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Ci-dessous, la liste des éditos publiés dans les newsletters les plus récentes.
Changer de place
6 septembre 2024
Il y a peu, je vous parlais d’être simple, d’être à sa juste place, et aujourd’hui, j’expérimente.
Je reviens au centre, et mon rôle est différent. Je dois accompagner les personnes qui assurent la majorité des cours.
L’envie est là d’aller dire bonjour à tous, mais ce n’est plus ma place. C’est à ceux qui me remplacent d’accueillir les participants. Ma place est ailleurs. Elle va se dessiner au cours des jours qui viennent. Mon corps me l’a bien fait comprendre. Et c’est petit à petit que je vais trouver ma juste place.
Il n’est pas question de simplement remplacer un travail par un autre. Non, il est question de ressentir où je peux être utile, sans empiéter sur la place des autres. Où vais-je m’épanouir ?
J’ai fait un choix conscient et je suis heureuse de l’avoir fait. Mais clairement, ce n’est pas enlever une personne pour juste la remplacer par une autre. Nous ne sommes pas des pions interchangeables. Il faut que nous trouvions ensemble les véritables envies de chacun, et que j’aide chaque personne à ce que la place où elle est, soit vraiment celle qui lui convient, celle qui lui plait, celle qui convient à chacun pour la juste vie du centre.
Nous sommes tous différents, nous avons tous nos échelles de valeur, et toutes elles sont justes, même si nous ne comprenons pas le choix des autres. Chacun a un passé et c’est ce passé qui nous a amenés là où nous sommes. Donc il nous influence, et c’est au fil des jours que tout va s’harmoniser.
Cela va nous demander à chacun de la souplesse, de l’acceptation de l’autre, mais c’est le chemin pour que se dessine l’harmonie vers laquelle nous tendons tous.
La simplicité, le dialogue et l’honnêteté sont les enjeux pour installer un nouvel équilibre. Et je souhaite que chacun trouve sa juste place, et c’est ce que nous allons réaliser, avec votre aide à tous.
Et pour cela, soyez présents ce dimanche lors de la journée Portes Ouvertes. Vous rencontrerez chacun, vous aurez l’occasion de parler avec chacun. Venez me donner vos conseils, vos souhaits et ensemble, nous verrons ce qu’il est possible de réaliser.
Je nous souhaite à tous le meilleur.
L’éloge de la simplicité
28 août 2024
Suivre ce qui vient, ou l’éloge de la simplicité.
La semaine dernière, j’étais à Zinal, au congrès de l’Union Européenne de Yoga. J’y suis allée car j’aime cet endroit, et comme représentante de l’Abepy, c’est ma place. Je n’avais aucune autre attente, ni recherche. Je savais que le thème était le Prana.
Je loge dans le mobilhome. Je me sens bien là. Nous sommes très peu nombreux sur ce « parking longue durée ». Juste un inconvénient : pas de Wi-Fi, donc pas moyen de communiquer. Je me dis : je vais aller écouter le premier conférencier et en même temps je verrai si de là j’ai du Wi-Fi.
Dès la première demi-heure, tout cela était sans importance. Je me suis trouvée à recevoir un enseignement d’un très haut niveau, par quelqu’un de simple, souriant, gentil. Un niveau d’enseignement tellement élevé. Quelqu’un qui parlait de choses pas évidentes du tout, avec une simplicité, une gentillesse.
C’est clairement là que je devais être à ce moment. Inutile de dire que j’y suis allée chaque jour. Je me sens à ma place. Je ne savais pas que je cherchais cela, mais cet enseignement est venu à moi très simplement. J’en suis tellement heureuse. Cela m’a permis de comprendre mieux certaines parties de la philosophie indienne. Je vais revoir ma façon de présenter certaines théories pour y introduire cette nouvelle compréhension qui s’installe tout doucement en moi.
Les choses ne se font pas « par hasard ». Notre être profond, notre partie divine sait ce qu’au fond de nous, nous recherchons, et pas à pas nous y conduit, à condition que nous nous laissions mener sans vouloir précipiter les choses.
Faites ce que votre position dans ce monde (darma) vous amène à faire, et vous recevrez ce que vous ne savez peut-être pas encore que vous cherchez.
Restez simple, près des choses du quotidien, et vous irez où est vraiment votre place.
Les recherches sur le yoga à l’université de Harvard
21 août 2024
Cet été, lors d’un stage de kundalini Yoga, j’ai eu l’occasion de rencontrer Sat Bir Singh Khalsa, un scientifique américain qui mène des recherches à l’Université de Harvard sur la reconnaissance du yoga dans les milieux scientifiques.
Voici un petit résumé de quelques points étudiés à l’heure actuelle.
En un mot, l’effet le plus immédiat du yoga est la gestion du stress.
- Le yoga agit via deux systèmes : le système nerveux autonome et le système limbique.
- Le pranayama : la respiration lente réduit le stress.
- Le GABA est un neurotransmetteur qui régule l’humeur. Des niveaux élevés de GABA signifient une meilleure humeur. D’après une étude menée sur des pratiquants de yoga, il a été conclu que l’humeur s’améliore, ce qui veut dire que par la pratique du yoga, nous modifions la structure du cerveau (neuroplasticité).
- Les pratiquants de yoga rapportent dans une étude que le yoga a amélioré leur capacité à tolérer la douleur. Cela signifie que le yoga modifie l’activité cérébrale.
- « L’intelligence fluide » est définie comme la capacité de raisonnement et la capacité à générer, transformer et manipuler différents types d’informations nouvelles en temps réel. Elle diminue normalement avec l’âge, mais avec le yoga, elle diminue à un rythme beaucoup plus lent.
- Les pensées sont en fait un processus de survie. Nous analysons le passé pour prédire l’avenir. Lorsque nous sommes confrontés à des schémas auxquels nous n’avons jamais été confrontés auparavant, il y a une incertitude qui provoque une réponse stressante et un esprit errant. La méditation nous permet de nous concentrer et modifie ainsi la gestion de nos pensées. Les pensées font partie de la cause de tout problème de santé. Le contrôle des pensées nous aide réellement à guérir la véritable cause profonde de nos problèmes de santé.
En conclusion : Le yoga améliore la fonctionnalité humaine dans son ensemble.
Article écrit en collaboration avec notre amie Valia.
La Reprise
15 août 2024
Nous voici au 15 août. Ce matin, il fait frais, l’automne s’annonce. Les personnes qui ont travaillé tout l’été, partent en congé et les autres reprennent leur activité. Sera-t-elle la même que l’an dernier ?
Avez-vous profité de cet été pour faire le point ? Votre façon de vivre vous convient-elle ? De toute façon chacun a un an de plus et donc d’autres espoirs, d’autres questionnements, d’autres besoins peut-être.
Petit à petit, la vie a repris son cours, son rythme. Oui, mais tous nous avons intégré ce qui nous convenait durant la période Covid.
Je me sens comme au début d’une nouvelle façon de vivre.
Et si je vous proposais de rencontrer des amis, sans téléphone. Une soirée en présentiel, vraie. Sans téléphone, vous êtes obligé d’écouter les autres, de les retrouver « en vrai », et non au travers du filtre d’une image qui ne vous montre que ce qu’elle veut bien.
Je vois, au restaurant, des familles de 4 personnes qui ne se parlent pas, chacun est plongé dans sa vie virtuelle. Qu’est ce qui est le plus important : le virtuel ou le réel ?
Allez-vous démarrer cette année sans vraie réflexion sur l’importance des choses ?
La Vie continue
1er juillet 2024
La vie continue, mais les éléments qui la composent se modifient, se présentent autrement.
Nous savons que la stabilité vient de nous, alors les changements ne vont pas nous influencer.
J’ai décidé qu’à plus de quatre-vingts ans, je voulais m’offrir des moments de repos. Mon corps m’a rappelé que ce temps est venu.
Aussi ensemble nous avons trouvé la possibilité de vous offrir un nouvel éventail de cours, tous repris dans le même abonnement.
Ce projet est pour nous tous quelque chose de nouveau. Toutes les parties prenantes de cette nouvelle proposition ont de la joie dans le cœur, et espèrent que vous allez y répondre favorablement.
La stabilité en Soi
1er juin 2024
De tous les côtés, nous entendons parler de changements auxquels nous ne nous attendions pas. Et personne ne peut nous dire si c’est juste une période ou si cela va continuer.
Je parle des catastrophes naturelles qui arrivent de plus en plus depuis ces cinq dernières années. Nous voyons aussi monter des vagues de violence dans nos villes, l’utilisation d’armes à feu dans des écoles, dans des rues. Il semble que la sécurité ne soit plus présente.
Où en est la stabilité ?
Nous ne pouvons plus l’attendre de l’extérieur. Notre climat change, nos points de référence ne sont plus présents.
Nous sommes début juin, je suis en Drôme pour quelques jours, et je suis heureuse d’y avoir laissé un pantalon de training. Je suis habillée comme en fin d’hiver. La température est basse, ce n’est pas celle que je connais pour cette période. Et ce changement de climat est général.
Et si je vous parlais des conflits entre les peuples ? Nous retrouvons des guerres que nous pensions ne plus jamais connaître.
L’intelligence humaine est pourtant toujours là, les inventions aussi. Mais à quoi nous servent toutes ces nouvelles connaissances, ces compréhensions, si la conscience n’est pas là ?
Nous, humains, avons largement contribué au changement de climat. Nous avons fait des modifications dans les champs, que nous trouvions intéressantes à court terme. Mais à long terme, nous avons changé des conditions et la nature nous montre un côté auquel nous n’avions sans doute pas pensé. À ce niveau, une marche arrière s’impose. Mais sommes-nous prêts ?
Clairement, ce n’est pas l’extérieur qui va nous redonner des points fixes sur lesquels nous pouvons nous appuyer. C’est à nous, et à nous seuls, de trouver ou retrouver notre stabilité. Devenons des piliers solides au milieu des tempêtes qui nous secouent.
En nous, il y a un cœur. Il nous parle par cette petite voix que nous avons tous au fond de nous. Et cette petite voix nous dit si ce que nous faisons ou projetons de faire est juste, tant pour nous que pour les autres.
Retrouvons cette connexion avec notre cœur, puis écoutons cette petite voix.
Si tous nous y allons, nous pouvons retrouver, réinstaller de la stabilité dans notre monde. Mais à l’heure actuelle, cette stabilité est en nous, en chacun de nous. Notre travail est de la trouver, d’en tenir compte, et de la réinstaller dans notre monde.
C’est un chemin vers le retour au calme dans nos cœurs, dans le cœur des humains que nous sommes. Bonne route à nous tous.
Le soleil est de retour
2 avril 2024
Le soleil est de retour, le printemps est là, c’est le moment des projets.
Sentez-vous monter en vous la sève du printemps ? Vous sentez-vous prêts à remettre l’ouvrage sur le métier ? C’est le moment. Prenez le temps de vous demander ce que vous voulez. Qu’est-ce qui vous attire ? Vous sentez-vous prêts à mettre les moteurs en marche et à aller vers votre prochain objectif ?
Vous seuls pouvez décider. Ressentez en vous ce qui vous attire. Sentez si vous êtes prêts à mettre en œuvre tout ce qu’il faudra pour atteindre votre objectif.
Rappelez-vous que vous recevrez dans la mesure de ce que vous donnez.
Je vous l’explique autrement : rappelez-vous qu’il n’y a pas de Dieu extérieur à vous.
Dans votre effort pour aller vers un but, si vous vous retenez, vous vous dites : non pas tous les œufs dans le même panier. Et comme le résultat vient aussi de vous, la notion de « tous les œufs dans le même panier » est toujours là : donc dans le retour, le résultat sera aussi modéré. Tout vient de vous, rappelez-vous toujours cela.
Et si cela ne se passe pas comme vous le souhaitez, demandez-vous pourquoi ? Quelle partie de vous n’est pas encore prête à y aller à fond ? Identifiez-la et allez chercher pourquoi. La peur est-elle encore trop importante ? Le manque de clarté de votre but vous retient-il, vous limite-t-il ?
Si c’est le cas, c’est là que vous devez clarifier. Quelle est ma crainte, qu’est-ce qui me retient ? Qu’est-ce que je ne sens pas comme juste ?
Il n’y a pas de mauvaise réponse : vous pouvez juste ne pas avoir envie vraiment de changer. Au fond de vous, cela vous convient, et cela aussi est juste.
Excellent ressenti et tirez les conclusions pour ce moment.
La paix
7 janvier 2024
Les souhaits de beaucoup de personnes à l’occasion de cette nouvelle année sont la paix dans le monde.
Nous savons tous que ce qui se passe dans le monde est une image de ce qui se passe en nous. A petite échelle, si nous sommes bien, si nous nous sentons heureux, si au fond de notre cœur, nous avons le sentiment que tout va bien, toutes les personnes que nous rencontrons sont elles aussi bien, joyeuses. Notre environnement est le « miroir » de notre cœur. Les situations agréables se présentent à nous. Même parfois les personnes avec qui l’entente n’est pas idéale, ont un sourire à notre égard.
Alors pourquoi y a-t-il toujours des guerres, soit en cours, soit menaçantes ?
La logique veut que ce soit parce que dans les cœurs, le bonheur n’y est pas. Et c’est exactement cela. Il y a dans nos cœurs des colères, des choses non satisfaisantes, des regrets. Et surtout, nous les projetons sur les autres : ce n’est pas ma faute… Je suis bien obligé… Je n’ai pas le choix… Combien de fois n’entendons-nous pas ces expressions ?
Imaginez cela mondialement… Quel poids de lourdeur, de colère nos inconscients ne contiennent-ils pas ? Puis cela éclate, et c’est la guerre. Une guerre démarre quelque part sur terre, et tous ces égrégores s’y déversent. Nous sommes tous en partie responsable des guerres.
Et j’en arrive à Ahimsa. Ahimsa est le premier pas dans les étapes du yoga. Ahimsa est la non-violence.
Où commence la violence ? Pour certains : dans notre assiette. D’où vient votre morceau de viande ? Du mignon petit veau, qui hier encore courait dans la pâture en tournant autour de sa maman, et en allant se nourrir à son pis ? Oui, mais nous avons envie de viande…
Et c’est ce comportement qui conduit à la guerre. En nous tout d’abord, dans le monde ensuite.
Cela pourrait être une résolution qui impacte toute la planète : je ne mange plus d’animaux.
Huguette, végétarienne depuis plus de quarante ans.
Un développement de cet article sera dans le périodique d’Atlantide disponible à Lasne dès le 15 janvier 2024. Il peut être envoyé sur demande.
La perte
12 décembre 2023
Tout ce que j’écris concerne toujours l’un ou l’autre élément soit qui a attiré mon attention dans les jours précédents, soit quelque chose qui me concerne moi. Et ici, c’est le cas.
Ceux qui fréquentent Atlantide savent que depuis quelques semaines ce n’est plus moi qui donne les cours de yoga. J’avais mal au dos, mais tellement que je me mobilisais difficilement.
J’ai donc fait les pratiques de yoga que je connais, j’ai consulté : médecin, ostéopathe, j’ai porté une ceinture élastique, mais rien n’y faisait. Donc je suis allée faire un scan de cette colonne. Et une vertèbre est cassée, écrasée, semble-t-il.
Aujourd’hui cela fait 4 semaines et je vais bien. En tout cas, je me sens bien.
Je sais qu’à l’âge que j’ai, la perte, les pertes vont faire de plus en plus partie de mon quotidien. Et finalement, je constate que je le vis bien.
Je ne donne plus en ce moment les cours de yoga, mais je suis entourée de personnes valables, appréciées par les participants au cours. C’est nouveau pour moi. Je suis là, mais pas présente lorsqu’elles donnent cours. J’ai les retours positifs des participants, et cela me fait très plaisir.
Je suis heureuse. Je constate, ce que je savais déjà : personne n’est indispensable, tout le monde peut être remplacé.
Bien entendu, il y a des pertes plus difficiles à vivre que d’autres. En retournant dans les articles que j’ai écrits, en 2009, j’avais déjà écrit un article sur le sujet. Il était beaucoup plus général, mais reste vrai.
Tout le monde vit des pertes, à tout moment : vous perdez des objets, c’est le plus facile à accepter. Vous perdez des amis : parfois c’est très facile et même cela vous arrange, parfois c’est plus difficile, parfois cela vous semble incompréhensible. Vous perdez des personnes proches, au début, c’est insoutenable puis vient le deuil, puis l’acceptation.
Mais rappelez-vous toujours : lorsque vous travaillez sur vous, pour devenir plus vrai avec vous-même, vous interpelez des personnes, même si elles ne vous le disent pas, et elles s’éloignent simplement de vous. Et une perte peut s’avérer être très juste, mais nous ne le comprenons que des semaines, voire des années plus tard.
Donc rappelons-nous que tout ce qui nous arrive, a sa raison d’être, tant pour nous que pour les autres. Travaillons à l’acceptation plus ou moins rapide des pertes.
Et passez d’excellentes fêtes de Noël et de fin d’année.
Aller au bout des choses
18 novembre 2023
Le week-end dernier était un week-end de révision avant l’examen, en yoga. Nous étions moins nombreux que d’habitude. Pourquoi ? Un certain nombre d’élèves avaient décidé de ne pas passer l’examen. Pourquoi ?
Ils ont fait choix de ne pas aller au bout de leur formation, de ne pas terminer, de ne pas clôturer ce qu’ils ont entrepris, commencé. Pourquoi ?
Je pourrais vous citer toutes les raisons qu’ils m’ont données. Mais pour moi, ce sont des prétextes. De cette façon, ils s’autorisent à ne pas retourner dans cette matière, qui peut-être les interpelle. Et plutôt que de chercher le pourquoi, et le comment, ils ferment la porte, ils laissent derrière eux des « choses non finies », ils ne clôturent pas. Je me permets juste de trouver cela dommage.
Et ce week-end fut particulièrement intéressant. Les éléments qui ont été revus, sont bien entendu, les plus interpellant, les plus dérangeants. Ils viennent de philosophies qui ne sont pas notre façon habituelle de penser, de comprendre la vie. Et ces philosophies sont anciennes. Pourquoi devrions-nous les rejeter, sans essayer de comprendre comment eux ont vu les choses. Et c’est dans ces domaines moins faciles à appréhender que nous sommes allés. Nous avons pris du temps pour comprendre des façons de voir la vie, différentes de ce que les philosophies de nos régions nous ont appris. Nous avons mieux compris certains concepts.
Se déclarer professeur de yoga, alors que nous ne connaissons que les postures, les techniques respiratoires, ce n’est pas être un professeur de yoga. C’est juste être un technicien physique, plus ou moins bon. Car là aussi, avez-vous étudié et présenté vos connaissances à des instructeurs ?
Avez-vous appris la façon de vous adresser à ces adultes qui viennent vers vous, avec leurs difficultés, avec ce qu’ils sont. Avez-vous le doigté pour les aider, sans négation, le cœur ouvert ?
Au-delà de tout cela, êtes-vous quelqu’un qui laisse les choses non finies, qui ne range pas la table en la quittant, qui oblige les autres à repasser derrière vous, pour remettre les « choses » à leur place ? Quand vous faites un travail, le finissez-vous ?
Je pourrais aussi vous parler du mot examen. Que signifie-t-il pour vous ? Mais c’est pour une autre fois.
Je préfère vous dire : la fin 2023 approche. Si quelque chose est à terminer, c’est le moment de vous y mettre. Vous vous sentirez tellement mieux, et fier de vous de l’avoir fait.