une semaine du festival de yoga que Sabrina et moi avons choisi d’organiser à Tour et Taxis, au centre de Bruxelles, notre capitale.

Que nous apporte le yoga? Nous travaillons le corps physique plus ou moins, en souplesse ou en renforcement musculaire suivant le type de yoga que nous allons choisir.

Mais quel que soit ce choix, nous allons aller vers un plus grand centrage. Par la pratique du yoga, nous travaillons notre mental, ce singe (notre mental) qui nous tire dans tous les sens, se calme petit à petit, car nous lui donnons une autre occupation.

Ce singe va arrêter de nous envoyer des pensées de toutes les sortes car nous allons le diriger vers les sensations. Nous ne l’excluons pas, nous lui donnons quelque chose d’autre à faire. D’une certaine façon nous le piégeons. Mais il fait cela très bien. Et petit à petit, nous allons ralentir son rythme. C’est une des façons qu’a le yoga de calmer le mental. Pas de lutte, pas de refus, juste une autre direction. Et croyez moi cela fonctionne.

Alors le souffle, le calme, la respiration profonde peut prendre toute sa place. Alors la joie de l’âme, la paix du coeur, le calme peut s’exprimer. Nous nous sentons mieux, plus heureux, quelle que soit notre situation.

Nous sommes nombreux à avoir expérimenté cette pratique. Et nous sommes de plus en plus nombreux à continuer chaque semaine, voire plus, à nous laisser guider dans une pratique qui nous convient.

Nous avons choisi de vous faire rencontrer des personnes indiennes, françaises, belges qui pratiquent et expérimentent le yoga depuis de nombreuses années. Certaines personnes depuis leur plus jeune âge, d’autres ont commencé à un certain âge, voire un âge certain. Mais tous nous venons avec le même message: le yoga nous soutient, nous aide à trouver notre voie et nous dirige vers le bonheur que du fond de notre coeur, nous recherchons.

Conscients de l’importance du yoga et du festival que nous organisons, de nombreux périodiques, des radios, des firmes nous ont offert leur aide. Voyez leurs logos dans le bas de la première page du site.

La conscience

26 mars 2016

Quelle aide efficace donner à notre humanité suite aux événements de mardi dernier: rester centrés, rester hors de la dualité. Nous sommes dans l’âge de fer, les lois et organisations de respect de celles-ci existent dans notre pays. Laissons-les travailler. Tous font du mieux qu’ils savent, soyons-en persuadés. La critique n’est pas productive. La peur nous inhibe.

Chaque fois que l’une ou l’autre de ces perturbations vient à notre rencontre, respirons, revenons vers nous, dans notre centre. Relions-nous à notre être profond, à cette petite voix qui nous guide, qui sait. Travaillons à élever le niveau de conscience des êtres de notre planète, en commençant par nous.

Pour cela un moyen très simple: chanter. Par exemple, chantez un mantra, celui qui vous parle. Chantez le Om, en continu, dans vos activités, sur tous les tons qui vous viennent, et sentez la vibration en vous. Ou chantez tout autre chant, du style des chants grégoriens, ils sont excellents. Ou chantez tout chant qui vous apaise. Evitez les chants qui vous mènent dans l’émotionnel.

Si vous êtes dans une religion, priez, toutes les prières sincères, du coeur, pour la paix dans le monde, sont bonnes.
Si tout cela ne vous parle pas, muser mmm… à voix basse, ou tout haut, et sentez dans votre tête cette vibration. Centrez-vous dessus, elle vous empêchera de penser. Cette vibration nettoie nos pensées, nous unifie. Elle empêche notre mental de prendre le dessus.

Nous ne savons rien changer à ce qui est passé, mais nous pouvons envoyer paix et harmonie dans l’Univers. Pour cela, plaçons calme, centrage et paix dans nos coeurs et petit à petit l’Univers tout entier en sera imprégné. Soyons confiants.

Les formes du mental

21 mars 2016

Nous avons un mental négatif, un mental positif et un mental neutre. Ils sont comme les trois brins d’une tresse. Ils ont tous trois leurs rôles.

Le mental négatif nous empêche de nous lancer tête baissée dans un projet. Il est protecteur. Trop fort, il nous limite il nous contracte.

Le mental positif nous permet d’avoir des idées, des projets et de nous lancer pour les mettre en marche dans la matière. Trop faible, nous ne bougeons jamais, trop fort, nos pensées peuvent nous envahir tout le temps.

Le mental neutre est notre mental centré, méditatif. Neutre ne veut pas dire sans couleur, sans rôle, sans effet.

Neutre, il a la juste mesure. Il nous ramène chez nous, vers le choses importantes pour nous, dans notre vie. Il nous permet d’agir suivant notre coeur, et non notre tête.

Le relationnel est plutôt géré par l’interaction entre le mental positif et le mental négatif.

La relation à nous-mêmes, à notre être intérieur, notre âme est gérée par le mental neutre.

C’est par la pratique d’une discipline qu’elle soit yoga ou autre que nous allons pouvoir équilibrer les diverses formes de notre mental, toutes utiles pour bien vivre ici sur notre terre.

Les enveloppes, les koshas

Mi-mars 2016

La tradition indienne et plus spécialement le Védanta parle d’enveloppes du corps: les koshas. Cela fait partie de la physiologie indienne.

La partie la plus subtile en nous est l’atman, l’être profond, le témoin, l’âme si vous acceptez ce terme. La partie de nous qui est notre essence, ce que nous sommes.

Et cet atman est entouré d’enveloppes, de gaines de conscience. Elles vont de la plus subtile à la plus dense. Elles sont parfois considérées comme des voiles qui nous masquent « la réalité ».

L’enveloppe la plus subtile est la plus proche de l’être de lumière que nous sommes tous au fond de nous. Elle se nomme anandamayee kosha, c’est l’enveloppe de pure conscience, de félicité, de purs sentiments. Elle est un reflet de l’atman.

La suivante est Vigyanmayee kosha, c’est l’enveloppe de connaissance. Vi est au-delà et Gyan est connaissance. C’est la connaissance qui est en nous tous, que nous avons tous à l’intérieur, au delà de ce que nous pouvons apprendre dans les livres. Cette connaissance est au-delà de l’ego.

L’enveloppe suivante est manomayee kosha. C’est l’enveloppe du mental. Le mental fonctionne avec l’aide des cinq organes des sens. C’est par là qu’il perçoit le monde qui nous entoure. C’est le monde des désirs.

Ensuite vient pranamayee kosha. C’est l’enveloppe du prana, de l’énergie vitale, qui permet aux cinq organes d’action d’agir. C’est l’enveloppe qui donne la force à nos différents systèmes organiques.

Puis vient finalement annamayee kosha, l’enveloppe la plus dense, c’est notre corps physique avec ses muscles, sa peau, ses cellules et tout ce qui nous compose physiquement.

Nous avons tous ces différents niveaux de conscience en nous, même si nous n’en sommes pas conscients.

Les âges

Début mars 2016

Dans le yoga, la tradition parle de quatre âges. L’âge d’or, l’âge d’argent, l’âge de bronze et l’âge de fer. C’est dans celui-ci que nous sommes. Et le prochain âge sera à nouveau l’âge d’or.

Quelles sont les caractéristiques de ces périodes? Comprenons que ce sont des niveaux de conscience.

A l’époque de l’âge d’or, la conscience est totale. Chacun sait comment l’on vit, les choses que l’on fait et celles que l’on ne fait pas. Et tout le monde vit en harmonie de cette façon.

Ensuite chacun sait toujours ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, mais il faut une réflexion, la conscience s’assombrit, nous sommes dans l’âge d’argent.

Le niveau de conscience continuant à diminuer, les personnes ne savent plus comment vivre dans l’harmonie et le respect des autres. Il a fallu les lois. Il a fallu écrire les choses à faire, et les choses à ne pas faire, nous sommes dans l’âge de bronze.

Et actuellement, dans l’âge de fer, non seulement il y a les lois, mais il faut punir lorsque celles-ci ne sont pas respectées.

Nous espérons tous le retour de l’âge d’or. Mais demandons-nous: quel est mon niveau de conscience?

L’âge d’or sera là à nouveau lorsque la grande majorité des êtres sera à nouveau à ce niveau de conscience: je sais les choses à faire et celles que l’on ne fait pas et naturellement, je vis comme cela. Quel est le nôtre de niveau de conscience ?

Le yoga nous mène vers cette harmonie dans la douceur, car le bonheur de coeur apparaît à ce moment. C’est ce que je vous souhaite.

Dualité, unité et la lune

Fin février 2016

Lorsque nous sommes dans l’hésitation, lorsque nous ne savons pas décider, après réflexion, pour quelque chose, lorsque nous avons toujours envie de revenir sur nos choix, nos décisions, nous sommes dans la dualité. Or celle-ci nous use, nous fatigue, ne laisse pas notre mental en repos. Nous sommes bloqués par notre non-choix, et nous ne savons pas passer à autre chose.

Lorsque nous décidons, nous sommes dans l’unité, et nous savons continuer à « avancer » sur notre chemin quel qu’il soit. Nous sommes centrés, nous allons de l’avant. C’est la bonne attitude.

Et la lune y est pour quelque chose. Nous savons qu’elle est responsable des marées. La lune, comme toute autre masse, toute autre planète a une densité, et attire principalement les liquides. Or nous sommes fabriqués avec plus de 70 % d’eau, donc nous pouvons très bien imaginer et comprendre qu’il peut y avoir en nous des mini-marées.

En période de pleine lune, si nous regardons les positions des planètes, nous avons la terre au milieu, avec d’un côté le soleil et de l’autre, vraiment à son opposé la lune. Soleil et lune sont des masses qui nous attirent (la physique l’explique) dans « des sens opposés ». Si pour nous, choisir n’est pas facile, cela l’est encore moins aux périodes de pleine lune et lundi dernier, nous vivions une pleine lune. Je vous donne l’exemple des choix, mais la lune agit aussi à d’autres niveaux de notre individu.

Voyez quelle a été la semaine que vous venez de vivre.

Belle prochaine semaine à vous, que le centrage soit là.

Calmer le mental par les mantras

Mi-février 2016

L’hypothalamus est d’une certaine façon le chef d’orchestre. Il déclenche les productions des glandes endocrines sur base de ce dont nous avons besoin. Cela dans le but de nous ramener à l’équilibre, avec moins de perturbations par le mental.

Notre mental nous envoie mille pensées par seconde et nous en accrochons une de temps à autre. Par les chants de mantras, le mental se calme et nous retournons vers l’équilibre.

Quand nous sommes équilibrés, nous sommes silencieux. Là, il n’y a pas de place pour la dualité.

Les mantras font vibrer tout le corps et les canaux énergétiques qui le parcourent. La vibration est importante, le rythme est important et la respiration est importante, car ensemble ils nous emmènent vers le calme, la paix intérieure.

Suivant les sons qui composent le mantra, ils ont un effet plus précis dans l’un ou l’autre domaine. Le chant grégorien a le même effet que les mantras.

De l’importance des paroles

Début février 2016

Lorsque nous parlons, notre langue rencontre notre palais en différents endroits Sur le palais, nous avons 72 points réflexes qui sont des terminaisons nerveuses ou énergétiques. Stimuler ces points envoie une information à l’hypothalamus. Celui-ci, centre de commande du cerveau, envoie des messages, entre autres, aux glandes endoctrines. Messages qui agissent sur notre comportement, nos pensées, qui d’une certaine façon nous formatent.

Cela permet, par exemple, de comprendre pourquoi les francophones ont des habitudes, des façons de penser différentes des personnes parlant néerlandais, anglais, allemand, italien, espagnol, etc. Cette compréhension permet dune meilleure acceptation de la différence, une meilleure entente.

D’où l’importance de nos paroles, de notre choix de mots.

Lorsque nous parlons, nos phrases utilisent des mots différents. Mais lorsque nous chantons des mantras, ce sont les mêmes points qui sont stimulés souvent puisque le mantra est répétitif. Et donc vous pouvez comprendre l’influence du mantra sur nous. Ceci n’est qu’un des effets intéressants des chants de mantras.

Suite de l’importance du son et des mots, la semaine prochaine.

La sadana

Fin janvier 2016

C’est une pratique journalière dont le but est de nous transformer. La plupart des maîtres conseillent une forme de sadana précise. Celle dont je vous parle est transmise par Yogi Bhajan, maître de kundalini yoga dont j’ai suivi l’enseignement à partir de 1990.

La sadana est une pratique matinale d’environ deux heures trente. Elle a lieu avant ou pendant le lever du soleil, dans cette énergie du matin qui est si particulière.

Nous lisons le Jap Ji méditation de l’âme transmise par Guru Nanak qui nous guide sur le chemin pour faire l’expérience de notre propre illumination.

Nous pratiquons physiquement un kriya pour mettre notre corps physique en bon état puis nous chantons des mantras durant une heure.

Pratiquée en groupe, la sadana est génératrice d’une énergie puissante. Nous offrons à nous et à l’Univers un dixième de notre journée pour aider à l’ouverture des consciences.

La sadana est toujours gratuite et ouverte à tous.

Sous peu, je vous parlerai du rôle et de l’importance du son et des mantras.

La médaille a toujours deux faces

Janvier 2016

La neige est arrivée, avec son lot de retards. Et pourtant sur le jardin, la couche blanche était si jolie. Alors en fonction de vos obligations du jour, ou bien vous avez vu le joli décor, ou bien vous avez vu les difficultés de déplacements.

Toutes les situations de notre vie ont deux faces, et il ne dépend que de nous d’en regarder l’une ou l’autre. Souvent, cela correspond à notre état du moment.

Si vous constatez que vous regardez la face noire d’une situation, dites-vous que vous avez à tout le moins besoin de repos, de détente. C’est déjà un indicateur. Cela vous permettra de vous dire qu’il y a une autre face aussi, et peut-être la verrez-vous.

Entre Noël et Nouvel An

Fin décembre 2015

Les jours s’allongent, nous sommes dans ce moment assez particulier entre deux fêtes, où nombre de personnes font un break. C’est une semaine que j’aime beaucoup. C’est un moment de détente. C’est aussi un moment où chacun peut reprendre des forces pour commencer 2016 dans une direction qui nous rendra heureux.

Trouvez l’idée que d’autres n’ont pas eu, ou une façon différente de mettre en pratique une idée connue, et 2016 vous tend les bras.

Que nous est-il demandé ici sur cette terre: ÊTRE HEUREUX, « juste » cela. Et c’est ce que je vous explique dans mon livre: Le bonheur corps et âme. Trouvez ce qu’est pour vous le bonheur et soyez heureux.

Les lumières et la lumière

Décembre 2015

Voici décembre et ses jours courts, la lumière diminue. C’est la belle image des longues soirées d’hiver, le chat assis au coin de la cheminée, une bonne flambée de bois dans l’âtre et les bas des enfants qui pendent attendant les cadeaux. Les bougies, les lumières sont là.

Décembre est par excellence le mois du retour vers soi, du bilan de l’année écoulée, et des pré-décisions pour l’année nouvelle.

Vers la fin du mois, la courbe des jours s’inverse, nous repartons vers la lumière, et en janvier, les énergies de chacun auront changé. Alors profitons de décembre pour nos moments d’intériorité, de ressenti de vie, et laissons les choix définitifs pour début janvier. Nous serons mieux en harmonie avec ce que nous réserve 2016, après le passage de l’année.

L’imprévu

Novembre 2015

L’imprévu est là pour tester nos facultés d’adaptation, notre fluidité, notre acceptation des éléments de la vie qui s’offrent à nous à tout moment.

Vous faites votre programme, (avec votre cerveau gauche) et c’est nécessaire. Puis tout à coup la vie vous propose autre chose. C’est le choix: allez-vous refuser ce qui s’offre à vous pour vous en tenir à votre programme? Ou allez-vous ressentir en vous ce qui vous convient le mieux (avec votre cerveau droit) et mettre les choses en place pour changer votre programme?

Seul vous, vous pouvez répondre à cette question. L’imprévu nous bouscule, nous interpelle peut-être, et c’est à nous de sentir le niveau de notre faculté d’adaptation.

L’imprévu est toujours présent dans ma vie, et j’aime cela: tout est toujours possible à tout moment. Oui, mais avec les conséquences que la décision amène. La vie est merveilleuse et pleine de surprises.

Faut-il être dans la norme ?

Octobre 2015

Est-ce parce que vous pensez différemment des autres que vous avez tort ? Non bien entendu. Vous vous êtes posé une question, vous avez ressenti ce que votre petite voix intérieure vous disait. Vous avez fait choix de l’écouter, de prendre le risque de ne pas faire comme tout le monde. Mais voilà, cela ne concorde pas avec ce que l’on attend de vous, ce qu’il est « habituel » de faire dans ce cas-là… Vous avez suivi votre intuition, et vous aviez raison.

Il faut juste être prêt à accepter, avec le sourire les reproches des autres. Par exemple: tu m’as fait mal en faisant cela, tu m’as fait honte en ne venant pas, je ne te comprends plus etc.

Votre acte les déstabilise. Mais vous êtes aussi pour eux une opportunité, votre attitude les invite eux aussi à se poser les questions par rapport à eux-mêmes. Sont-ils dans des habitudes, des moules ou ont-ils vraiment envie de poser l’acte comme cela ? Vous leur rappelez qu’ils ont, à tout moment le choix de changer quelque chose dans leur vie, tout comme vous l’avez fait.

L’automne est arrivé

Septembre 2015

Les brumes du matin sont là, mais le soleil est toujours là, derrière, présent dans toutes les circonstances. Et même s’il rencontre parfois des difficultés, il arrive à percer les nuages. Il nous montre que dans notre vie aussi, il y a un soleil derrière, même si nous croyons que le moment est difficile à passer.

Octobre nous fait entrer dans le retour vers nous, le bilan de l’été. C’est en octobre que les fruits arrivent. Nous avons mis les choses en place durant l’été, maintenant posons-nous et vivons nos choix. Quelques jours encore pour les peaufiner et lever les dernières hésitations.

Que vos choix vous satisfassent, et que le soleil pointe son nez dans votre vie.

La rentrée est à notre porte

Août 2015

Oui, nous sommes dans un monde de cycles, donc septembre et sa « rentrée » revient chaque année, mais… jamais deux fois de la même façon. Et c’est là tout l’art de chacun de nous.

Je le dis et le répète dans les cours: nous avons tous de la créativité. Alors faisons que cette rentrée soit unique, soit celle que nous souhaitons au plus profond de notre coeur. Osons une rentrée heureuse. Mettons de la joie dans notre quotidien. Posons « la » fleur dans le vase à l’endroit idéal pour qu’elle nous mette la joie au coeur chaque fois que nous la regardons.

Et si cette rentrée n’est pas encore celle que nous souhaiterions vraiment, soyons sur le chemin vers cette rentrée idéale. Pour cela, apportons notre touche personnelle à la rentrée que se prépare. Et un sourire sur les lèvres est déjà un très bon début.

Le yoga, un anti stress naturel

Juillet 2015

Je suis allée en Inde pour la journée mondiale du yoga, le 21 juin. Celle-ci a été décidée par l’ONU à la demande de Monsieur Narendra Modi, premier ministre indien. Dans de nombreux pays des séances de yoga géantes ont eu lieu dans des endroits publics. En Belgique, ce fut au Bois de la Cambre.

En Inde, j’ai assisté à deux journées de conférences sur la pratique et l’utilisation du yoga en Inde. Je suis très favorablement étonnée du niveau de recherche dans ce domaine.

Par exemple, le yoga est utilisé par les médecins pour préparer les patients à certaines interventions chirurgicales. Celles-ci peuvent alors être faites sous anesthésie locale, et le médecin professeur de yoga, les reprend en charge directement après l’intervention. Patients et médecins sont très satisfaits.

Des protocoles de yoga existent aussi dans l’armée pour que les soldats qui vont en haute montagne (en Himalaya) non seulement supportent facilement l’altitude mais aussi restent performants à ces altitudes.

Il semble que le taux de sucre dans le sang, diminue par une pratique régulière du yoga, des études sont en cours sur le sujet.

Ce qui est certain, c’est que le yoga est très efficace pour la gestion du stress, cette maladie du siècle. Lors des conférences, le stress a été qualifié comme une maladie du mental et de la conscience.

Pratiquons, pratiquons, pratiquons et le sourire sera présent dans notre coeur et sur notre visage.

Le changement de rythme

Fin juin 2015

La période des vacances scolaires permet un changement de rythme. Suivant la composition de votre famille et votre occupation, vous êtes influencé différemment. Nous avons moins de voitures sur les routes, les enfants à la maison ou dans les stages d’été, moins de travail au bureau ou au contraire beaucoup plus car moins de personnel présent et peut-être en cadeau le beau temps.

Ce sont des situations qui obligent à repenser le quotidien, à l’organiser autrement. Et chaque fois ce sont des opportunités d’installer dans notre horaire ce que nous reportons toujours à plus tard. Voici quelques idées: la promenade journalière du chien et la nôtre, le tour à vélo, le moment d’assise méditative, ou la technique respiratoire qui va nous permettre d’être plus efficace dans notre travail.

Si le courage nous en dit: pourquoi pas la séance de yoga, de stretching, ou se poser en ouverture sur un gros ballon et respirer profondément et lentement 25 fois. Autre idée, se coucher au sol, les jambes à la verticale contre le mur, cela soulage les jambes et oxygène notre cerveau. Il y a encore bien d’autres idées. Quelle est la vôtre ?

L’acceptation

Juin 2015

Dans notre vie, il y a de nombreuses choses que nous sommes capables d’installer. Nous avons une très grande puissance.

Parfois, pour diverses raisons, nous décidons de ne pas choisir, de laisser l’autre, les autres choisir un projet, un lieu de vacances, un lieu de vie ou autre.

L’autre choisira en fonction de lui, ce qui est normal, nous n’avons pas émis d’avis. Il se peut que cela ne nous convienne pas. Mais voilà, nous n’avons rien dit, nous avons laissé faire, laissé aller. C’est cela le choix que nous avons fait. À ce moment, nous pouvons encore calmement exprimer notre avis et les raisons qui font que cela ne nous convient pas vraiment.

Si à ce moment, nous nous taisons, alors acceptons le choix fait par l’autre. Et accepter, ce n’est pas se dire: il faut bien, je n’ai pas le choix ou autre remarque du genre.

Non, accepter, c’est être en accord avec le choix fait, c’est trouver le positif de la situation. C’est comprendre que notre attitude a fait que cela est le choix, donc cela devient notre choix aussi. Cette acceptation vraie est la seule qui nous permettra d’avancer dans notre vie.

Bonne route à vous.

Le Népal

Mai 2015

Oui, nous en sommes revenus, quelques jours avant le séisme. Nous restons médusés. Le voyage fut très beau, très instructif. Oui, nous étions nombreux: deux groupes réunis, un groupe belge et un groupe suisse.

Pour moi, le point le plus fort fut la visite au village. Nous avons logé chez les villageois. Leur accueil, leur gentillesse, leur ouverture, leurs sourires, font de ce passage chez eux, quelque chose d’inoubliable.

Ils avaient arrêté de travailler trois jours avant notre arrivée pour préparer et organiser notre accueil, la fête du soir, les cadeaux faits de leurs mains… Tout cela était réussi. Nous avons tous été très touchés.

Puis la catastrophe…

Les nouvelles que j’ai, disent que le village a des bâtiments détruits mais pas de pertes humaines. Nos photos de Katmandu nous laissent perplexes, de très beaux et anciens bâtiments sur nos clichés, qui n’existent plus. Que sont devenus les visages que nous avons photographiés ?

Chacun tente d’aider à sa façon, nous avons des numéros de compte. Nous avons des contacts avec des personnes là-bas, et toute aide est appréciable. Si vous voulez en savoir plus, contactez-nous.

Ici, dans notre bonne vieille Europe, tout n’est pas idéal, c’est vrai, mais nous sommes quand même des privilégiés, à de nombreux points de vue. Soyons en conscients.

La synchronicité

Mars 2015

Avez-vous remarqué que lorsque vous accrochez une idée, parfois un nouveau concept, durant les jours suivants, vous allez en entendre parler à plusieurs endroits, vous allez le lire dans une revue etc. C’est le phénomène de synchronicité.

Deux (ou plusieurs) événements n’ayant apparemment aucun lien entre eux se passent pratiquement simultanément. Le psychologue Carl Jung a mis ce concept à jour.

Si vous regardez en physique, vous avez des lois qui portent deux noms comme la loi de Boyle-Mariotte. Ces deux physiciens ont découvert et expliqué une loi de physique au même moment, alors qu’il n’y avait pas de communication entre eux à ce moment.

Nous sommes tous reliés, nos pensées sont des ondes que nous envoyons dans l’Univers et que nous pouvons capter, si nous sommes attentifs. Vous pensez à une amie, elle vous téléphone dans les moments qui suivent. Soyez attentifs et vous serez étonnés. Mais si vous voulez que cela se passe, si vous êtes dans la volonté, vous avez peu de chance que cela arrive. Soyez dans le ressenti, l’ouverture, l’attention au monde et vous remarquerez à quel point ce phénomène est présent dans l’Univers et dans votre vie.

Le Phénix renaît de ses cendres

Fin janvier 2015

Notre époque est le moment où tout est en cendres… C’est l’hiver, la plupart des arbres ont perdu fleurs, feuilles, fruits… et attendent le signal de la nature pour tout relancer, pour renaître imperturbablement, chaque année. Et au printemps prochain, toute la beauté de la nature sera à nouveau présente.

Lorsqu’un système ne fonctionne plus, il vaut souvent mieux le laisser mourir et en penser un tout autre, tout nouveau, tenant compte de la situation actuelle.

Dans notre monde tout évolue et ce qui a été vrai, il y a cinquante ans, n’est plus juste ou en tout cas plus adapté à l’époque actuelle. Les moyens de communication ont modifié le visage de beaucoup de choses. Nous avons à en tenir compte. Cela modifie aussi notre façon de travailler, de concevoir le travail, de répondre à nos besoins.

Ajouter à cela, les transformations que vit notre Terre, et l’attention que nous sommes amenés à lui apporter, et beaucoup de choses dans notre vie et celle de chacun sur cette planète devront aussi renaître dans une optique totalement différente.

La norme

Janvier 2015

Etre dans la norme, qu’est-ce que cela veut dire? Mais plus important encore, que veut dire la norme à l’heure actuelle?

Nous sommes dans une période où les anciens paradigmes ne sont plus efficaces. De nombreuses raisons différentes, pour n’en citer que deux: le climat, l’ouverture des frontières, font que ce qui était une vérité il y a cinq années encore, n’en est plus une, maintenant.

C’est pourquoi, à l’heure actuelle, tout le monde a besoin d’être solide à l’intérieur de soi, par soi-même. Chacun doit trouver sa sécurité en soi. Chacun doit avoir la certitude que ce ne sont pas les conditions extérieures, les conditions de vie qui le tienne à sa place, mais que c’est qui nous sommes, ce que nous sommes qui nous tient debout et nous permet d’avancer dans la vie le sourire aux lèvres, et un sourire qui vient du coeur.

Il y a quelques années, les personnes passaient vingt, trente ans voire plus dans la même fonction. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Donc surtout ouvrons les yeux, trouvons nos compétences et développons les.

Et surtout, faisons-nous confiance, nous avons tous un domaine où nous excellons et qui nous rend heureux. La norme c’est cela: trouver notre excellence.

Nous sommes tous sur un chemin

Décembre 2014

Souvent il y a une différence entre ce que nous sommes, ce que nous sommes capable de réaliser, d’exprimer dans ce monde et ce que nous aimerions être, ce que nous considérons comme devant être.

Oui, nous sommes toujours sur un chemin. Nous avons tous un objectif que nous poursuivons. Nous aimerions être capable de… mais voilà, nos anciens fonctionnements nous rattrapent et nous n’y arrivons pas. Et souvent, intérieurement, nous nous blâmons, nous ne comprenons pas pourquoi nous n’y arrivons pas. Nous voyons d’autres personnes capables de…, et pas nous. Croyez moi, ces personnes sont sur le chemin d’autre chose.

Notre passé nous marque et nous passons une grande partie de notre temps à comprendre pourquoi nous fonctionnons de telle ou telle façon. Puis le stade suivant, c’est changer cette façon d’être qui ne nous convient pas toujours. Et lorsque cela est fait, nous remarquons autre chose à changer.

Premier stade: acceptons que, aujourd’hui, nous ne sommes pas capables de… Acceptons-nous comme nous sommes réellement. A ce moment, nous pourrons entamer un changement vrai, sans bagarre contre nous-mêmes, comme un nouveau choix que nous mettons dans notre vie.

Et passer de 2014 à 2015 est une invitation à l’un de ces changements. C’est ce que je vous souhaite.

L’équilibre

Novembre 2014

Mot à de nombreux sens et tous sont reliés entre eux. Commençons par l’équilibre physique. En yoga, je donne une séance basée uniquement sur l’équilibre et tous nous sentons que c’est un vrai et profond travail musculaire. Nous constatons aussi que certains jours la posture d’équilibre est plus facile que d’autres. Cela dépend si nous sommes centrés ou si notre mental nous projette dans des situations que nous croyons problématiques.

Dans l’enseignement du kundalini yoga, Yogi Bhajan parle d’équilibre lorsque nous sommes dans notre mental neutre, celui qui n’est ni positif, ni négatif. C’est lorsque nous sommes dans ce mental, que s’ouvre à nous le chemin vers notre être profond, ce que nous sommes vraiment. C’est là que nous sommes sans jugement par rapport à nous et aux autres.

Le mental neutre est celui qui nous permet d’accepter les événements de notre vie sans les qualifier de mieux ou moins bons. Nous voyons la vie, les choses comme elles sont, et nous vivons notre vie heureux, du bonheur venant du fond de nous-mêmes, celui que personne ne peut nous enlever.

L’aura

Octobre 2014

De l’énergie circule dans notre corps à différentes hauteurs vibratoires. Celle-ci fonctionne comme l’électricité, comme l’influx nerveux. Tout notre corps, tous nos organes émettent de l’énergie et en sont parcourus. Celle-ci circule dans notre corps suivant des trajets que l’on pourrait comparer aux nerfs. Nous avons des zones avec plus d’énergie, des zones où il y en a moins.

Par exemple: lorsque vous avez mal aux dents, votre réflexe est de mettre la main sur la zone, et souvent, cela soulage. Vous donnez à l’endroit en souffrance l’énergie de votre main.

Certaines personnes voient l’aura, la photo Kirlian la photographie, les animaux et les petits enfants la voient aussi.

Nous pouvons en nous exerçant sentir notre aura. Le plus important est de savoir que plus elle est dense, moins nous serons atteints par la maladie, les remarques des autres, etc. Notre émotionnel sera plus stable. Nous serons plus solides dans notre vie, dans celle que nous avons choisie.

Je vous propose deux mouvements pour renforcer votre aura :

1. Vous êtes debout, pieds légèrement écartés, bras le long du corps. En inspirant, vous montez les deux bras à la verticale en passant latéralement, et en expirant, vous revenez en position de départ. Vous le faites 20 fois assez rapidement.

2. Vous êtes debout, mains aux clavicules. Vous pivotez à droite en dépliant le bras droit, vous revenez en position de départ, vous pivotez à gauche en dépliant le bras gauche, vous revenez en position de départ. Vous inspirez en pivotant à gauche, vous expirez en pivotant à droite. Vous pratiquez une vingtaine de fois de chaque côté.

Bonne pratique !

La synchronicité

Septembre 2014

Ce phénomène existe depuis toujours. Lors de vos études en physique, vous avez par exemple la loi de Boyle Mariotte. Ce sont deux chercheurs qui ont découvert presque en même temps cette loi sur la pression des gaz. Robert Boyle (1627-1691) est irlandais et Edme Mariotte est français (1620-1684).

A cette époque les moyens de communication étaient lents, donc qui a découvert le premier la loi, nous n’avons pas d’informations. Mais les pensées, ondes voyageant dans l’Univers ont fonctionné. Sans le savoir l’un et l’autre ont bénéficié de leurs pensées respectives, et ils sont arrivés pratiquement en même temps, à la même conclusion. C’est cela la synchronicité.

Vous pensez à une amie, le téléphone sonne, c’est elle qui vous appelle. Qui a pensé à l’autre d’abord, peu importe, vous vous êtes connectées et la synchronicité a fonctionné.

Plus vous êtes ouvert à vivre avec vos « élans », vos intuitions, plus la synchronicité va fonctionner et plus les « choses de la vie » vont se mettre en place pour vous. Toute pensée que vous avez est une onde que vous envoyez à travers l’Univers tout entier. Soyez certain que vous aurez une réponse synchrone à votre envoi.

Repenser les choses

Fin août 2014

Lorsque vous voulez mettre de l’ordre quelque part, que ce soit dans une armoire, dans un tiroir, dans une pièce, dans une maison, dans votre tête, vous avez deux façons de procéder.

La première: vous rangez mieux ce qui s’y trouve et de ce fait vous retrouvez de l’espace pour la suite.

La deuxième, elle est plus radicale et je me permets de vous la suggérer: vous videz tout puis vous réfléchissez.

Quel est le rôle de cette armoire, cette pièce ? En fonction de cela, qu’est-ce que je mets à tel endroit, à tel autre ? Et puisque vous avez tout enlevé, la question la plus importante est: faut-il tout y remettre ? Tout cela est-il nécessaire ? utile ? à sa place ?

C’est un peu le rôle des déménagements. Mais vous pouvez faire cela chez vous sans déménager. Vider un endroit et vous assurer que son rôle jusqu’à ce jour est bien le plus adéquat, celui que vous lui donneriez aujourd’hui.

Et croyez-moi, ce genre d’exercice comporte des surprises. Parfois même nous ne savons plus très bien pourquoi nous avons mis ou laissé s’installer telle chose à tel endroit. Et il faut un raz-de-marée pour se poser les bonnes questions. Mais cette énorme vague vous pouvez la provoquer quand vous voulez. Juste assurez-vous qu’elle ne va pas vous emporter vous aussi.

Vous pouvez faire pareil avec vos pensées, vos réactions. Vider le tiroir, c’est quitter la pensée, revenir au corps, au ventre, pratiquer quelques respirations abdominales en conscience, en sentant votre ventre. Alors vous avez quitté la pensée, votre tiroir est vide.

Vient le moment de la bonne question: qu’est-ce que cette pensée fait ici? Est-elle là parce qu’elle a quelque chose à voir avec le sujet ou est-elle là parce que je suis personnellement touché ? Si c’est le second cas, alors ne la remettez pas dans le tiroir. Elle n’a rien à y faire. C’est à vous et à vous seul de comprendre, accepter et nettoyer la chose.

Les décisions

Août 2014

Dans l’année, il y a deux périodes plus favorables pour prendre des décisions: la nouvelle année et le retour de vacances. Au delà de cela, tout moment que vous trouverez opportun est bon.

Nous sommes à l’une de ces périodes. Je vous invite à choisir un élément dans votre vie qui vous agace. Si c’est votre première expérience du genre, ne prenez pas quelque chose de très engageant, car vous allez décider de ne plus accepter la chose, ne fut-ce qu’une seule fois durant cette année.

Par exemple, ne plus accepter la moindre invitation par politesse. Vous remercierez la personne, mais vous lui direz peut-être: pas cette fois, cela ne m’arrange pas. Bien entendu, là, la porte est toujours ouverte à l’invitation suivante. Ou vous direz merci mais je choisis de ne plus faire cela, ou de ne plus aller à cet endroit. Ou vous oserez dire: nous partageons moins de choses qu’avant. Ou bien entendu tout autre phraséologie qui vous conviendra mieux.

Cela va vous demander beaucoup de conscience, car le « oui automatique » est là, prêt à être dit, et votre conscience va l’empêcher de passer, l’empêcher d’être exprimé, et d’entrer dans notre réalité, dans notre vie.

Je peux vous donner d’autres exemples: décider de ne plus garder les enfants de l’amie qui le demande si souvent, ou ne plus aller tous les dimanches dans la famille. Ou toute autre chose qui vous pèse. Mais cela peut amener des changements de comportements, et là chacun est libre de la suite qu’il va donner à sa décision. Ce ne sera peut-être pas celle que vous attendez.

Bonne expérience, bonne initiation.

Décider

Juin 2014

Lorsqu’une décision est prise, un pas est fait, Mais le plus important est de la mettre en application, de poser l’acte. Tant que cela n’est pas fait, notre décision est toujours dans l’imaginaire, et non dans la matière, dans notre réalité.

Et plus important encore, le choix est toujours dans notre tête, et nous sommes incapables de faire le pas suivant. C’est lorsque nous envoyons le message, achetons l’objet, signons le devis, etc., que notre décision quitte l’imaginaire pour entrer dans notre vécu.

Je vous donne un exemple. J’avais prévu un atelier de yoga des yeux samedi après-midi. Lundi dernier, nous regardons les inscriptions, et seulement deux paiements, donc deux personnes engagées. Par respect pour ces personnes, lundi soir je décide d’annuler l’atelier. Mardi matin un troisième paiement nous est arrivé, et depuis au moins dix personnes ont appelé pour se joindre au groupe, dix personnes déçues par l’annulation. Si les personnes indécises avaient entré leur choix dans la matière et téléphoné quelques jours plutôt, l’atelier aurait eu lieu. Ou alors, cet atelier était-il, pour elles, un « second choix », auquel cas, il valait mieux qu’il n’ait pas lieu.

Persévérer

Mai 2014

Il semble que nous soyons dans une période où les choses, les situations ne « se mettent » pas facilement. Je constate nombres de petits blocages, de choses mal faites, d’informations erronées. Toutes choses qui demandent des remises en ordre, des remises au point, et parfois même plusieurs fois avant que tout ne rentre dans l’ordre.

Je ne suis pas seule à constater cela en ce moment. En insistant, les choses se réalignent, parfois autrement, cela stimule notre souplesse d’esprit.

Si vous tenez à ce que quelque chose se passe, insistez, et tout se mettra en place comme vous le souhaitez. Soyez persévérants et surtout sachez ce que vous voulez mettre en place dans votre vie.

Joli mois de mai très fleuri.

Le printemps multicolore

Pâques 2014

Le temps que nous avons nous laisse perplexe et nous n’avons aucune prise sur lui. Cette année, les fleurs sont déjà là. Non seulement peu de plantes sont mortes cet hiver, mais le peu de pluie permet aux fleurs de rester belles plus longtemps.

Bien entendu, il y a du négatif à ce temps aussi. Nous le savons. Et c’est à nous de savoir à quel mental nous allons lâcher la bride: le négatif ou le positif.

Observez-vous, quelle est votre première réaction face à une situation? Voyez-vous le bon ou le mauvais côté de la chose? Pour le temps nous ne savons rien changer, si ce n’est notre attitude, notre façon de prendre la vie.

Au milieu de ces fleurs multicolores (que je ne me lasse pas de regarder), je vous souhaite de voir le positif de votre vie, et de le cultiver.

Joyeuses Pâques !

Le renouveau

Avril 2014

Notre monde est un monde de cycles. Les saisons reviennent chaque année, les jours et les nuits se succèdent. Mais cette répétition régulière ne veut en aucun cas dire que nous reproduisons les mêmes choses.

Voyons l’hiver dernier: en rien il n’était semblable au précédent, et nous savons que rien n’augure de l’été que nous aurons non plus.

Donc suivons l’image de la nature et lorsqu’un nouveau cycle se présente dans notre vie, ne reproduisons pas notre façon de fonctionner de la dernière fois. Analysons ce qui s’est passé à ce moment, et surtout changeons notre réponse à la situation pour que le résultat nous soit satisfaisant.

C’est la centième lettre d’infos que je vous envoie. Ici aussi c’est un nouveau cycle qui commence. C’est le printemps, c’est l’éclosion, c’est le moment de revoir nos fonctionnements et de les améliorer. Je vous souhaite un printemps fertile.

L’Inde et ses contrastes

Mars 2014

Nous voici de retour de notre périple en Inde. Un groupe très sympathique, des personnes ouvertes et participantes, prêtes à expérimenter avec le sourire tout ce que l’Inde nous offre.

La mer et les océans ont été très présents dans notre voyage. Nous avons expérimentés divers types d’embarcations.

Chez Amma, nous avons vécu la vie en ashram, en communauté.

Une nuit de train nous a montré un autre visage de l’Inde puis les hôtels de luxe, la cure, nous ont permis une détente dans la chaleur à l’ombre de cocotiers.

Ce fut un voyage aux multiples facettes, dans la bonne humeur et la compréhension de chacun.

Bon ou mauvais ?

Février 2014

Il semble que cette année, l’hiver ne vienne pas nous rendre visite. Est-ce bon, est-ce mauvais? Pour certaines plantes, certains arbres, c’est bon. Pour nos déplacements sur les routes, c’est bon. Pour le prix de nos chauffages c’est bon.

Mais, nous risquons beaucoup plus d’insectes cet été, c’est mauvais, certaines graines ont besoin du gel pour redémarrer, c’est mauvais. Pour les commerçants de vêtements d’hiver c’est mauvais. Pour les marchands de mazout, c’est mauvais… etc.

Surtout, cela est perturbant, nos repères disparaissent. Toute situation a deux faces y compris dans notre vie. Alors, demandons-nous, laquelle suis-je le plus enclin à regarder? Suis-je capable de voir la face positive dans les situations bousculantes que je vis?

Exercez-vous, cela vous permettra de remettre les événements de votre vie à leur juste place.

Solaire et lunaire

Janvier 2014

Ce matin, la neige est là.

Pour moi, la neige est un peu synonyme de repli sur soi. Nous savons que dans la vie sur notre planète, l’équilibre est six mois de rencontre avec soi, six mois de rencontre avec les autres. C’est l’image des saisons.

En hiver, la neige, le gel font que nous sommes mieux autour d’un bon feu, seul ou en famille. Et l’été, ce sont les semailles, les récoltes, les vendanges, les moments où les personnes se rassemblent pour travailler, chanter, s’amuser ensemble.

Notre cerveau comprend deux parties, qui ont elles aussi ces caractéristiques. Le cerveau gauche, analytique est notre cerveau solaire, qui nous pousse à l’action. C’est la rencontre avec les autres. Notre cerveau droit, global, lunaire est la partie qui nous pousse à l’intériorisation, la rencontre avec notre être profond, la véritable personne que nous sommes. Et ce serait bien la période pour aller vers cette rencontre. Je vous la souhaite fructueuse.

Huguette