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Le soleil est de retour

2 avril 2024

Le soleil est de retour, le printemps est là, c’est le moment des projets.

Sentez-vous monter en vous la sève du printemps ? Vous sentez-vous prêts à remettre l’ouvrage sur le métier ? C’est le moment. Prenez le temps de vous demander ce que vous voulez. Qu’est-ce qui vous attire ? Vous sentez-vous prêts à mettre les moteurs en marche et à aller vers votre prochain objectif ?

Vous seuls pouvez décider. Ressentez en vous ce qui vous attire. Sentez si vous êtes prêts à mettre en œuvre tout ce qu’il faudra pour atteindre votre objectif.

Rappelez-vous que vous recevrez dans la mesure de ce que vous donnez.

Je vous l’explique autrement : rappelez-vous qu’il n’y a pas de Dieu extérieur à vous.

Dans votre effort pour aller vers un but, si vous vous retenez, vous vous dites : non pas tous les œufs dans le même panier. Et comme le résultat vient aussi de vous, la notion de « tous les œufs dans le même panier » est toujours là : donc dans le retour, le résultat sera aussi modéré. Tout vient de vous, rappelez-vous toujours cela.

Et si cela ne se passe pas comme vous le souhaitez, demandez-vous pourquoi ? Quelle partie de vous n’est pas encore prête à y aller à fond ? Identifiez-la et allez chercher pourquoi. La peur est-elle encore trop importante ? Le manque de clarté de votre but vous retient-il, vous limite-t-il ?

Si c’est le cas, c’est là que vous devez clarifier. Quelle est ma crainte, qu’est-ce qui me retient ? Qu’est-ce que je ne sens pas comme juste ?

Il n’y a pas de mauvaise réponse : vous pouvez juste ne pas avoir envie vraiment de changer. Au fond de vous, cela vous convient, et cela aussi est juste.

Excellent ressenti et tirez les conclusions pour ce moment.

La paix

7 janvier 2024

Les souhaits de beaucoup de personnes à l’occasion de cette nouvelle année sont la paix dans le monde.

Nous savons tous que ce qui se passe dans le monde est une image de ce qui se passe en nous. A petite échelle, si nous sommes bien, si nous nous sentons heureux, si au fond de notre cœur, nous avons le sentiment que tout va bien, toutes les personnes que nous rencontrons sont elles aussi bien, joyeuses. Notre environnement est le « miroir » de notre cœur. Les situations agréables se présentent à nous. Même parfois les personnes avec qui l’entente n’est pas idéale, ont un sourire à notre égard.

Alors pourquoi y a-t-il toujours des guerres, soit en cours, soit menaçantes ?

La logique veut que ce soit parce que dans les cœurs, le bonheur n’y est pas. Et c’est exactement cela. Il y a dans nos cœurs des colères, des choses non satisfaisantes, des regrets. Et surtout, nous les projetons sur les autres : ce n’est pas ma faute… Je suis bien obligé… Je n’ai pas le choix… Combien de fois n’entendons-nous pas ces expressions ?

Imaginez cela mondialement… Quel poids de lourdeur, de colère nos inconscients ne contiennent-ils pas ? Puis cela éclate, et c’est la guerre. Une guerre démarre quelque part sur terre, et tous ces égrégores s’y déversent. Nous sommes tous en partie responsable des guerres.

Et j’en arrive à Ahimsa. Ahimsa est le premier pas dans les étapes du yoga. Ahimsa est la non-violence.

Où commence la violence ? Pour certains : dans notre assiette. D’où vient votre morceau de viande ? Du mignon petit veau, qui hier encore courait dans la pâture en tournant autour de sa maman, et en allant se nourrir à son pis ? Oui, mais nous avons envie de viande…

Et c’est ce comportement qui conduit à la guerre. En nous tout d’abord, dans le monde ensuite.

Cela pourrait être une résolution qui impacte toute la planète : je ne mange plus d’animaux.

Huguette, végétarienne depuis plus de quarante ans.

Un développement de cet article sera dans le périodique d’Atlantide disponible à Lasne dès le 15 janvier 2024. Il peut être envoyé sur demande.

La perte

12 décembre 2023

Tout ce que j’écris concerne toujours l’un ou l’autre élément soit qui a attiré mon attention dans les jours précédents, soit quelque chose qui me concerne moi. Et ici, c’est le cas.

Ceux qui fréquentent Atlantide savent que depuis quelques semaines ce n’est plus moi qui donne les cours de yoga. J’avais mal au dos, mais tellement que je me mobilisais difficilement.

J’ai donc fait les pratiques de yoga que je connais, j’ai consulté : médecin, ostéopathe, j’ai porté une ceinture élastique, mais rien n’y faisait. Donc je suis allée faire un scan de cette colonne. Et une vertèbre est cassée, écrasée, semble-t-il.

Aujourd’hui cela fait 4 semaines et je vais bien. En tout cas, je me sens bien.

Je sais qu’à l’âge que j’ai, la perte, les pertes vont faire de plus en plus partie de mon quotidien. Et finalement, je constate que je le vis bien.

Je ne donne plus en ce moment les cours de yoga, mais je suis entourée de personnes valables, appréciées par les participants au cours. C’est nouveau pour moi. Je suis là, mais pas présente lorsqu’elles donnent cours. J’ai les retours positifs des participants, et cela me fait très plaisir.

Je suis heureuse. Je constate, ce que je savais déjà : personne n’est indispensable, tout le monde peut être remplacé.

Bien entendu, il y a des pertes plus difficiles à vivre que d’autres. En retournant dans les articles que j’ai écrits, en 2009, j’avais déjà écrit un article sur le sujet. Il était beaucoup plus général, mais reste vrai.

Tout le monde vit des pertes, à tout moment : vous perdez des objets, c’est le plus facile à accepter. Vous perdez des amis : parfois c’est très facile et même cela vous arrange, parfois c’est plus difficile, parfois cela vous semble incompréhensible. Vous perdez des personnes proches, au début, c’est insoutenable puis vient le deuil, puis l’acceptation.

Mais rappelez-vous toujours : lorsque vous travaillez sur vous, pour devenir plus vrai avec vous-même, vous interpelez des personnes, même si elles ne vous le disent pas, et elles s’éloignent simplement de vous. Et une perte peut s’avérer être très juste, mais nous ne le comprenons que des semaines, voire des années plus tard.

Donc rappelons-nous que tout ce qui nous arrive, a sa raison d’être, tant pour nous que pour les autres. Travaillons à l’acceptation plus ou moins rapide des pertes.

Et passez d’excellentes fêtes de Noël et de fin d’année.

Aller au bout des choses

18 novembre 2023

Le week-end dernier était un week-end de révision avant l’examen, en yoga. Nous étions moins nombreux que d’habitude. Pourquoi ? Un certain nombre d’élèves avaient décidé de ne pas passer l’examen. Pourquoi ?

Ils ont fait choix de ne pas aller au bout de leur formation, de ne pas terminer, de ne pas clôturer ce qu’ils ont entrepris, commencé. Pourquoi ?

Je pourrais vous citer toutes les raisons qu’ils m’ont données. Mais pour moi, ce sont des prétextes. De cette façon, ils s’autorisent à ne pas retourner dans cette matière, qui peut-être les interpelle. Et plutôt que de chercher le pourquoi, et le comment, ils ferment la porte, ils laissent derrière eux des « choses non finies », ils ne clôturent pas. Je me permets juste de trouver cela dommage.

Et ce week-end fut particulièrement intéressant. Les éléments qui ont été revus, sont bien entendu, les plus interpellant, les plus dérangeants. Ils viennent de philosophies qui ne sont pas notre façon habituelle de penser, de comprendre la vie. Et ces philosophies sont anciennes. Pourquoi devrions-nous les rejeter, sans essayer de comprendre comment eux ont vu les choses. Et c’est dans ces domaines moins faciles à appréhender que nous sommes allés. Nous avons pris du temps pour comprendre des façons de voir la vie, différentes de ce que les philosophies de nos régions nous ont appris. Nous avons mieux compris certains concepts.

Se déclarer professeur de yoga, alors que nous ne connaissons que les postures, les techniques respiratoires, ce n’est pas être un professeur de yoga. C’est juste être un technicien physique, plus ou moins bon. Car là aussi, avez-vous étudié et présenté vos connaissances à des instructeurs ?

Avez-vous appris la façon de vous adresser à ces adultes qui viennent vers vous, avec leurs difficultés, avec ce qu’ils sont. Avez-vous le doigté pour les aider, sans négation, le cœur ouvert ?

Au-delà de tout cela, êtes-vous quelqu’un qui laisse les choses non finies, qui ne range pas la table en la quittant, qui oblige les autres à repasser derrière vous, pour remettre les « choses » à leur place ? Quand vous faites un travail, le finissez-vous ?

Je pourrais aussi vous parler du mot examen. Que signifie-t-il pour vous ? Mais c’est pour une autre fois.

Je préfère vous dire : la fin 2023 approche. Si quelque chose est à terminer, c’est le moment de vous y mettre. Vous vous sentirez tellement mieux, et fier de vous de l’avoir fait.

Comment je vois la vie

23 octobre 2023

Comment voyez-vous ce qui vous arrive ? Voyez-vous le bon ou le mauvais côté des choses ?

Nous savons que le bien et le mal sont sur le même bâton. Alors, de quel côté regardez-vous ? Voyez-vous tout ce que cette nouvelle situation va vous apporter, ou voyez-vous tout ce que vous perdez ?

Êtes-vous du genre à regretter le passé, ou êtes-vous ouvert à ce que l’avenir vous apporte ? Autrement dit : vous sentez-vous heureux, chanceux dans la vie ou estimez-vous qu’il ne vous arrive que des ennuis ?

Voyez-vous le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein ? Si vous ne regardez que le manque, vous allez attirer ce genre de situation en permanence. Et de la même façon, si vous regardez le verre à moitié plein, vous attirez à vous les choses positives.

Comme je n’arrête pas de vous le dire : c’est nous qui amenons à nous les situations, c’est nous qui choisissons ce que nous voulons vivre. Même si ce que je vous dis vous fait hurler, je maintiens que c’est vrai.

Si vous ne voyez que les manques dans toute situation, vous vous dites que je ne connais pas votre vie pour dire pareille chose. Non, en effet, je ne connais pas votre vie, mais je sais que la façon dont vous la regardez, vous appartient et que c’est votre façon de voir, de vivre les situations, qui va engendrer la suite de votre vie.

Alors choisissez. Je sais que, parfois, il faut du recul pour comprendre le bon qu’il y a dans une situation, mais croyez-moi, il est là.

Quelle est votre peur aujourd’hui ?

16 octobre 2023

Si nous voulons bien regarder en nous, nous comprendrons et accepterons que les blocages que nous rencontrons dans nos vies, dans nos projets, sont la matérialisation d’une peur. Regarder cela en face est le premier pas, et c’est aussi le pas le plus important. En effet, c’est ressentir voire comprendre qu’en finale, nous sommes les maîtres de nos vies.

Peut-être n’allez-vous pas me croire, et c’est votre droit. Un jour peut-être vous penserez à ce que je vous dis, et vous comprendrez. Cela seulement si vous avez envie d’aller au fond des choses, au fond de vous-même.

L’automne est la saison du retour vers soi. Vous mettez tout en place pour passer agréablement l’hiver, ces mois avec moins de lumière, plus de pénombre, d’obscurité. C’est en fait le moment idéal pour retourner vers soi. Comment s’est passé l’été ? Au début de cette année académique, qu’ai-je mis en place ? Cela fait plus d’un mois, cela me convient-il ? Ai-je vraiment réfléchi ou ai-je agi automatiquement ? Si au fond de vous, vous êtes heureux, en accord avec votre vie actuelle, c’est parfait, ne changez rien.

Mais si en ce début de la période d’intériorisation, vous sentez que quelque chose coince, il est encore temps de rectifier pour cette année. Parfois, juste un petit changement fait une grande différence. Et cela nous pouvons faire.

S’il s’agit d’un gros changement, découpons-le. Par quoi pourrais-je commencer ? Quelle est la première étape ? Si vous pouvez l’identifier, c’est que votre projet mûrit. Peut-être même de façon inconsciente, vous y pensez et vous sentez dans quelle direction vous voulez aller. Et ce premier petit changement vous ouvrira la porte vers la suite, vers votre objectif.

Et c’est là que nous arrivons à « la peur ». Est-elle là ? Si oui, regardons-la en face. Juste cela est déjà énorme : accepter qu’elle est là, qu’elle existe, qu’aujourd’hui vous l’avez identifiée. Seulement voilà, elle est tellement importante que vous vous sentez incapables d’y toucher, incapables de changer quoi que ce soit. Vous êtes juste capables de la regarder en face, et pour le moment, de vivre avec elle. Tout cela est très acceptable. C’est vous qui sentirez quand vous serez prêts à y toucher.

Je vous souhaite un vrai moment d’introspection et une vraie acceptation de vos choix d’aujourd’hui.

La vie stressante et le yoga

22 septembre 2023

Tout le monde est né pour être heureux, mais nous sommes court-circuités. Nous sommes malheureux parce que notre système nerveux ne peut pas supporter certaines situations. Nous sommes mécontents parce que notre intuition ne nous répond pas rapidement. Notre exigence est beaucoup trop importante. Mais d’où vient-elle ?

Nos parents nous ont appris le stress.

Le petit enfant est fait pour ramper, puis marcher à 4 pattes et lorsqu’il se sent prêt, assez solide, il se met debout. Et nous que faisons-nous parfois ? Nous le mettons sur ses pieds, nous l’invitons à marcher alors qu’il n’est pas prêt, nous le stressons… Nous lui apprenons le stress.

Dans notre vie, dans notre travail, lorsqu’une situation importante et imprévue se présente, le stress arrive et trois réponses s’offrent à nous : la fuite, la lutte ou l’immobilisme. Et cela dépend de chacun de nous.

Nous ne sommes pas formés par la vie pour répondre sous pression. Nous ne sommes pas éduqués pour avoir des nerfs en acier inoxydable. Nous cédons au stress.

Une personne stressée est son propre ennemi. Elle n’est plus elle. Et notre époque ne nous ménage pas les raisons d’être « sans certitudes » et donc facilement inquiets, ce qui peut nous mener vers le stress.

Il existe une relation directe entre la tension musculaire et la tension psychologique. D’où toute approche qui traite à la fois de l’esprit et du corps peut être efficace pour aider à faire face au stress.

La pratique régulière du Yoga permet d’augmenter la capacité à gérer le stress, à améliorer notre énergie intérieure pour faire face avec succès aux facteurs de stress et nous permettre de nous détendre et de nous remettre plus efficacement de cet état.

Par les techniques yogiques, dont la respiration, la pratique physique, la gestion de notre énergie, nous augmentons notre vitalité, nous devenons capables de donner une réponse plus juste à toute situation. Le stress est gardé à distance. Nous revenons à nous-mêmes. Notre intuition peut à nouveau pointer son nez.

Les cycles et le changement

30 août 2023

Je vous l’ai déjà souvent dit : nous vivons dans un monde de cycles, nous avons le jour et la nuit, les saisons, la Lune et ses 28 jours, etc. Mais ces cycles peuvent être presque les mêmes ou totalement différents.

Pourquoi je vous dis « presque » les mêmes ? Pour deux raisons : chaque fois qu’un cycle revient, nous avons quelques jours ou quelques mois de plus, et cela est notre évolution. Mais aussi, dans l’Univers, notre planète change de position, et même un an après, elle n’est pas exactement à la même place que l’an passé.

Or nous sommes influencés par tout ce qui nous entoure, de près et de loin. L’exemple le plus évident est l’influence que la Lune a sur notre Terre : c’est elle qui détermine les marées. Elle fait bouger des masses d’eau énormes. Et comme nous sommes composés d’une grande quantité de liquide, la Lune agit sur nos émotions, nos comportements, même si nous n’y croyons pas, cela se passe.

Alors ajoutons un élément à cela : est-ce que je me laisse influencer, guider par ces cycles que je vis ou dirais-je subis, ou est-ce que je profite de ces changements, pour y ajouter mes objectifs, mes projets, mes choix personnels ?

Puisque de toute façon, il y aura des différences, autant qu’elles soient dans le sens qui me convient. Et pourquoi ne pas en profiter pour amplifier ces différences dans le sens qui me convient ?

Septembre annonce la reprise des cours, des formations scolaires, académiques, cela pour ceux qui se sentent concernés. Mais septembre est aussi le début de l’automne, le début du moment d’intériorisation. Comment vais-je, cette année, vivre cette période ?

Cela ne dépend que de nous : choisissez et profitez de ces changements pour y inclure vos souhaits, vos projets. Je vous souhaite à tous un excellent mois de septembre, un excellent petit ou grand changement.

Réalisons-nous !

30 juillet 2023

Que veut dire : se réaliser ? En tout cas, dans un premier temps : mettre sur pied quelque chose qui vous tient à cœur.

Retournez dans votre enfance : que vouliez-vous devenir ? Que vouliez-vous faire ? Qui vouliez-vous être ? Je suis certaine qu’au fond de vous, quelque chose de cet ordre reste, est encore là.

Et cela, personne ne le fera à votre place. Alors allez-y !

Dans cette grande idée que vous aviez enfant, il y en a certainement une partie qui est possible aujourd’hui. Trouvez-la et allez-y. Soyez persuadé que vous êtes capable d’y arriver. C’est tout ce qui vous manque : la certitude que vous êtes capable de le faire.

En général c’est quelque chose loin de votre quotidien, mais qu’importe : montrez au monde, à votre entourage, à tous, mais surtout à vous, que vous êtes capable de le faire.

Par exemple : vous vouliez être acteur. Trouvez ou retrouvez un texte qui vous plaisait, qui vous a accroché : étudiez-le et déclamez-le. Préparez-vous, seul de votre côté, et quand vous êtes prêt : épatez votre entourage, votre famille. Vous verrez que vous en êtes capable, et cela vous donnera confiance en vous.

Ou vous vouliez devenir un grand cuisinier : cherchez le plat qui pourrait, pour vous, symboliser cela. Exercez-vous, faites-le, pour vous seul tout d’abord, et quand vous êtes prêt, pour votre famille ou votre entourage : épatez-les. Cela vous fera le plus grand bien.

Montrez vos capacités aux personnes qui vous entourent, et symboliquement au monde entier. Mais, si vous osez regarder, c’est à vous et à personne d’autre que vous voulez montrer vos capacités, vos possibilités de réalisation, et c’est cela le plus important.

Bonne chance à vous.

Arrêt sur image

8 juillet 2023

Durant les vacances, nous vivons parfois des moments qui nous semblent extraordinaires, des moments que nous aimerions vivre dans notre quotidien.

Alors comprenons ces moments. Tout d’abord nous sommes disponibles, nous sommes dans l’instant et quelque chose se passe. Le moment est génial.

Nous pensons que c’est dû à la présence d’autres personnes autour de nous, ou à la beauté du paysage, ou peut-être grâce à d’autres éléments.

Oui, nous pensons cela, mais non, c’est nous, c’est notre état d’esprit du moment, c’est surtout la disponibilité d’esprit que nous avons à ce moment. C’est un état presque de béatitude, c’est un moment de joie infinie, une joie intérieure, une joie sans effusion, un moment de bonheur infini.

Ce que je vous décris là s’approche d’un moment de béatitude, de samadi. Ce n’est pas dû à la personne avec qui nous sommes, car nous connaissons ces personnes et ce n’est pas le cas à chaque moment. Ce n’est pas l’endroit, car nous sommes déjà passés dans d’autres endroits aussi beaux, aussi porteurs. Non, c’est nous, notre état de vide, notre état d’accueil.

Nous venons de toucher du doigt ce samadi, cet état de bonheur profond, qui n’est ni bruyant, ni visible de l’extérieur. Il est totalement en nous. C’est un moment où nous avons l’impression d’être arrivés. Arrivés où ? Arrivés là où tout est juste, tout est infini. Oui, nous touchons du doigt cet infini, cette béatitude intérieure, ce moment qui pourrait durer toujours.

Je vous souhaite beaucoup de tels moments. Oh oui, que la vie vaut la peine d’être vécue.