Éditos de la newsletter

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Ci-dessous, la liste des éditos publiés dans les newsletters les plus récentes.

Adaptabilité

11 décembre 2024

Je vous disais que toute décision est un choix. Dans la même ligne de pensées, je vous parle d’adaptabilité.

Au début de cette année académique, en septembre 2024, mon corps m’a demandé de cesser de donner les cours réguliers. Comme je l’ai annoncé, nous avons changé certaines heures de cours et ajouté d’autres cours. Nous avions dit que c’était un essai de deux mois. Mais chacun ne retient que ce qu’il veut bien.

Nous avions plus de cours. Les prix sont restés pratiquement les mêmes. Les possibilités de changement que nous offrions vous ont comblés : vous aviez le choix, vous pouviez changer de cours, essayer, vous organiser à votre guise. Mais… nous n’avons pas eu assez de paiements pour maintenir tous ces cours.

Nous avons supprimé les cours les moins fréquentés. Là vous avez vu la perte… et quelques-uns d’entre vous ont réagi. Et comment réagissez-vous : en en parlant aux enseignants, en espérant qu’ils vont venir m’en parler. Eh bien non, ce n’est pas leur rôle. Venez directement m’en parler, n’espérez pas que quelqu’un se mouille pour vous.

Avez-vous remarqué

  • Que vous pratiquez dans de très belles salles
  • Vous ne devez pas vous inscrire pour les cours, nous vous faisons confiance
  • Nos prix sont très bas, comparés à beaucoup d’autres dans la région.

Votre adaptabilité est là lorsque nous offrons plus : plus de cours, plus de choix etc. Mais votre adaptabilité est-elle là lorsque nous devons enlever des cours, car ils nous coûtent de l’argent ? Faut-il revoir totalement notre façon de fonctionner et vous demander une inscription fixe à un cours ?

Pour marquer notre bonne volonté, à partir de janvier 2025, nous allons remettre le cours de yoga du vendredi. Il aura lieu de 10h45 à 12h15, après le cours de pilates.

Toute décision est un choix

5 novembre 2024

Le mot choix peut faire peur, mais il n’y a pas de quoi : toute décision que nous prenons est un choix.

Parfois ce sont des choix presque inévitables, et faciles à assumer : qui va aller chercher les enfants à l’école ? Quel repas vais-je faire aujourd’hui ? Allons-nous au restaurant ce soir ?

Mais il y a des décisions plus engageantes : vais-je acheter cette maison ? Vais-je aller travailler loin de la maison ? Vais-je avoir un enfant ?

Ce sont des décisions qui nous confrontent à des choix, parfois des choix de vie. Vous comprenez pourquoi je vous dis que chaque décision est un choix.

Et chaque choix nous fait abandonner quelque chose. Je ne dis pas abandonner pour toujours, mais dans le cadre du choix, nous prenons la décision d’abandonner quelque chose.

Pour certains choix, c’est facile, évident, mais ce n’est pas toujours le cas. Habituons-nous à ressentir nos décisions, à les ressentir en nous, dans nos tripes.

Puis il y a les décisions qui entraînent d’autres personnes que nous. Comment ces personnes vont-elles vivre nos choix ? Allons-nous oser faire certains choix, imaginant la réaction que cela va provoquer dans la famille.

Pour ces décisions-là, ressentons en nous le plus important, est-ce l’avis de cette personne ou le choix est-il pour nous très important ? Oui, certaines décisions peuvent amener des bouleversements dans nos vies. Mais un bouleversement est-il forcément négatif ? Je ne crois pas, un bouleversement peut nous permettre de mettre les choses en place d’une autre manière, différemment, avec d’autres priorités. Sommes-nous prêts à cela ?

À chacun de nous de percevoir l’impact de notre décision et d’être en parfait accord avec le choix ou le non-choix fait.

Tout tout de suite ?

9 octobre 2024

Cela pourrait être le mantra de notre époque…

Et pourtant il faut 9 mois pour qu’une personne commence sa vie sur cette terre. Puis il faudra encore quelques années pour que ce bébé devienne un enfant, un adolescent impatient, un jeune adulte, et ainsi de suite.

Et si je vous parle de la conscience… Devenir conscient, réaliser ce que nous faisons, comprendre pourquoi nous le faisons, etc. Tout cela prend du temps.

Nous poser de temps à autre pourrait être un début. Nous asseoir cinq minutes et rester sans pensées, regarder un paysage par exemple, regarder une mouche voler ou tout autre chose qui ne sert à rien. Mais qui va nous amener beaucoup.

Ce moment où nous ne faisons rien laisse le temps à notre être de revenir à un état « neutre », à calmer tout ce que nous avons sollicité. Et tout cela est un bienfait pour nous. Tout d’abord notre humeur, puis pour nos organes : nous les reposons, ils se nettoient, et nous reprendrons nos activités l’esprit plus serein.

Je sais que ce n’est pas facile pour certains d’entre nous d’accepter que nous pouvons nous poser sans rien « faire » car le mental est tout de suite présent pour nous rappeler tout ce qu’il y a à faire. Et c’est lui, c’est avec ce mental que nous dialoguons.

Dans notre journée d’activités, le mental est très utile, mais il doit rester « à sa place », à notre service, au service de notre être, au service de qui nous sommes.

Les émotions

26 septembre 2024

Les émotions sont la meilleure et la pire des choses, croyons-nous.

Nous aimons les émotions dites positives, celles qui nous apportent de la joie, du contentement. Nous aimons moins celles qui nous montrent nos difficultés, nos manques, ce qui n’est pas encore au point chez nous.

En fait, quel est le rôle de nos émotions ? Elles nous donnent avant tout des informations. Et dans ce rôle, elles ont toute leur place. Nos émotions nous viennent en grande partie de nos organes des sens. Nous voyons quelque chose, cela nous fait réagir et cela amènera de notre part la réponse que nous allons donner à l’information.

Nos cinq organes des sens sont à l’origine d’une grande partie de nos émotions. Mais ensuite que faisons-nous ?

Ici, l’émotion a joué son rôle. Nous avons réagi, nous pouvons reprendre le cours de notre vie et penser à autre chose.

L’émotion a provoqué la production d’une hormone dans le sang. C’est cette hormone qui agit en nous et nous permet la réaction. Mais cette hormone est métabolisée très rapidement par le corps, une à deux minutes suffisent. Le temps de la réaction. Puis, si nous y pensons à nouveau, nous relançons l’hormone dans le sang. Et cette dose ne vient plus de ce qui s’est passé, mais de notre tête, c’est nous qui avons volontairement relancé cette sensation.

Certaines émotions viennent seulement de nos pensées, de notre imagination, sans support matériel. Mais nous les vivons de la même façon.

Je sais bien qu’il y a des émotions beaucoup plus importantes les unes que les autres, et que certaines vont nous bousculer sérieusement, et nous mettrons plus longtemps avant d’être capable de ne plus les relancer : c’est le deuil. Il est à vivre, mais c’est nous qui allons décider de sa durée. Et elle sera différente d’une personne à l’autre.

Quant aux émotions positives, la psychologie nous propose beaucoup de solutions, de comportement, de rituels à installer dans notre vie, pour laisser le moins de place possible aux comportements qui nous mettent en souffrance.

Je propose à chacun de vous, de trouver les attitudes, les comportements, les rituels, qui vous dirigent vers le calme, le silence intérieur, la joie de vivre.

C’est le meilleur remède pour vivre heureux.

Nous en parlons quand vous voulez.

L’attention

11 septembre 2024

L’attention est une forme de comportement que nous négligeons à l’heure actuelle. Lorsque quelqu’un nous raconte un fait le concernant, nous écoutons le début, puis nous partons dans nos pensées et nous vient à l’esprit, le plus souvent, un cas similaire que nous avons vécu. Et donc, pendant que la personne nous parle, nous pensons déjà à notre réponse, nous pensons à nous.

Quelle attention avons-nous donné à cette personne ? Pratiquement aucune, notre attention était pour nous. Et parfois même nous coupons la personne pour raconter notre histoire, le fait qui nous est revenu en mémoire.

Cela est une forme d’attention. Une autre forme est l’attention à ce que nous lisons.

Ici je vous parle d’expérience. Nous avons un site qui comporte un maximum d’informations pratiques sur les activités que nous proposons. Et que se passe-t-il ? Vous nous téléphonez pour poser une question, dont la réponse est sur le site. Soyez tranquille, nous continuerons à vous répondre. Mais parfois, allez revoir le site, allez relire ce qui est noté, et peut-être que vous aurez votre réponse.

Ces derniers jours, j’ai été frappée par la similarité des conseils donnés dans différentes disciplines : observez, regardez, lisez, écoutez… Nous pourrions ajouter : sentez, goûtez, touchez. De quoi parlons-nous ? Utilisons nos organes des sens et nous recevrons beaucoup d’informations. Nous apprendrons.

Au lieu de partir directement dans notre tête, dans nos pensées, restons en contact avec ce qui se passe autour de nous, utilisons nos organes des sens. Nous comprendrons pourquoi telle personne souffre, rit, pleure etc.

Lorsque j’étais encore enseignante en mathématique, nombre d’élèves me disait : je ne comprends pas la question. Je relisais avec eux lentement l’énoncé de la question, et bien souvent leur réponse était : d’accord, j’ai compris. L’attention s’éduque dès l’enfance.

Demandez à vos enfants, à vos amis de vous décrire une partie de leur journée et là, vous allez vraiment les aider.

Changer de place

6 septembre 2024

Il y a peu, je vous parlais d’être simple, d’être à sa juste place, et aujourd’hui, j’expérimente.

Je reviens au centre, et mon rôle est différent. Je dois accompagner les personnes qui assurent la majorité des cours.

L’envie est là d’aller dire bonjour à tous, mais ce n’est plus ma place. C’est à ceux qui me remplacent d’accueillir les participants. Ma place est ailleurs. Elle va se dessiner au cours des jours qui viennent. Mon corps me l’a bien fait comprendre. Et c’est petit à petit que je vais trouver ma juste place.

Il n’est pas question de simplement remplacer un travail par un autre. Non, il est question de ressentir où je peux être utile, sans empiéter sur la place des autres. Où vais-je m’épanouir ?

J’ai fait un choix conscient et je suis heureuse de l’avoir fait. Mais clairement, ce n’est pas enlever une personne pour juste la remplacer par une autre. Nous ne sommes pas des pions interchangeables. Il faut que nous trouvions ensemble les véritables envies de chacun, et que j’aide chaque personne à ce que la place où elle est, soit vraiment celle qui lui convient, celle qui lui plait, celle qui convient à chacun pour la juste vie du centre.

Nous sommes tous différents, nous avons tous nos échelles de valeur, et toutes elles sont justes, même si nous ne comprenons pas le choix des autres. Chacun a un passé et c’est ce passé qui nous a amenés là où nous sommes. Donc il nous influence, et c’est au fil des jours que tout va s’harmoniser.

Cela va nous demander à chacun de la souplesse, de l’acceptation de l’autre, mais c’est le chemin pour que se dessine l’harmonie vers laquelle nous tendons tous.

La simplicité, le dialogue et l’honnêteté sont les enjeux pour installer un nouvel équilibre. Et je souhaite que chacun trouve sa juste place, et c’est ce que nous allons réaliser, avec votre aide à tous.

Et pour cela, soyez présents ce dimanche lors de la journée Portes Ouvertes. Vous rencontrerez chacun, vous aurez l’occasion de parler avec chacun. Venez me donner vos conseils, vos souhaits et ensemble, nous verrons ce qu’il est possible de réaliser.

Je nous souhaite à tous le meilleur.

L’éloge de la simplicité

28 août 2024

Suivre ce qui vient, ou l’éloge de la simplicité.

La semaine dernière, j’étais à Zinal, au congrès de l’Union Européenne de Yoga. J’y suis allée car j’aime cet endroit, et comme représentante de l’Abepy, c’est ma place. Je n’avais aucune autre attente, ni recherche. Je savais que le thème était le Prana.

Je loge dans le mobilhome. Je me sens bien là. Nous sommes très peu nombreux sur ce « parking longue durée ». Juste un inconvénient : pas de Wi-Fi, donc pas moyen de communiquer. Je me dis : je vais aller écouter le premier conférencier et en même temps je verrai si de là j’ai du Wi-Fi.

Dès la première demi-heure, tout cela était sans importance. Je me suis trouvée à recevoir un enseignement d’un très haut niveau, par quelqu’un de simple, souriant, gentil. Un niveau d’enseignement tellement élevé. Quelqu’un qui parlait de choses pas évidentes du tout, avec une simplicité, une gentillesse.

C’est clairement là que je devais être à ce moment. Inutile de dire que j’y suis allée chaque jour. Je me sens à ma place. Je ne savais pas que je cherchais cela, mais cet enseignement est venu à moi très simplement. J’en suis tellement heureuse. Cela m’a permis de comprendre mieux certaines parties de la philosophie indienne. Je vais revoir ma façon de présenter certaines théories pour y introduire cette nouvelle compréhension qui s’installe tout doucement en moi.

Les choses ne se font pas « par hasard ». Notre être profond, notre partie divine sait ce qu’au fond de nous, nous recherchons, et pas à pas nous y conduit, à condition que nous nous laissions mener sans vouloir précipiter les choses.

Faites ce que votre position dans ce monde (darma) vous amène à faire, et vous recevrez ce que vous ne savez peut-être pas encore que vous cherchez.

Restez simple, près des choses du quotidien, et vous irez où est vraiment votre place.

Les recherches sur le yoga à l’université de Harvard

21 août 2024

Cet été, lors d’un stage de kundalini Yoga, j’ai eu l’occasion de rencontrer Sat Bir Singh Khalsa, un scientifique américain qui mène des recherches à l’Université de Harvard sur la reconnaissance du yoga dans les milieux scientifiques.

Voici un petit résumé de quelques points étudiés à l’heure actuelle.

En un mot, l’effet le plus immédiat du yoga est la gestion du stress.

  1. Le yoga agit via deux systèmes : le système nerveux autonome et le système limbique.
  2. Le pranayama : la respiration lente réduit le stress.
  3. Le GABA est un neurotransmetteur qui régule l’humeur. Des niveaux élevés de GABA signifient une meilleure humeur. D’après une étude menée sur des pratiquants de yoga, il a été conclu que l’humeur s’améliore, ce qui veut dire que par la pratique du yoga, nous modifions la structure du cerveau (neuroplasticité).
  4. Les pratiquants de yoga rapportent dans une étude que le yoga a amélioré leur capacité à tolérer la douleur. Cela signifie que le yoga modifie l’activité cérébrale.
  5. « L’intelligence fluide » est définie comme la capacité de raisonnement et la capacité à générer, transformer et manipuler différents types d’informations nouvelles en temps réel. Elle diminue normalement avec l’âge, mais avec le yoga, elle diminue à un rythme beaucoup plus lent.
  6. Les pensées sont en fait un processus de survie. Nous analysons le passé pour prédire l’avenir. Lorsque nous sommes confrontés à des schémas auxquels nous n’avons jamais été confrontés auparavant, il y a une incertitude qui provoque une réponse stressante et un esprit errant. La méditation nous permet de nous concentrer et modifie ainsi la gestion de nos pensées. Les pensées font partie de la cause de tout problème de santé. Le contrôle des pensées nous aide réellement à guérir la véritable cause profonde de nos problèmes de santé.

En conclusion : Le yoga améliore la fonctionnalité humaine dans son ensemble.

Article écrit en collaboration avec notre amie Valia.

La Reprise

15 août 2024

Nous voici au 15 août. Ce matin, il fait frais, l’automne s’annonce. Les personnes qui ont travaillé tout l’été, partent en congé et les autres reprennent leur activité. Sera-t-elle la même que l’an dernier ?

Avez-vous profité de cet été pour faire le point ? Votre façon de vivre vous convient-elle ? De toute façon chacun a un an de plus et donc d’autres espoirs, d’autres questionnements, d’autres besoins peut-être.

Petit à petit, la vie a repris son cours, son rythme. Oui, mais tous nous avons intégré ce qui nous convenait durant la période Covid.

Je me sens comme au début d’une nouvelle façon de vivre.

Et si je vous proposais de rencontrer des amis, sans téléphone. Une soirée en présentiel, vraie. Sans téléphone, vous êtes obligé d’écouter les autres, de les retrouver « en vrai », et non au travers du filtre d’une image qui ne vous montre que ce qu’elle veut bien.

Je vois, au restaurant, des familles de 4 personnes qui ne se parlent pas, chacun est plongé dans sa vie virtuelle. Qu’est ce qui est le plus important : le virtuel ou le réel ?

Allez-vous démarrer cette année sans vraie réflexion sur l’importance des choses ?

La Vie continue

1er juillet 2024

La vie continue, mais les éléments qui la composent se modifient, se présentent autrement.

Nous savons que la stabilité vient de nous, alors les changements ne vont pas nous influencer.

J’ai décidé qu’à plus de quatre-vingts ans, je voulais m’offrir des moments de repos. Mon corps m’a rappelé que ce temps est venu.

Aussi ensemble nous avons trouvé la possibilité de vous offrir un nouvel éventail de cours, tous repris dans le même abonnement.

Ce projet est pour nous tous quelque chose de nouveau. Toutes les parties prenantes de cette nouvelle proposition ont de la joie dans le cœur, et espèrent que vous allez y répondre favorablement.